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Une fin et un commencement...
Par Don Grifter le 28/8/2002 à 15:45:17 (#2046077)
Le voilier entra doucement dans le port de Windhowl. Les marins couraient déjà à droite et à gauche pour préparer l'amarrage au quai. Au milieu de ce remue-ménage se tenait un homme qui n'était visiblement pas l'un des leurs. Accoudé à la rambarde, il regardait au loin les remparts de la ville. Il avait déjà plusieurs fois assisté à ce spectacle, mais les circonstances étaient cette fois tout autre, ce qui le rendait un peu plus nostalgique qu'à l'habitude... En effet, c'était très certainement la dernière fois qu'il vivait ce moment particulier.
Lorsque le bateau fut solidement attaché, le capitaine s'approcha de lui pour lui annoncer qu'il pouvait à présent débarquer.
A une prochaine fois, messire, dit-il tout en acceptant une bourse pleine de pièces d'or.
Je ne crois pas, capitaine, répondit l'autre en souriant. Mes frasques s'arrêtent ici...
Stupéfait, le vieux loup de mer regarda l'homme partir. Avec tout l'argent que ce type lui avait rapporté, il aurait put payer des études de magie à son fils. Seulement, il n'avait pas de descendance, et il ne lui restait plus qu'à tout dépenser dans de folles nuits de débauche...
Le voyageur se dirigea tout d'abord vers la plage. Là, il défit son sac et jeta tout en tas sur le sable. De vieux vêtements, des parchemins gribouillés, un vieux livre qu'il navait jamais fini de lire, de la vaisselle ébréchée, son sac de toile usée, des babioles sans importance... Un tas qui symbolisait son errance durant les derniers mois, son matériel de voyage de base...
Il se concentra un petit moment et répéta bêtement ce rite qu'on lui avait appris, mais que finalement il ne comprenait toujours pas. Il sentit le mana réagir et une petite flamme apparue entre ses mains, ridicule petite boule de feu qu'il se dépêcha de projeter sur ses affaires. Le livre s'enflamma, ainsi que le linge sale. Et petit à petit, de la misérable flamme naquit un honorable brasier.
Ainsi brûlait ce qu'il considérait comme les derniers vestiges de cette période de sa vie. Depuis longtemps, une petite voix ne cessait de le pousser plus loin, par delà l'horizon. Il avait commencé en quittant sa famille pour explorer Arakas, il avait continué jusqu'à l'île maudite, et là encore, il avait voulu savoir ce qui se cachait au delà des frontières de Goldmoon. Un jour, il avait donc quitté ces terres et ses amis pour repousser toujours plus loin les frontières de ce qui lui était inconnu.
Le feu crépitait joyeusement, détruisant sans remords ces souvenirs de ses errances. De sombres morceaux de papiers s'envolaient et tournoyaient autour des hautes flammes.
Il était revenu de temps en temps sur Goldmoon, autant pour se ravitailler que pour revoir les gens qui comptaient pour lui. Mais même si il voulait rester, la voix le poussait toujours à repartir, et les navires n'attendaient pas pour appareiller. Comme il savait qu'il n'aurait jamais l'esprit en paix tant que cette ode résonnait en lui, il succombait chaques fois lâchement à ce chant de sirènes et partait toujours plus loin.
Mais cette voix s'était affaiblie avec le temps, satisfaite par ces longs trajets, ou alors étouffée par la rage grondante de l'homme. Car ces voyages avaient failli lui coûter cher, bien trop cher... Mais il avait désormais ouvert les yeux, et maintenant, il savait que ce qu'il restait d'elle était en train de brûler avec tout le reste...
Le feu faiblissait. Sous les flammes rouges et dévorantes ne subsistaient que des formes noires et calcinées. Le bûcher commençait à manquer de nourriture, et lui aussi finira par mourir, par disparaître.
Plus jamais il ne repartira sur les vastes étendues de l'océan. Sa place était ici. Elle avait toujours été ici, mais il était trop sourd, ou plutôt trop idiot, pour le comprendre. Mais maintenant...
Du pied, il lança du sable sur les braises qui restaient. Il n'avait pas vraiment besoin de ce rituel, il avait aujourd'hui assez de détermination pour cela. Mais apparemment, ca lui avait fait du bien de voir griller ses derniers liens avec ce qu'il considérait déjà comme une autre vie.
