Un parchemin egaré à la gloire de Selene

Par Shiyrza de Myrs le 31/8/2002 à 14:28:34 (#2067307)

Alors qu'elle regardait tristement l'ancienne maison de sa tante Dame-Flo, elle découvrit un vieux parchemin usé par le temps, elle lut:

Prière pour Sélène.

Ô toi , Sélène la plus belle et la plus mystérieuse
Mère des pauvres, messagère vicieuse.

Ô Sélène, prend pitié de ma longue misère !

Ô maîtresse de l'ombre à qui l'ont a fait tort,
Et qui, vaincue, toujours te redresse plus fort.

Ô Sélène, prend pitié de ma longue misère !

Toi qui sais tout, Reine des choses souterraines,
Toi qui attise les angoisses humaines.

Ô Sélène, prend pitié de ma longue misère !

Toi qui même aux lépreux, aux pariats maudits,
Enseignes par l'amour le goût de la vie,

Ô Sélène, prend pitié de ma longue misère !

Ô toi qui de la mort, ta vieille et forte alliée,
Engendras l'Espérance, - une émotion aliénée !

Ô Sélène, prend pitié de ma longue misère !

Toi qui fait au proscrit ce regard calme et haut
Qui damne tout un peuple autour d'un échafaud,

Ô Sélène, prend pitié de ma longue misère !

Toi qui sait dans quels coffres d'une maison luxueuse
Le bourgeois avare cacha les pierres précieuse,

Ô Sélène, prend pitié de ma longue misère !

Toi dont l'il claire connaît les profonds arsenaux
Où dort enseveli le peuple des métaux,

Ô Sélène, prend pitié de ma longue misère !

Toi dont la large main cache les précipices
Au somnambule errant au bord des édifices,

Ô Sélène, prend pitié de ma longue misère !

Toi qui, magiquement, assouplis les vieux os
De l'ivrogne attardé foulé par les chevaux,

Ô Sélène, prend pitié de ma longue misère !

Toi qui, pour consoler l'homme frêle qui souffre,
Nous appris à mêler le salpêtre et le souffre,

Ô Sélène, prend pitié de ma longue misère !

Toi qui mets dans les yeux et dans le cur des filles
Le culte de la plaie et l'amour des guenilles,

Ô Sélène, prend pitié de ma longue misère !

Bâton des exilés, lampe des inventeurs,
Confesseur des pendus et des conspirateurs,

Ô Sélène, prend pitié de ma longue misère !

Mère adoptive de ceux qu'en sa noire colère
Artherk a condamné à errer sur ses terres,

Ô Sélène, prend pitié de ma longue misère !

Gloire et louange à toi, Sélène, dans les hauteurs
Du ciel, où tu régneras, et dans les profondeurs
D'Althea, où, déterminée et cachée tu rêves en silence !
Fais que mon âme un jour, grâce à mon allégeance,
Près de toi se repose, à l'heure ou sur ton front
Les gouttes de mon sang sacrifié à la cause s'écouleront !

Auteur inconnu.

Trouvant le poème très beau, elle se dit que sa tante devait aimer et admirer beaucoup sa Déesse, elle plia le parchemin et le glissa dans son sac, puis continua à regarder la maison.

Par Dame-Flo/Lys de Myrs le 31/8/2002 à 14:59:11 (#2067505)

Du Royaume de l'Eternel, elle sourit en voyant que sa nièce avait trouvée son parchemin, peut-être voudra t-elle suivre la voix de Selene.. elle aussi, c'était ce qu'elle espèrait, mais elle avait confiance en la Nuit.
Elle murmura:

-Que Selene guide tes pas dans la nuit, ma jeune enfant.

Elle sourit et retourna aux cotés de Selene.

Par Sylftang-Sgr le 31/8/2002 à 15:52:17 (#2067773)

L'homme ne connaissait que tres peu Selene, la lecture de ce poème lui donna envie d'en savoir plus.

Magnifique poème Siyrza, si tu en découvre d'aussi beaux que celui-ci fait nous les partager.

Par Shiyrza de Myrs le 1/9/2002 à 12:39:35 (#2072671)

ALors qu'elle passait devant la taverne, elle decida d'accrocher le parchemin, peut-être certains seront interessés de le lire.
Elle sourit en le relisant et se dirige vers son ami Darkfang.

Par Seleno Love le 1/9/2002 à 14:47:56 (#2073395)

se promenant pas loin,il se rend a la taverne,voyant une personne familière.il s'approche,lui sourit et regarde ce qu'elle venait d'accrocher..il lit le parchemin laissant transparairtre une certaine émotion,ayant fini,il sourit à sa cousine puis reprend sa route

Par Shiyrza de Myrs le 1/9/2002 à 15:27:51 (#2073665)

N'ayant pas le temps de parler à son cousin, elle fait une triste mine.
"J'aurais tellemene voulu faire plus ample connaissance.. Murmure t-elle.