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Au service de la lumière (une nouvelle vie)

Par Aribeth Clar le 23/8/2002 à 21:06:45 (#2015064)

Entrant en courant à la capitainerie, elle l'avait vu, le Héraut de la lumière d'Artherk, cette image de courage et de foi, héro de son enfance, modèle de sagesse et de vertue qui dépassait encore la vision idéalisée qu'elle s'en était faite de par les écrits.
Kehldarin s'était levé en la voyant entrer, le souffle court et l'avait saluée, sans bien comprendre :
- Bonsoir.
- Navrée pour ce retard messire.
- *un peu surpris* Ce retard ?
Posant un genou à terre, elle s'inclina respectueusement, ne trouvant pas encore les mots pour exprimer son admiration et sa gratitude.
- Attendez... *mal à l'aise* Je ne vous connais même pas, relevez vous.
- C'est un honneur de vous rencontrer !
- Expliquez moi
- Messire Arken a dit que vous m'attendiez.


Cette entrevue suivait de quelques heures à peine son arrivée sur Goldmoon, arrivée fracassante au temple d'Artherk, dans un éclat de lumière pure, une brèche s'ouvrant entre les chaises de la nef centrale pour la projeter sur les dalles de pierre blanche.
Serrant avec appréhension la dague de mauvaise facture qu'elle avait eu le soulagement de trouver, accrochée à ses guenilles, elle avait embrassé d'un regard plein de défiance ce nouvel environnement, où tout lui était inconnu, jaugeant les passant et badauds avec circonspection.



- Oui, il m'a dit qu'une jeune fille voulait me voir. Mais je ne vous connais pas.
- Je suis Aribeth Clar, fille de Luirn Clar, puissant mage de Windhowl, fraichement arrivée en ces terres. Et je met mon bras à votre service.
- Ah. Prenez une chaise.
La situation semblait le troubler. Toujours inclinée en signe de dévouement, elle se releva vivement, rengainant son arme, confuse de l'avoir gardée en mains si longtemps et prit place face à lui.
- Que puis-je faire pour vous ? *encore un peu surpris* Je crois que c'est au sujet de l'ordre de la lumière.
- Bien bien, par où commencer *tremblante d'excitation*
- Calmez vous. Prenez votre temps...


Son visage indiquait qu'elle devait avoir dans les vingt cinq ans. Une crinière de cheveux très blonds, presque blancs, les traits fin, plutôt gracieux mais le regard presque dur, affichant une inflexible détermination. La silhouette était élancée mais semblait néanmoins robuste. Cela fut confirmé par la rencontre avec une jeune fille, nommée Verité, comme elle l'avait appris plus tard. Entrant en trottinant dans le temple, celle ci la trébucha sur quelque chose ou quelqu'un et la percuta de plein fouet. Aribeth Accusa le choc, sans vaciller et s'agenouilla pour calmer l'enfant, qui avait finit une course abrupte contre le dallage. Elle était visiblement muette.. ou peut-être autre chose. Elle ne le sut jamais de toutes façons puisqu'elle finit la journée à la taverne aux côté d'Halam, qui se fit un devoir de lui raconter tout ce qu'il savait du royaume, avec, comme il se doit, quantité de métaphores, fioritures, égarements, mensonges et exagérations.


- J'ai une affaire urgente à traiter avec le Roy. *abrupte*
- *intrigué* Je ne comprend pas bien. Theodore de Goldmoon ?
- Oui, le Roy. Et on m'a dit que je pourrai bientôt rencontrer le preux chavalier et capitaine royal de sa majestée Chrysaor Osten. Votre frère je présume.
- Chrysaor est mon fils, mais ça ne change rien. Que lui voulez vous ?
- Oh... excusez moi. Je dois leur parler d'une affaire de la plus haute importance. *marquant une pause* Concernant la sécurité du royaume.
- Personellement ? Car je peux lui laisser un message.
- Pas question *presque dans un cri*
- Ah. Du calme...
- Je... pardon, mais je dois leur parler personnellement.
Le Héraut semblait inquiet, ce qui la rassurait autant que cela la peinait. Elle respira une bouffée d'air et reprit son calme en un instant.
- A qui ? *ne suit pas bien*
- Chrysaor Osten et le Roy Theodore. Je sais qu'on ne rencontre pas son altesse si facilement
- Je ne peux rien pour vous faire rencontrer le roi.
- Oui, je sais. Alors je veux passer par son bras armé.
- Contactez le chambellan
- Qui est-ce ?
- Le chambellant Thomar. Mais pour Chrysaor, quand voulez vous le voir ?
- Le capitaine Arken a dit qu'il m'arrangerait une entrevue avec le chevalier royal.
- Oui, c'est assez facile.
- Bénie soit la lumière pour cela. *soupire*


Elle avait eu la chance de rencontrer Arken, le capitaine de la milice, assez rapidement, sur les bons conseils de RedSyllivan, un garde royal qui s'était montré très courtois et compréhensif malgré son entêtement à ne rien lui révéler, encore bouleversée par son arrivée mouvementée et méfiante de tous.
Le capitaine avait semblé la prendre au sérieux, même si, encore une fois, elle ne pouvait se permettre de lui en dire trop. C'est grâce à lui qu'elle avait obtenu l'entretien tant désiré et lorsqu'elle lui avait fait part de son désir ardent de rejoindre la garde royale ou, à défaut, la milice de Havre-Clair, il lui avait assuré qu'il la recontacterait quand une place se libèrerait, les effectifs limités ne le permettant pas pour l'heure.