L'homme fit demi-tour et se dirigea vers la ville. Le vent lui apportait déjà les odeurs de cuisine, le bruit des gens qui parlent, le son des fers qui s'entrechoquent, ... Durant tout ce temps, il était habitué au craquement du bois ou alors aux cris de divers animaux. Finalement, le reste du monde n'était pas si intéressant, mis à part quelques rares sites magnifiques, ou quelques peuples aux coutumes différentes. Mais rien qui puisse justifier la nécessité de partir loin d'ici, comme il l'avait fait.
Il dépassa les murailles de Windhowl et dirigea ses pas vers l'auberge. Il regarda un peu les gens qui circulaient en ville et fut déçu de constater qu'il ne reconnaissait personne. Mais dans l'immédiat, il lui tardait de se reposer un peu dans un vrai lit, et pourquoi pas de prendre un bon bain... Ensuite, il aura beaucoup de gens à voir, des gens qu'il n'avait pas revu depuis longtemps, et des gens qui comptent énormément pour lui. Mais il y avait surtout une personne qu'il voulait revoir... plus que tout au monde...
Il arriva enfin à l'auberge de la ville et y entra en arborant un petit sourire.
Par Sylftang-Sgr le 28/8/2002 à 17:12:04 (#2046709)
Détournant le regard pour ne pas mettre mal à l'aise l'homme, il s'efforcait pourtant à reconnaitre celui-ci.
Par Don Grifter le 28/8/2002 à 17:21:33 (#2046771)
Surement la fatigue, se disait-il. Mais d'un autre coté, il espérait ne pas se faire arrêter à cause de son accoutrement négligé.
Tout en gardant les mains loins de ses armes, il se dirigea vers l'aubergiste et demanda poliement une chambre.
Une fois lavé et reposé, peut-être sera-t-il plus prudent de sortir dans les rues...
Par Illyana le 28/8/2002 à 17:28:23 (#2046825)
Elle n'etait ni grande ni cossue, c'etait une maison simple comme on pouvait en voir partout a travers le royaume quoi que celle ci avait du connaitre des jours meilleurs. Le toit de chaume commencait a se couvrir d'herbe, les parties en bois etaient envahies par une fine mousse verte et certains volets semblaient ne tenir que par la seule volonte d'Artherk. Quant au jardinet il ressemblait plus a une pature folle qu'a autre chose. En tout cas cette demeure a l'abandon faisait le bonheur des oiseaux et des petits rongeurs qui venaient y trouver refuge.
Tout a coup une explosion de lumiere vint perturber la vie des petits habitants de la maison qui prirent tous la fuite vers la foret toute proche. Au milieu du jardinet une seraphine venait d'apparaitre. Un sourire au levre elle se mit a examiner la maison sous toutes les coutures. Apres en avoir fais le tour elle se posta devant la porte et commenca a psalmodier une douce litanie sa voix s'elevait imposant le silence tout autour de la maison. Puis lentement une aura plus noire que la nuit se materialisa autour de la seraphine et commenca a envahir le jardinet et la maison. Petit a petit l'herbe qui poussait sur le toit de chaume se flettrit puis fini par se transformer en une fine poussiere grisatre qui se dispersa lorsqu'elle fut touchee par l'aura. Il en advint de meme pour la mousse qui couvrait les boiseries et les mauvaises herbes qui envahissaient le jardinet. Lorsque l'aura eut atteint les limites de la petite propriete la litanie s'arreta et l'aura noire sembla aspiree par la main de la seraphine comme par un maelstrom. Elle se condensa et se mua en une petite sphere de lumiere doree flottant a quelques centimetres de la paume de la main de la jeune femme. Celle ci, un sourire au levre jeta la sphere au dessus de la maison en prononcant une unique phrase.
De la mort nait la vie !
A ces mots la sphere explosa en une fine pluie de paillettes dorees qui se rependirent partout sur le petit domaine. Tout ce qu'elles toucherent sembla anime d'une nouvelle vie les boiseries retrouverent l'eclat du neuf, la chaume du toit semblait avoir ete fraichement coupe, les volets se remirent d'eux meme en place quand au jardinet il se couvrit d'un par terre de fleurs multicolores au parfum delicat.
Contemplant le resultat de son sort la seraphine se laissa aller a la joie et dansa dans le jardinet avant de se laisser tomber parmis les fleurs.
Mon amour je t'attendrai ici et nul part ailleur. Puissions nous rapidement etre a nouveau reunis.
