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Exister [RĂ©demption] :
Par Khyok le 18/8/2002 Ă 19:39:23 (#1980236)
Nous tenterons ici de définir et de démontrer que l’Homme peut vivre par soi même et qu’il renferme tout ce dont il a besoin pour vivre, survivre et trouver le salut. Nous tenterons simplement de montrer que l’Homme existe de par lui-même, et lui seul, et qu’il expose par ses actes et ses convictions ce qu’il voudrait que soit l’Humanité. Et aussi, de fait, qu’il tente de transposer ses idéaux, son idéal humain, dans des Puissances soi-disant Supérieures, qui sont donc seulement ce que l’Homme renferme, la transposition des désirs profonds et communs à une partie de l’Humanité.
Exister. N’est-ce pas là ce à quoi l’Homme aspire dès sa naissance ? Dès son premier souffle, l’Homme est, il vit en tant qu’être unique compris dans une communauté ; il renferme déjà tout ce dont il a besoin pour vivre ; après, à lui de s’en servir, et aux autres de l’aider à se forger. Après, à lui, à partir de cet être, de devenir ce qu’il souhaiterait être, de par ses actes et son comportement, l’Homme fait de son devenir, son être. Il construit son idéal.
Et par ses actes et ses convictions, par lui-mĂŞme, de fait, lÂ’Homme tente de construire ce quÂ’il aimerait tant ĂŞtre, cet Ă©tat plus ou moins final quÂ’il atteint Ă son dernier souffle.
Et par là , il tente de même de montrer à l’Humanité ce qu’elle " doit être ". L’Homme par ses actes tente de montrer à tous ses semblables ce qu’ils devraient faire, en bien ou en mal d’ailleurs. Sa seule subjectivité le guide, par là j’entends qu’il agit comme il lui semble qu’il devrait agir, en dehors des conceptions extérieures inventées ou héritées par ses semblables.
Accepter une autre manière de penser (au sein de sa communauté) inclut donc que l’on considère une personne comme étant notre égal, et non comme un cas unique et isolé parmi une multitude. C’est ce que l’on appelle la Tolérance, le respect d’autrui.
Si l’on considère donc que l’Homme dès sa première inspiration sait ce qu’il est et décide de ce qu’il veut devenir, quel besoin a-t-il de se chercher dans le reflet éphémère de Chimères qu’on lui dit supérieures ?
À ce moment, ne cherche-t-il pas simplement à mieux se comprendre dans son propre reflet ? Ne trouve-t-il pas des réponses qu’il renfermait déjà avant même de poser ses questions ?
De là , nous pouvons donc dire que les Dieux, ou ce que l’on appelle pareillement, ne sont que le reflet des tourments et des réponses contenues dans le cœur d’une Humanité ignorante de sa propre nature. Ne peut-on pas dire que ces Déités ne sont que ce que renferment et projètent les Hommes ? Qu’ils sont ce que nous voulons qu’ils soient ? Et non des êtres omnipotents et omniscients, tout puissants comme nous nous plaisons à le croire ? En d’autres termes, parfaits.
Cela veut-il dire que l’Homme est en soi parfait ? En un sens : oui. On peut dire que l’Humanité renferme cette perfection, dispersée dans le cœur des Hommes. Mais elle renferme aussi ses mauvais côtés, ses vices. L’Humanité en elle-même n’est pas parfaite, mais elle aspire à vivre dans cet équilibre.
Ainsi, ne serait-il pas plus facile pour l’Homme de vivre à travers lui-même, dégageant une image à l’Humanité tout entière, une image vraie (si tant est que la vérité puisse exister au milieu de la subjectivité humaine) de son être.
Et non de par le reflet de ses tourments, qui ne peuvent le conduire en fin de compte, qu’à des désillusions, ou d’autres tourments chimériques. Puisque si l’Homme sait déjà " tout " en son for intérieur, il ne pourra trouver dans ces Dieux qu’une Voie que trop sinueuse et des détours, des épreuves, inutiles ; et des réponses parfois faussées par ses illusions, par cette vision émerveillée d’un Etre qui n’est autre qu’un miroir, une obole ; parfois donc déformante.
En ce cas, si les Puissances Illusoires ne nous apportent rien (enfin, rien de plus), qu’en est-il de cette compréhension de soi-même procurée (Ô combien durement) par ces Voies semées d’embûches ? Si c’est là un bienfait, comment se le procurer ?