- Enfin, si votre affaire est importante. Précisa Kehldarin
- Je lui en ai dit suffisamment pour justifier cette rencontre
- Sinon il a des occupations, lui aussi.
- Elle l'est, vous pouvez me croire.
- Dites m'en un peu plus...
- Je peux vous en dire un peu plus, sans toutefois entrer dans les détails.
- Les détails ne comptent pas
- S'il y a une personne de confiance en ce royaume avec Chrysaor, c'est bien vous.
Il soutint son regard, empli d'admiration dans un silence géné. Elle reprit :
- Bien... mieux vaut parler doucement, les murs ont des oreilles. *baisse le ton*
- je vous ecoute.
- Je viens avertir le Roy d'un complot à son encontre.
- Un complot ? C'est impossible, le dernier a échoué dans le sang.
- Avant tout, je dois préciser que je viens d'Angelus, je suis arrivée en ces terres il y a quelques heures à peine. Je ne connais rien ici mais je ferai ce qu'il faut pour protéger le royaume.
- Personne ne serait assez fou pour braver la garde et les mages royaux.
- Pourtant si.
Il acquiessa en silence, la laissant poursuivre.
- Vous connaissez les relations entre Angelus et Goldmoon je suppose. Elles sont paisibles en ce moment
- Oui, tout a fait paisibles, rien ne nous sépare plus depuis la guerre. Si vous venez d'Angelus, pourquoi vous intéresser au roi de Goldmoon ?
- Je veux le bien de nos deux royaumes et je veux servir votre Roy autant que le mien. Je ne veux rien d'autre que paix et justice, croyez moi.
Elle reprit une profonde inspiration avant de retrouver le fil de l'explication :
- Et nos dirigeant s'assurent que la situation reste ainsi, avec sagesse et raison.
- Oui.
- Cependant, le complot serait le fait d'un groupe indépendant...
- Qui en veut au roi? des Angeliens?
- ... pourtant assez organisés pour être dangereux. Oui, des Angelusiens. J'ai heureusement un petit délai, qui me permet de m'organiser pour pallier à cette situation dramatique.
- Et quel pouvoir auraient-il en Goldmoon ?
- Ils peuvent s'infiltrer, peut-être le sont-ils déjà. Et ils peuvent aussi venir, ils sont mages comme mon père.
- Oui, sans doute, mais de là à pouvoir surmonter la garde et les mages...
- Ai-je parlé d'un assaut frontal ?
- Non, c'est vrai.
- Je peux vous parler rapidement de mes intentions.
Encore une fois, il acquiessa d'un regard.
- Je connais assez les dirigeants pour savoir à quoi m'en tenir. Aussi je sais que l'habit ne fait pas le moine mais une bonne prestence assure la crédibilité. Je ne parle pas que de vêtements bien entendu.
- C'est vrai.
- Mais aussi d'image et de réputation.
- Mais où voulez vous en venir?
- Je ne serai jamais écoutée dans ces guenilles et surtout, en étant nouvelle ici, sans aucun éclat ni prestige. Je dois aussi pouvoir voyager à la capitale. J'ai contacté l'ordre de la lumière afin d'y trouver assistance.
- Ah, je ne savais pas. Qui avez vous vu ?
- J'ai rencontré messire Baxton, un jeune homme charmant. *bref sourire*


