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L'enfant des flammes...
Par Au coin du feu... le 17/8/2002 à 16:01:57 (#1975105)
Un vieil homme était assis sur la place de lighthaven, parlant à qui veut bien lentendre. Sa voix puissante semble seule vie en cet instant, comme si tout sétait éteint lorsquil a prononcé mot. Ses vêtements sont de simples haillons, mais son visage ferme indiquait une vie assez riche. Il était là, à la tombée de la nuit, regardant les gens passer et rentrer chez eux. Il souriait, amusé et heureux. Il était là, à parler aux passants, sans se soucier quils ne lécoutent ou non
Vous navez pas de peur
ou très peu. Point de peur commune, pas de lâcheté à cacher. Rentrez chez vous bonnes gens, ne prenez attention à un simple homme qui devient fou avec le temps
oh oui, je suis fou ! Je suis fou de vivre encore, car elle ma laissé vivre
Sa voix baissait avec ses dernières paroles. Il allumait une torche quil posait à coté de lui, pour continuer de voir les visages des passants. Son visage semblait vieilli en cet instant, quelques uns de ses cheveux blancs lui couvrant la face. Il semblait bien vieux, mais son regard était encore perçant
il avait de lexpérience
et de la souffrance.
Quelques personnes le regardaient, peut-être désiraient elles connaître son histoire, peut-être simplement désiraient elles le voir partir. Dans tous les cas, il restait là, semblant impossible à déplacer, comme faisant parti du décors.
Lhistoire que peut conter un fou vous intrigue nest ce pas ? Non ? Jaurai cru pourtant, à vous voir attendre ainsi
et bien je vais tout de même vous la narrer, peut-être tombera t elle dans les oreilles dune personnes qui pourrait apprécier la chose !
Lhomme se redressait quelque peu, prenant de grands airs, comme pour se donner de limportance. Prenant un peu de poudre en sa main, il la jeta sur la torche pour regarder une grande flamme en jaillir. Souriant, il relevait la tête et parla dune voix riante
Héhé ! Jai toujours rêvé de faire ça ! Enfin bon
donc commençons
Alors quil aurait pu passer pour un fou, il commença à narrer son histoire, dune voix tremblante, comme sil eut craint que les ombres formées par la lumière de sa torche ne viennent pour le faire taire. Il se recroquevillait et commença réellement son histoire.
Vous connaissez le mythe de lHaruspice en ces terres
je le sais, cela se lis sur vos visages
certains ny croient guère, mais tous ont ce doute, ce doute qui vous ronge, ce doute qui la nuit vous dévore. Voici de bien nombreuses années, alors que je nétais quun jeune homme, un feu se déclara sur la place du village. Le village était pauvre, aussi la place était elle simple, en terre
La surprise fut donc grande quand on comprenait que rien nattisait le feu
il ne brûlait rien, il était là, simplement là.
Deux lunes passèrent, et toujours était là ce feu
grandissant chaque jour, devenant de plus en plus chaud. Des bruits couraient, sur une malédiction. Tous accusaient leurs voisins dêtre la cause de la présence de cette chose
car oui, cétait une chose, et aujourdhui encore je ne sais ce quil en était. Beaucoup de recherches furent mises en uvre, lon voulait comprendre
savoir. Il fallait se débarrasser de la chose, personne ne savait ce quelle était, mais elle était là
il fallait la détruire.
La voix du vieillard était triste, et certains même purent remarquer une larme couler sur sa joue
mais il continuait sa narration, même sil était visible quil en souffrait.
Un jour, lun des nôtres arriva, prétendant connaître la solution
peu de gens y croyaient, car ce nétait pas leur solution, mais au premier mot, tous tremblèrent
ces flammes perpétuelles, cette chaleur
ça ne pouvait être que cela, il ny avait dautres solutions. Mais les connaissances sont faibles en notre village, nous ne connaissons réellement les légendes, elles sont trop souvent changées au fil des temps, aussi lorsque ce mot fut prononcé, nous ne savions ce quil en était
lHaruspice, pour certains, cela était apparenté au mal absolu, pour dautres, cétait un démon en recherche de pureté, et pour les derniers, cétait notre sauveur
La peur grandissait
les flammes sont terribles quand on les regarde, il ne se pouvait quelles soient là pour notre bien. Nous aurions tout fait pour sauver notre vie, nimporte quoi
enfin
tout aurait pu être accepté malgré ce quils ont fait
Le vieil homme se taisait quelques minutes, comme pour se remémorer une chose quil na jamais oublié. Lon sentait la souffrance en ses rares gestes, sa respiration, son regard, sa voix
peut-être aurait il mieux fait de ne pas finir son histoire, car elle le consumait peu à peu, mais il continua de conter, pour les gens présents, qui lécoutaient
Il fallait apaiser les flammes
leur colère. Lon pensait quelles désiraient la pureté, alors lon se préparait à lui offrir. Les gens sont lâches quand il sagit de leur vie, ils sont prêt à beaucoup de mal pour leur bien
Un jeune couple sétait installé dernièrement, deux jeunes personnes souriantes, bien vivantes. Ils avaient eu un enfant, une petite fille à peine âgée de trois mois. Tous dans le village étaient en accord sur le fait que cet enfant était pure. Comment une enfant dun si jeune âge aurait elle pu pêcher ? Cela était impossible, elle était donc la solution.