Par l’Union. Par une meilleure compréhension de ses semblables, et donc, en fin de compte de soi-même. La Rédemption prône l’Amour, ce lien quasi fraternel qui peut unir les Hommes envers et contre tout. C’est avant tout l’Amour de soi, et donc, par l’acceptation de son existence propre, de ses possibilités et de ses connaissances : l’Amour des autres. Oh, il peut paraître difficile d’aimer un assassin ou un voleur, mais la Tolérance ne nous dicte-t-elle pas de comprendre les actes avant de les condamner, et donc, de comprendre qu’on aurait très bien pu les commettre nous-mêmes ? Un Homme par nature n’est pas plus mauvais que son semblable, à moins que l’on s’arrête à ses actes, que l’on s’arrête à l’image qu’il projète et non à l’Homme même. Il faut donc apprendre à aimer en chaque homme la part d’Humanité qu’il a. Ce lui qui fait qu’il aspire au salut. L’aimer pour lui-même, en particulier, et pour son appartenance à un tout.
L’Amour n’est pas qu’un vague sentiment (indéfinissable et Ô combien savoureux) qui lie deux personnes, mais aussi une même note sur laquelle s’accorde l’Humanité tout entière. Un même ton qui par-delà les barrières de pensées unie les Hommes, aspirant à leur félicité et à la prospérité d’une Humanité aux facettes multiples.
L’Homme existe et ne vit donc qu’à travers lui-même et pour les siens -impliquant donc l’implication d’un acte personnel dans le Destin de l’Humanité – et non pour et à travers les Dieux, ceux ci n’ayant rien à dicter, rien à apporter puisque étant le reflet des attraits combinés de l’Humanité pour certaines de ses " caractéristiques ". Et même s’ils existaient, que pourraient-ils puisque nous sommes déjà tout ?
Une Humanité unie et consciente est donc encline à maîtriser son devenir, à en faire réellement l’image rêvée. Une Humanité dans laquelle s’épanouirait toutes les formes de pensées, tous les penchants spirituels, artistiques, toutes les manières de penser et de vivre. Toutes les manières d’être soi au sein des siens. Et d’être l’égal des autres.
Une Humanité consciente de ce qu’elle renferme peut et pourra modeler son monde à son image, et pour son bonheur. Puisqu’elle est une et tous, liée par l’Amour, dans la Paix.
Paix et Amour vous guidentÂ…
Écrits de Khyok, Juge de la Noire Rédemption, sous un clair de Lune un soir d’insomnies.
Par Khyok le 18/8/2002 Ă 19:41:37 (#1980249)
Si vous avez des critiques ou quoi que ce soit, hésitez pas, ça me permettra d'éfiler mes idées et mes phrases. ;)
Paix et Amour :)
Par Juge Noir le 18/8/2002 Ă 19:45:55 (#1980270)
Peut-ĂŞtre bientĂ´t...
Par Khyok le 18/8/2002 Ă 22:50:59 (#1981193)
Ca permet au moins de remonter le post.
... :chut: :)
Par Hinomura Xes le 18/8/2002 Ă 22:58:13 (#1981227)
Par Hesp Thulip le 19/8/2002 Ă 10:18:18 (#1983305)
Par lunargent le 19/8/2002 Ă 11:29:18 (#1983608)
Et vous savez que nous avons les memes opinions a ce sujet!
Par EvangeL le 19/8/2002 Ă 15:44:33 (#1985303)
Par Veteah Follis le 19/8/2002 Ă 21:26:07 (#1987313)
Merci Khyok...
Par Bintz le 19/8/2002 Ă 21:50:16 (#1987443)
Par Khyok le 20/8/2002 Ă 0:23:44 (#1988154)
Un léger sourire se dessine sur ses lèvres, empreint d'une certaine tristesse acquise auprès de l'intolérance des Hommes.
Aperçoit Melkhen... le salue d'un vague signe de tête, repensant aux pommiers et à une certaine discution.
PS : Hesp, tu es belle, tendre, charmante et digne de respect mais... je te hais. :doute: ;)
Par Muska le 20/8/2002 Ă 0:45:58 (#1988246)
Par lunargent le 20/8/2002 Ă 1:05:55 (#1988321)
Ca va?
J'ai dit que nous avions les memes opinions la dessus, donc que je n'avait pas a approuver ou pas ce texte...
La seule chose que j'ai commentée est le style...
Et tu es peut etre(pour ne pas dire surement) plus redempteur que moi!
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