Elle avait passé quelques temps avec lui en vérité. De plaisantes journées d'entrainement et de discussion. L'homme était intéressant et brillant, d'une maladresse attendrissante dans ses tentatives de séduction, mais toujours drôle et galant.
Elle était sur le point d'achever un autre de ces parasites gobelinoïdes, prés du pont lorsqu'ils se virent pas la seconde fois. Toujours souriant, il vint à elle, la gratifiant de la douce lumière d'Artherk que savait si bien répandre sa main, la protégeant ainsi des assaut infatiguables qui se heurtèrent cette fois à la morsure plus vigoureuse du tranchant de sa hache, broyant la chair et les os en un ultime claquement d'air. Essuyant le sang jaunatre qui maculait son visage aprés une journée d'effort et de lutte, elle lui rendit un large sourire, ravie de trouver enfin une compagnie plus agréable que celle des jeunes aventuriers qui tentaient régulièrement leur chance en ce lieu, qu'ils soient guerriers, archer, mages en devenir ou tout simplement rodeurs, voleurs parfois.
Depuis quelques heures, son armure lui pesait, sous la canicule, aussi fut-elle aussi grandement soulagée de rececoir des protections magiques.
"Je pense que je pourrai me passer de cela avec ta magie !" Lança-t-elle joyeusement, dégraffant rapidement les attaches de sa cuirasse pour la jeter à terre, se dévoilant, sans gène apparente. Les jambières de cuir suivirent le même chemin et n'eut pas à fouiller sa besace bien longtemps pour en sortir le corsage et la jupe froisées qui, quoique peu esthétiques, lui procureraient une bien meilleur aisance.
- C'est déjà mieux.
- *grand sourire* En effet, c'est bien mieux. Répliqua Baxton, ne parvenant pas à la quitter des yeux.
- Allons à un endroit moins fréquenté. Suggera-t-elle d'une voix assurée, s'amusant des conclusions hâtives qu'il pourrait tirer de la proposition.
- Tu es... *se gratte la tête* Très séduisante *un peu géné*
- Merci. Répondit-elle simplement, souriante. Tu es plutôt avenant aussi je dois dire.
Soulagé de ne pas l'avoir offusquée, il reprit légèrement confiance en lui et la remercia.
Son regard vif et déterminé se teinta toutefois d'une certaine tristesse lorsqu'elle annonça : Je ne pourrai pas entrer dans la milice hélas.
- Dis moi... Bien que tu aie l'air, euh... jeune, es-tu fiancée ? Enchaina-t-il sans vraiment entendre ce qu'elle annonçait.
- Mmm non, pas encore. *feignant la surprise*
- *Toussote* Pourquoi non ? Demanda-t-il pratiquement en même temps, pour la milice donc.
- L'effectif est au complet pour la milice *pragmatique*
Tout en parlant, il décimait des ordres de gobelins, de façon désinvoltante, à grand renfort de vagues de flammes. Dans le même temps, elle le voyait aussi bénir et protéger par ses pouvoirs les guerriers qui s'exerçaient encore en cette fin d'aprés midi.
- Ceci est mon rôle de membre de l'Ordre de la Lumière. Lança-t-il fierement, pour répondre à son interrogation tacite.
- Il faudra que tu m'en dise plus sur cet ordre
- Que veux-tu savoir ?
- Je souhaite servir le royaume et faire preuve de ma loyauté envers le Roy. Mais je veux avant tout servir la justice et la lumière alors... Disons, tout ce que tu pourras m'en dire.
- L'Ordre de la Lumière, c'est un groupe d'une vingtaine de personnes comme moi... Jeunes, beaux, intelligents et séduisants. *rit* Non, je blague.
- *Rire franc* Eh bien, quelle équipe en effet.
Il continua sans se démonter :
- Nous servons la Lumière. Nous protégons le peuple et lui rendons service.
- Un idéal noble !
- Nous combattons les ténébres
- Et vous priez Artherk, c'est bien cela ? C'est dans son temple que je suis arrivée ici.
- Oui.
- *Sourire satisfait*
- Ai-je l'air de servir Ogrimar ? Quoiqu'avec ce sort de flammes *sourire malicieux* Mais la puissance n'entraine pas forcément le Chaos...
- Oui, bien sûr. Les plus grands chevaliers sont ceux qui sont au service de la lumière
- Evidemment... *sourit*
- Je vais postuler pour la garde royale !
- Je suis moi-même Garde Royal à l'essai.
- Mais je dois accéder à la capitale pour remplir cette fonction. En attendant, je dois faire mes preuves avant de pouvoir y être envoyée.



- Je vois. Commenta Kehldarin. Il est garde royal a l'essai.
- Il m'a prêté efficacement main forte. Mais j'aimerais ardemment intégrer votre ordre, ou du moins essayer et servir moi aussi la lumière. Ce n'est pas par intérêt mais par conviction, j'en prête serment.
- Attendez, tout se mélange un peu.
- Euh... oui, vraiment désolée.
- Nous sommes un ordre de Goldmoon, pas d'Angelus et nous servons la lumière, pas le royaume ; sauf quand c'est compatible.
- Je sais *n'attend pas plus longtemps* mais je veux aussi devenir garde royale.
- et heureusement ça l'est souvent *pour lui même*
- Pour servir le royaume et la couronne !
- vous avez de l'ambition.
- Je ne peux pas être milicienne... C'est un drame.
- *un peu amusé*
- Sir Arken m'a dit que les effectifs sont complets.
- Ils le sont, oui.
- J'ai le coeur vaillant et je suis sûre que je peux faire mes preuves. Je ferai tout ce qu'il faut pour ça, au péril de ma vie *légèrement exaltée*
- Dans ce cas il faudra que vous en parliez avec Chrysaor.
- Oui mais je dois voir la capitale !
- Mais pour l'ordre de la lumière... vous avez trouvé la bonne personne.
- *sourire radieux* Je m'en doutais, vous êtes le héraut d'Artherk non ?
- oui, c'est celà.
- Merveilleux !
- Pourtant je dois vous dire que nous n'admettons pas n'importe qui.
- Oui, je m'en doute, mais je saurai me montrer digne.
- Si vous avez un peu de temps, je pourrais vous entendre.
- J'ai tout mon temps, quand commençons nous ? Comment faire mes preuves ?
- Premièrement nous avons mis en place des entretiens.
- Je vous écoute *ne le quitte pas des yeux*
- Dites moi déjà ce qui vous attire dans notre ordre
- Je veux servir la justice et la lumière. Et je veux défendre le peuple de Goldmoon, contre les assauts de l'obscur
- Nous n'avons pas la prétention de croire que nous sommes les seuls à servir la justice et la lumière, ni à lutter contre les tenebres.
- Mais vous le faite de façon admirable. Les plus grands chevaliers sont ceux qui servent la lumière, les coeurs les plus vaillants.
- C'est très aimable