Lidée venait à peine de jaillir en lesprit de quelques uns que déjà, ils allaient en leur demeure, égorgeant femme et éventrant époux. Ils disaient quil ny avait dautre choix, que pour sauver le village, trois vies dinconnus ne comptaient pas, et on les oublierait vite, nous ne les connaissions pas beaucoup
Le vieillard sarrêta à nouveau. Il regardait ceux qui étaient resté, et sentait leurs regards parfois de pitié sur lui.
Lon devrait me haïr pour cela
car je les ai regardé faire
sans bouger. Ce sang, ce visage
lon aurait dit que sa mère dormait, sur le sol mal lavé. Lenfant pleurait, ils lavaient éveillé en pleine nuit. Que jaurai aimé pouvoir bouger, les en empêcher. Mais jétais comme eux, je tenais à ma vie
non pas que cette solution me plaisait, mais ils mauraient tué si je minterposais.
Nous étions là, à les regarder
je pleurai, en me répétant sans cesse le nom de cette enfant. Je me suis haïs ce jour là, comme encore aujourdhui. Jai regardé, simplement
jai regardé ces hommes donner ce symbole de pureté aux flammes, je les ai regarder la tuer
nous lavions tous tuée.
Sa voix était de plus en plus faible, comme si le fardeau de son secret prenait plus de poids en lui
il était recourbé, le dos voûté, regardant la flamme de sa torche
Les flammes sont parties oui
elles nétaient plus le lendemain au matin. Rien ne restait
Je ne suis jamais retourné en la demeure de ses parents, ni personne dailleurs. Rares sont ceux qui arrivèrent à vivre sans peine après cela, mais pour moi, la vie avait pris fin cette nuit là. Je narrivait plus à vivre, ni à penser
chaque jour que les dieux mont permis de vivre jusquà ce jour jai pensé à elle, son nom me revenant sans cesse à lesprit
Un long silence pesant prenait place autour du vieillard. Sa faible respiration ne semblait même plus être
Une larme coula encore sur son visage, et en un faible murmure, plusieurs secondes après sêtre tu, il rajouta un dernier mot :
Asthartë.
Par Shayna le 17/8/2002 à 17:56:42 (#1975493)
j'adore :merci:
Par Kalypso le 17/8/2002 à 19:18:45 (#1975830)
Depuis son retour elle semblait plus solitaire que jamais.
Son capuchon lui cachait le visage, seule sa démarche trahissait sa féminitée.
C'est alors qu'elle entendit une voix qui brisa le silence de cette nuit qui tombait...
-Nombreux sont ceux qui ont peur la nuit....
Kalypso s'apprétait à passer son chemin... Mais ce vieillard avait prononcer des paroles qui attisaient sa curiosité.
Elle s'approcha pour l'entendre compter son histoire... Mais elle pris garde de rester suffisament loin pour ne pas être reconnu.
Elle était absorber par tout ce qu'il racontait.
Lorsqu'il commença à parler d'une enfant, elle leva sa main pour la poser sur son ventre.
Ceux qui aurait pu croiser ses yeux y aurait lu la colère.
Alors qu'elle a habituellement un regard clair, là il était des plus sombre....
A la fin de l'histoire, la jeune femme rabaissa encore plus sa capuche.
Elle fit volte face à la foule pour que personne puisse voir que des larmes s'écrassaient sur le sol.
Etait-ce des larmes de tristesse ou de rage...
Dans un murmure elle répèta la derniere parole du vieil homme pour quand elle a jamais il se grave.......
Asthartë.
Par Sombre Syr le 17/8/2002 à 19:51:53 (#1975978)
Un souffle ardent, soudain s'abat sur les êtres, tel un fouet asserré qui au petit jour vient vous fendre le dos.
Sacrifier l'innocence au service du mensonge, pourfendre la vertue au profit de la lacheté...
L'Homme fut-il bon, n'aurait point eu à offrir la chair de sa chair pour masquer les maladresses de ses semblables.
Vaincre ce feu... Pourquoi ne pas l'empêcher d'exister ?
Par Une Femme masquée le 18/8/2002 à 0:08:31 (#1976995)
Elle partait calmement apres avoir mis le feu à une botte de paille se trouvant dans un champs non loin de la fontaine de LightHaven.
Les paysans trop occupé à éteindre le feu ne s'occupèrent pas d'elle...
Un corbeau dessinait des cercles au dessus de ce feu de camps en poussant des cries perçant.....
Par Khaliste Oxk le 18/8/2002 à 12:36:36 (#1978425)
Par Camelias le 18/8/2002 à 12:59:01 (#1978527)
Les cycles de destructions..
Par Lib Mesk le 18/8/2002 à 18:20:42 (#1979858)
Acquiesce un sourire et s'en retourne vers Haruspicia
Par Lib Mesk le 19/8/2002 à 22:32:18 (#1987639)
Par KrayRavendas le 20/8/2002 à 0:00:33 (#1988039)
*Adore aussi* :)
Raven
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