Contemplant le ciel elle finit par s'endormir berce par le doux parfum des fleurs sans se rendre comte que les petits locataires de la maison etaient revenus et reprenaient possession des lieux sans crainte.
Par Illyana le 28/8/2002 à 23:27:49 (#2049258)
Par Don Grifter le 28/8/2002 à 23:39:08 (#2049353)
Une fois reposé et lavé, l'homme quitta l'auberge. Désormais, il ressemblait un peu plus à un être humain et se sentait prêt à affronter les dangers de Arakas... Bien qu'à y réfléchir, le seul danger de cette île pour lui n'était que l'être humain...
Il franchit donc les remparts de Windhowl d'un pas allègre et se dirigea à toute hate vers le coeur de l'île. Il savait où aller, et il espérait bien l'y retrouver là bas...
Par Seleno Love le 29/8/2002 à 1:15:16 (#2049938)
Par Sylftang-Sgr le 29/8/2002 à 1:15:25 (#2049940)
Celle-ci s'empressait et ne le quittait plus de vue tout en tenant informé son Sergent par messager.
Ces mesures prises par ce dernier n'étaient certainement pas des mesures de précautions en rapport avec la couronne ou quelconque danger mais plutot par simple et tres profonde curiosité.
Par Breiz-Dwarf le 29/8/2002 à 6:13:33 (#2050652)
_Bonjour Sir, bienvenu A SilverSky Sir.
_Bonjour Dame, dit'il avec un grand sourir.
Le marrin s'appreta acontinuer son chemin quand il s'arretta. Il carressa sa lonque barbre blanche, puis se retourna Vers Breiz
_Pardonner moi madame.... mais votre visage ne m'est pas inconnu....
_Je ne pence pas pourtant que nous nous soyons deja rencontrer... repondit Breiz.
_Et.... euh.... pourtant je suis sur d'avoir deja vu votre visage... Sa y est J'y suis! Don Grifter!
_Papa? dit Breiz Surprise. Il est rentrer?
_Oui c'est Bien vous! Votre pere avait une gravure de vous de votre soeur et de votre mere! Ah ah! si je m'attendait a rencontrer la fille de Don! Vous devriiez allez le rejoindre.... Il est a WindHowl.
_Oui! papa est rentrée! Breiz s'appretait a partir lorsqu'elle demanda. Et... Quand est ce qu'il repart... vous savez??
_Je ne croit pas qu'il reparte ma chere enfant!
telment Heureuse, Breiz deposa un baiser sur la joue du marin avant de paretir en courant rejoindre la maison de sa mere. Breiz Courait a perdre Halene. des laermes de joie coulait sur ses joues. Arriver a la maison d'Illyana Grifter, Breiz, ouvra la porte et se jetta dans les Bras de sa mere.
_Et Bien mon Ange... que t'arrive t'il?
reprenant avec peine son souffle Breiz begueya
_WindHowl.... Bateau... Marin....
_Allons mon ange... Calme toi et explique moi ce qu'il ne va pas...
_Maman... papa est rentré!!
Par Don Grifter le 29/8/2002 à 9:31:08 (#2051057)
Le voyage se déroula sans accrocs. Les terres d'Arakas étaient paisibles, et seuls quelques gobelins peu malins osèrent se dresser sur son chemin. Il croisa également quelques autres voyageurs, mais personne de sa connaissance.
Après un passage involontaire par la caverne des brigands, une stupide erreur d'orientation, l'homme finit par arriver à l'entrée du passage qui devait le mener vers ce qu'il considérait comme chez lui.
Arrivé devant la maison, la surprise fut grande. Au lieu de la vieille masure qu'il s'attendait à retrouver se tenait une coquette petite maison en bon état.
C'est malin, ca, rala-t-il a voix basse. Et je vais faire quoi pendant ma retraite, moi, du coup ?
Arborant un sourire joyeux, il entra chez lui pour y trouver deux femmes. Son sourire se fit plus large encore et il tendit les bras vers elle.
Ca y est, il était rentré chez lui pour de bon.
Par Carpates/Shinning le 29/8/2002 à 12:26:26 (#2052082)
*contacte moi si tu a un soucis avec adsl ;)*
Par Don Grifter le 29/8/2002 à 16:03:22 (#2053949)
Par -Dark Valygar- le 29/8/2002 à 17:54:49 (#2054860)
Et j'en profite pour remonter le post :blabla:
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