Le mal prend des formes étranges parfois. Comment ne pas se reconnaitre ce visage, qu'elle avait déjà croisé deux fois sur des avis de recherche : Alyssa Sylrus, la catin d'Ogrimar, plus perverse et cruelle que tout autre. Elle aurait voulu la faire passer par le fil de sa lame, sans autre forme de procés mais elle préférait que justice soit fait, qu'elle comprenne peut-être ses fautes, avant d'expier, que ce soit dans une geôle ou sur un bûcher. Lorsqu'elle l'avait aperçue, arpentant gaiement le chemin, non loin du pont des Gobelins, elle s'était saisit d'elle sans ménagement, stupéfaite à l'idée qu'une telle impunité fut possible, et l'avait trainée à la capitainerie, cette garce au visage d'ange et à la voix d'enfant, sanglotant presque dans l'espoir de sussiter une pitié dont elle n'avait su faire preuve lorsqu'elle tourmentait ses innocentes victimes. Oh oui, la ressemblance ne faisait aucun doute excepté... les ailes. Elle ôta le haut de la robe, à la recherche de cicatrices mais ne trouva que le tatouage, large fresque à l'effigie d'un dragon dont l'affiche faisait mention. "Les dieux peuvent enlever les ailes" avait dit le chavalier de la lumière. Ainsi le sombre avait révoqué celles de cette pêcheresse, sans doute dans le but de la voir se fondre dans la bergerie.
Alyssa protestait toujours, clamant son innocence avec une volonté fléchissante. Mmm, elle céderait bien assez tôt. Elle la laissa aux bons soins de la milicienne Tenessia, qui regagna la capitainerie à ce moment, et prit le relais de l'interrogatoire, sans vraiment prendre le temps de se surprendre de l'intrusion. Mais le butin en valait la peine. Elle ne sut jamais qu'elle avait été relâchée le jour même, ni qu'il y avait eu méprise sur son identité. Peu importe du moment que justice est faite.



Aribeth Clar

Au service de la lumière (2/2)

Par Aribeth Clar le 23/8/2002 à 21:08:25 (#2015081)

- Mais vous avez dit vouloir le bien de nos deux royaumes ? Reprit Kehldarin
- *Reprend son calme une nouvelle fois* Oui, c'est tout à fait vrai.
- Et le problème est que nos membres doivent être loyaux à l'ordre en premier lieu
- Je ne comprend pas. Ce n'est pas un problème.
- Si par malheur le royaume et l'ordre n'étaient pas d'accord, que feriez vous?
- Eh bien je ferai ce qui me semble juste. Je sers le bien avant la couronne, bien entendu. Mais le Roy fait ainsi également. S'il devait s'écarter de la voie du juste, il aurait à en répondre au nom de la lumière. Mais ça n'arrivera pas, alors c'est sans problème. *large sourire*
- Vous avez eu le temps de passer dans notre sanctuaire ?
- Oui, rapidement. Je brûlais de vous rencontrer avant tout.
- Parceque nous n'admettons que ceux qui se reconnaissent dans nos règles.
- Rappelez les moi.
- Nous avons quatre valeurs primordiales.
- *ecoute avec attention*
- Humilité, d'abord. Un membre de l'ordre ne doit pas se poser en sauveur de l'humanité. Même si nous y contribuons tous.
- Je sais que je ne suis pas infaillible, mais je fais de mon mieux.
- Sagesse, ensuite, ou plus précisément tempérance et prudence. On ne doit pas faire n'importe quoi, et réfléchir.
- Eh bien, je me crois assez sage, même si je suis assez... enervée ce soir pour des raisons que vous comprendrez sûrement.
- Puis viens la bravoure, le courage.
- Je crois en ces vertues plus qu'en toutes autres !
- C'est la force et la volonté nécessaire à aider son prochain.
- *Hoche solennellement la tête*
- Et enfin la droiture, ou la fidélité à sa parole et à sa conscience. Dans l'ordre nous essayons de développer ces quatre vertues.
- *Sourit* C'est parfait. Je pense être en conformité avec tout cela Messire. Je dois vous le prouver je suppose. J'y suis prêtes ! *prête à se lever*
- Attendez, ne soyez pas trop impatiente.
- Non, bien entendu *se rassied plus confortablement*
- Je vais aussi parler de nos actions.


Suite à cet entretien, ils étaient descendus dans les sous-sols du temple d'Artherk de Havre-Clair, à une rue de la capitainerie. Quelques marches les avaient menées au premier niveau des caves, dont elle s'était grandement étonnée de l'insalubrité. Visiblement, le mal était si puissamment implanté que les premières tentatives d'aménagement s'étaient soldées par des échecs et elle devinait à présent qu'ils avaient accepté cette fatalité avec philosophie, en en faisant un lieu d'entrainement privilégier pour les jeunes aventuriers, et à l'occasion un lieu de teste pour des personnes comme elle.
Elle anticipait sereinement l'affrontement, confiante dans le pouvoir de la lumière qui habitait son coeur, aussi suivit-elle gaiement le chevalier à travers les corridors lugubres, suintant une brume poisseuse qui vint vite à bout de sa torche, l'obligeant à suivre la lumière de son guide pour ne pas s'égarer dans le dédale.
La conversation les avaient menés aux rôdeurs et autres vagabonds qui arpentaient le lieu lorsque leurs pas les menèrent face à l'un deux. Mais c'était plus qu'un simple rôdeur, elle en eut la certitude lorsqu'elle aperçut l'ombre fuyantes de ses larges ailes de corbeau, se détachant dans la penombre, face à un mur tout aussi noir d'une crasse ancestrale.
L'homme peignait, debout face à sa toile, impassible, sous les yeux de celle qui pouvait être son modèle, ou simplement sa concubine : fine et gracieuse silhouette voilée des pieds au visage.
- Et lui ? Demanda-t-elle à Kehldarin, dans la continuité de leur discussion. C'en est un non ?
- Un dormeur... C'en est un.
- Alors il faut le combattre ! *se saisit de la hache dans son dos* Je m'en charge *serre les dents*
En un instant, elle était sur lui, chargeant avec toute la vivacité que lui octroyait son expérience dans le métier des armes. Le Nephlim resta impassible alors que l'air se fendait sous la lame, balayant l'air au dessus de lui afin de prendre l'élan nécéssaire au coup, pas plus qu'il ne broncha lorsque Kehldarin cria : "Attendez !"
- Mais c'est un démon !
- Gardez votre jeune chiot Kheldarin. Souffla l'homme avec mépris.
- Ce n'est pas un chiot. Murmura Kehldarin, vaguement mal à l'aise.
- Retire ça chien d'Ogrimar ou j'en découdrai dans le sang !! Grondra-t-elle, se contenant à grand peine de charger de nouveau.
- Je peint et ne causerai aucun trouble. Répliqua-t-il avec un calme et une assurance qui fit encore monter sa colère d'un cran. Mais si je ne dois plus venir en paix dites le moi...
Kehldarin posa une main apaisante sur l'épaule de la jeune, lui intimant de se reprendre, tandis que la femme voilée semblait toujours écouter avec attention. Artherk sait ce quelle abjection ou difformité elle cachait sous ce tissu mais le bref reflet bleuté qu'elle aperçut au hasard d'un mouvement suffit à lui en ôter la curioté.
- Garde ton voile catin d'Ogrimar, qu'il te protège de ma fureur. Murmura-t-elle pour elle même. Doit-on le laisser ainsi ? Je pensais que non. Demanda-t-elle, à voix haute cette voix.
Le murmure du chavalier, par contre, ne lui était qu'adressé :
- Non. Mais il est très fort et j'apelle du renfort
- Mais vous l'êtes bien plus encore. *Le regard brillant d'une ferveur qui prit momentanément le pas sur la colère*
- Baal. Reprit Kehldarin d'une voix plus forte.
- *un pinceau a la main* Oui?
- Vous savez que vous êtes indésirable en ce terres
- Ce sont des catacombes et ne causes aucun tort. Je peint tout simplement, ne veux etre deranger et ne derangerais pas.
- C'est ici la baronnie. Si vous voulez peindre, il y a de beaux paysages chez Mordenthal.
- Et votre présence ici est passible de mort. S'immisca Aribeth.
- Kheldarin, vous me connaissez, je ne ferai pas de trouble si je vous le dit.
- Comprenez que j'y suis obligé.
Aribeth était stupéfaite par la douceur avec laquelle le chavalier Kehldarin expulsait ce démon, s'excusant presque de devoir le faire, mais elle lui faisait néanmoins confiance pour gérer cette affaire. Son attention se reporta sur le tas de tissu qui tentait d'intervenir, d'une voix exagérément contrôlée et douceureuse. Elle marmona quelques mots à travers l'étoffe, que la guerrière ne prit pas la peine d'écouter, se tournant de nouveau vers le Nephilim, toujours buté et imperturbable.
- Dites moi Kheldarin... Que preferez vous ? que je m'enfuis et aille tuer quelqu'un? ou alors que je peigne ici car nous nous resumerons a ces deux choix...
Quelques mots furent échangés encore avant que Baal n'ajoute, presque ironiquement :
- Tu as ma parole, je ne tuerai personne.
- Aucune importance chien *le regard dur* Quitte ces lieux au nom de la lumière !
Kehldarin se crispa mais réagit rapidement, avant que la situation ne dégénère :
- Du calme. Tout va rentrer dans l'ordre.
- Je suis calme *détache bien les mots*
- Et Baal va quitter les lieux. *d'une voix plus ferme*
- Oui, tout va rentrer dans l'ordre lorsque son sang aura coulé ! Lâcha Aribeth.
- Est-ce ainsi que parlent les serviteurs de la lumière ? Demanda Lysanda de sa voix qui n'avait assuremment qu'une apparente innocente, son coeur étant vraissemblablement déjà souillé par les maléfices de celui qu'elle fréquentait.
- Je doute jeune fille que ton pouvoir lumineux soit aussi fort que mon don des ténèbres alors cesse tes inepsies lorsque je parle a tes ainés.
- Mais le chevalier de la lumière est avec moi. Répliqua-t-elle aussitôt, sans se départir cette fois de son calme retrouvé.
Baal fixa sur elle un regard dur, à son tour, mais ce fut d'une voix toujours suave qu'il s'adressa une dernière fois au Héraut d'Artherk, avant de disparaitre :
- Maintenant, comme vous le savez Kheldarin, nous ne pouvons vraiment nous tuer, pour des raisons que vous connaissez. Je vous souhaite donc bonsoir.
Kehldarin se détendit, laissant enfin échapper un soupire de soulagement. L'exploration de crypte s'offrait encore à eux, de même que le combat contre le démon, un défi qui s'annonçait passionnant, et qu'elle eut le bonheur de remporter sans trop de mal, plongeant sa lame profondément dans les entrailles impures de la bête, dont le sang s'écoula alors qu'elle proférait d'ultimes et vaine menaces. Pitoyable insecte. Peut-être trouverait-il la paix si la lumière pouvait un jour éclairer un coeur aussi noir. La lutte contre le mal... elle se souvenait parfaitement des paroles du chevalier à présent.



- Je vais aussi parler de nos actions. Il y a d'abord la miséricorde de la lumière. Commença-t-il. Notre raison d'être. Nous venons en aide aux gens sur les routes du royaume, du mieux que nous pouvons.
- Je le ferai aussi, oui, tel est bien mon souhait.
- Et la deuxième est la lutte contre le mal. En particulier l'Haruspice.
- Cette lutte, je l'ai déjà déjà commencée.
- Vous m'avez dit être la fille de Liurn Clar
- Vous le connaissez le suppose.
- Je l'ai vu une fois, brièvement. Vous connaissez donc le royaume
- Mais je ne suis pas d'ici, c'est la première fois que je viens. J'ai été conçue en Angelus, et n'avais jamais mis mes pieds ici avant aujourd'hui. Un voyage de mon père... en rapport avec la guerre peut-être.
- Pourtant vos habits montrent une certaine experience, déjà.
- Oui, Sir Baxton a fait merveille. Qui plus est, je servais comme garde royale pour la couronne d'Angelus avant de devoir venir ici. J'ai déjà une bonne expérience dans ce domaine.
- D'accord. Avez vous comencé à combattre le mal en ces terres ?
- J'ai lutté âprement contre les créatures qui assiègent cette ville
- Je pense au démon Balork.
- Un démon ?!
- Il vit sous le temple, tous les membres de l'Ordre de la lumière ont dû le vaincre.
- Alors je le vaincrai. *déterminée*
- Bon. Une dernière question : que savez vous de notre royaume, si vous arrivez juste ?
- J'ai beaucoup parlé à Halam l'aubergiste, et j'ai surtout beaucoup lu.
- Les dieux, les ordres...
- Je crois connaitre les ordres et le dieux, ou au moins le principal. Ainsi que quelques personnes notables ici.
- parlez m'en un peu
- On m'a parlé de vous, du capitaine, du baron, du scribe, de la duchesse. Je suis bien informée *large sourire*
- Le scribe ? Vincent Tremere?
- Oui, on dit qu'il aide souvent les nouveaux arrivants. Mais je n'ai pas encore pu le voir
- *Etonné* Si j'étais vous je me méfierai de lui.
- J'y penserai alors. Si vous le désirez, je peux aller défaire la créature sous le temple ! *Contenant mal son impatience*


Mais les démons ne se terrent pas toujours dans les cryptes et les catacombes, certains se mèlent à la foule, s'insinuant dans des lieux pourtant aussi protégés que Havre-Clair, présences insidieuses et discrètes, mais décelables, et qu'elle n'avait pas la moindre envie de laisser impunies. Elle avait suivi le couple de Nephilms depuis la place où elle attendait Messire Llwyt, recruteur officiel de l'ordre, venant lui annoncer en personne le plus heureux évènement depuis son arrivée sur Goldmoon, mais aussi répondre à ses dernières questions.
L'homme comme la femme étaient vétus de lourdes cuirasses de plates dont émergeaient leurs ailes, noir et sang, symbole grossier et hideux de leur pacte impie. Elle gardait en tête ce que lui avaient dit Kehldarin et Arken. Elle avait une idée assez précise des visages des principaux hors la loi recherchés, qu'ils soients Ogrimariens ou Haruspiciens et n'attaquerait pas avant de connaitre leur identité.
Elle les suivit durant quelques centaines de mètres, préférant intervenir dans un endroit calme et désert si cela venait à s'envenimer. Ces fous étaient parfois capable de déchainer aveuglément leur magie malgré les foules. Mais sa filature ne mit pas longtemps à être découverte. C'est la femme, Heloïse qui s'arrêta, et se tourna vers elle, la fixant à travers le heaume sans expression. Azaël imita son geste l'instant d'aprés et tout deux s'approchèrent d'Aribeth, tels des vautours ou des prédateurs.
La situation était critique, mais pas désespérée, et elle comptait sur le pouvoir de la lumière, d'une foi qui donna force et assurance à sa voix lorsqu'elle leur ordonna de décliner leurs identités et de se défaire des casques. Leur réticence, leur refus même, était un signe évident de leur culpabilité. Bien campée sur ses jambes, prête à toute réaction violente ou fourbe de leur part, elle réitéra son ordre, serrant plus fermement le manche de sa hache, dont le tranchant brillait maintenant à la lumière de l'aube d'un éclat menaçant. Rien ne montrait toutefois dans leur attitude qu'ils se sentaient menacés. La supériorité numérique les faisant croire à une victoire facile. C'est à ce moment que Llwyt apparu, juste à temps sans doute. Même en présence d'une homme à la puissance si évidente, ils poussèrent la folie jusqu'à refuser encore, les raillant avec une véhémence qu'elle ne pouvait laissée sans réponse. Les mots qu'elle Jeta au visage du Nephilim le firent enfin sortir de cette impassibilité feinte, et il réclama un duel pour laver son honneur. Parfait. Llwyt y semblait farouchement opposé, au point de s'interposer entre les combattant s'il le fallait mais les antagonistes étaient déjà lancé l'un contre l'autre, faisant claquer les plaques et teinter l'acier, au rythme de la danse de leurs lames. Tantôt gracieuse ou fébrile, cette danse de mort ne semblait toutefois mener à rien, visiblement plus habile et expérimenté, Azaël prenait souvent l'avantage, un avantage que compensait le poids de son armure, lorsqu'Aribeth virvoltait de côté, glissant sur son flanc des assauts qu'il avait grand peine à esquiver. Elle commençait à croire à la victoire, sans rien perdre de sa concentration, lorsque l'arme de son adversaire trancha l'air dans un sifflement aigue, auquel se méla comme une déflagration. Explosion sonore, du bois, craquant sous la puissance du coup avant d'exploser en poussière et copeaux, ne laissant intact que l'arceau de métal de son bouclier, qui sauva le bras. L'arme d'Aribeth s'était levée, au même moment, aussi n'eut qu'elle plus qu'à l'abattre pour porter peut-être le coup fatal.
Même la lourde cuirasse ne put amortir la violence de l'impact, brisant le bras qu'Azael venait d'interposer, crissant entre les plaques jusqu'à répandre son sang. Elle ne savait pas vraiment s'il l'avait frappé du poing ou du pied mais elle se retrouva au sol, deux mètres plus loin, la main crispée sur du vide, la hache reposant à présent aux pieds de son ennemi. Se redressant d'un bond, elle chargea de plus belle, esquivant un nouveau de coup de taille pour venir se placer au contact. A ses gestes, presque distrait lorsqu'il l'envoya de nouveau au sol, elle sut que la fièvre du combat laissait place à l'amusement. Un instant même, elle crut qu'il pousserait le vice jusqu'à l'épargner, mais il n'en fit rien. Elle n'eut le temps que d'écarquiller les yeux lorsque la lame plongea vers sa poitrine, activant sa pierre alors qu'elle traversait les chairs en direction du coeur.
Irrémessible affront d'un homme dont elle ne connaissait même pas le visage.



Kehldarin répondit à son empressement d'un sourire chaleureux :
- Je viendrai avec vous, dès que vous m'aurez parlé de ce que vous savez du royaume.
- Oui, bien sûr, que voulez vous savoir sur ce que je sais ? Je connais les clergés et la majorité des groupes je crois. Ogrimar, l'Haruspice, les ennemis. Mais aussi Syl, Sélène, L'ordre de la lumière, Brehan aussi et Iago. Il y a aussi les enfants de la nature et les lames.
- *Apparemment satisfait* Oui. Que pensez vous des lames ?
- Je pense que ce sont des mercenaires et des hors la loi qui devrais je joindre à la Garde dans ses efforts plutôt que de semer chaotiquement le trouble sur les routes. Pour les Sylliens et le Selenites, je ne les aime pas vraiment non plus. Les Brehannites sont sots et les Iagonites ne pensent qu'à l'argent.
- Ne jugez pas si vite *sourit* n'oubliez pas la sagesse vient de la reflexion.
- Il reste les Ogrimariens, qui sont des suppots de démons et les Haruspiciens, qui sont aussi mauvais que la créature qu'ils vénèrent.
- *aquiesce* Vous pouvez me donner un nom de personne dans chacun de ces groupes?
- Euh.. je pense oui. Sélène, il y a Arken apparemment. Pour Brehan *réfléchit* Bardiel Wyld je crois. Chez Syl, c'est Corwyn, pour les Ogrimariens, il y a Feltorn et Leank chez les Haruspiciens. Pour Iago, je ne sais pas trop. Ils existent encore ? *léger mépris* Ai-je bien répondu ?
- Tout à fait oui *souriant* Pour Iago, je vous excuse, c'était un piège *rit sous cape* Vous connaissez les rédempteurs ? Ils ressemblent beaucoup à l'ordre de la lumière, pour eux la sagesse est primordiale ainsi que l'humilité et la droiture mais pas la bravoure.
- Ils ne font donc rien ?
- Rien je ne dirais pas ça mais ils someillent beaucoup, je crois.
- Je préfère votre ordre, il se mèle vraiment des tourments du peuple.
- Nous essayons, oui.


Une heureuse nouvelle ne vient jamais seule, et c'est le même jour qu'elle apprit qu'elle était acceptée dans la milice et dans l'Ordre de la lumière. Dame Tenessia lui transmit la décision d'Arken, de l'intégrer comme milicienne à l'essai, qui la mènerait à ce poste au terme d'une période probatoire. C'était peut-être un premier pas vers la garde royale, ou peut-être resterait-elle milicienne, maintenant que la disgrâce du Roy sur la ville était levée. Sa première ronde avec Sharantyr, également milicienne à l'essai et Tenessia se passa fort bien, malgré la faiblesse qui l'accablait encore, au lendemain de sa défaite contre l'ailé, et cela malgré les bons soins des prêtres d'Artherk.
Elle s'était vite attachée à Tenessia, sachant qu'elle trouverait en elle une amie de valeur, fidèle à sa paroles et ses valeurs. Valeurs qu'elles partageaient en grande partie. Elle était ferme et déterminée, refusant de sacrifier son devoir à des maux de faible importance, vigoureuse et intégre. Oui, la carrière de milicienne s'annonçait plaisante.

L'ordre de la lumière avait également enfin accedé à sa demande et lui donnait une réponse positive. Elle en aurait presque pleuré de joie, avide de remercier avec chaleur ceux qui l'avaient aidé à y parvenir. Selon les mots de Dame Reza, la réponse avant tardée en raison des réticences de certains membres, la jugeant "trop parfaite". Voilà maintenant que la pureté amenait le doute. Le royaume devait vraiment aller mal pour que pareilles craintes puissent s'éveiller.
Désormais, elle était décidée à servir la lumière avec fermeté et inflexibilité. Nulle doute qu'il y avait à faire.



- Quelle est la position de l'ordre de la lumière vis à vis des créatures ailées que j'ai vu dehors ?
- Ces créatures sont des séraphes
- J'ai vu une certaine Dame Leylia, mais Arken m'a dit qu'elle n'était pas Ogrimarienne. Pourtant Halam m'a dit que si.
- Les seraphes d'Artherk, qui portent des ailes blanbches, et d'Ogrimar, qui ont des ailes noires
- Il m'a dit qu'ici, les ailés étaient des suppots d'Ogrimar si leurs ailes étaient sombres
- Les séraphes d'Ogrimar ne sont pas forcément Ogrimariens
- C'est étrange
- Et ceux d'Artherk pas toujours des fidèles d'Artherk.
- Comment est-ce possible ?
- Les ailes sont la preuve d'un pacte qui donne de la puissance. La puissance des dieux a créé les séraphes mais ils ne s'inquiètent que de puissance, pas de croyance.
- Quelle confusion. Pourquoi ne pas leur ôter les ailes si elles ne correspondent pas à leurs convictions ? *sans s'émouvoir à cette idée*
- Les dieux peuvent enlever les ailes, pas les humains.
- La dame en question était plutôt courtoise pourtant.
- Je connais Leylia. Elle est très bien, son pacte avec Ogrimar lui a été infligé.
- Ah, je vois. Je me demandais aussi, comment entre-t-on dans l'ordre donc ?
- Après les entretiens.
- Et comment puis-je les passer ?
- Vous en passez un, actuellement *rit*
- *ouvre la bouche et la referme* Ah... oui, c'est vrai. Qui sont les autres recruteurs ?
- Llwyt Ladd, Mere T Reza, Eleonore T, Minst Feals et ensuite, en auxiliaires : Morgane et Jean Broviel. Les quatre premiers sont les principaux.
- *se concentre pour tout retenir* Merveilleux, je les verrai. Seriez vous favorable à mon entrée ?
- Oui.
- Magnifique ! Merci beaucoup.
- Mais je ne prend pas la décisions eul
- Oui, je comprend tout à fait.
- Je vous accompagne sous le temple pour combattre Balork ?
- Brillante idée *se lève d'un mouvement souple*
- Après vous demoiselle.


A genoux devant l'autel d'Artherk, la jeune femme avait prié son dieu de longues heures, le remerciant des bienfait dont il comblait son coeur. L'euphorie avait laissée place à la séreinité, les larmes de joie avait roulé jusqu'à un sourire qui n'était plus. Il laissait place à une moue songeuse, se crispant parfois à l'évocation d'un souvenir. Les yeux clos, elle avait prié son dieu de la purifier de ces tourments, comme il y parvenait toujours. Mais au terme d'une si magnifique journée, l'angoisse de la perte se faisait plus impérieuse encore. La prière ne s'adressait plus à Artherk maintenant, elle cherchait une ombre, d'abord autour, puis en elle même, lui adressant une requête muette, presque suppliante. Puis vint le sommeil, une nuit de vide dont elle ne garderait aucun souvenir. Tant mieux... elle rêvait rarement de lumière.


http://membres.lycos.fr/lanala/aribeth.jpg

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Aribeth Clar
Fille du mage Liurn Clar
Milicienne à l'essai au service de la lumière.
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Par Khaelon Lloth le 24/8/2002 à 3:03:04 (#2016812)

*Lit avec plaisir ce texte plein de surprise et de talent.*

Ce que je crois etre un nouveau personnage parcourant Althéa est bien parti pour apporter un rp tres interressant au serveur.
J'espere pouvoir en lire plus.:)

Par Gabriel Thylin MSF le 24/8/2002 à 15:16:30 (#2018831)

:lit: C'est long mais c'est bon :) un veritable plaisir a lire :merci:

Par Gengis Khan le 24/8/2002 à 19:42:49 (#2020021)

*prend note*

Par Azaël Lloth le 26/8/2002 à 6:21:51 (#2027687)

:lit: *Hop*:)

Par Itana Tilae le 26/8/2002 à 10:22:11 (#2028241)

*ample sourire*

Par Kehldarin Osten le 26/8/2002 à 13:09:01 (#2029383)

*se souviens avec plaisir*
*comprend un peu mieux*
*attend beaucoup du futur*

Par Aribeth Clar le 31/8/2002 à 17:42:16 (#2068266)

Je me permet un petit up

Par Leylia le 29/9/2002 à 9:15:24 (#2252655)

:lit: *remonte ce si joli post* :) :rolleyes: :chut:

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