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Spécial JIMJIM
Par Toinou le 9/8/2002 Ă 13:59:42 (#1939348)
Comme y'a eu Gainsbourg et Gainsbarre
Y'a le Renaud et le Renard,
Le Renaud ne boit que de l'eau
Le Renard carbure au Ricard,
Un côté blanc, un côté noir
Personne n'est tout moche ou tout beau,
Moitié ange et moitié salaud
Et c'est ce que nous allons voir.
Docteur Renaud, Mister Renard
Renard est un sacré soiffard
Renaud est sobre comme un moineau,
Quand Renaud rejoint son plumard
Renard s'Ă©croule dans l'caniveau
Renaud se méfie des pétards
Et du chichon qui rend idiot
Renard se les roule peinard
Pour s'exploser le ciboulot
Docteur Renaud, Mister Renard
Renaud s'efforce, c'est son boulot
D'Ă©crire de jolies histoires
Pour séduire les gens, les marmots
Pour amuser pour Ă©mouvoir
A la pointe de son stylo
Le Renard n'a que des gros mots
La parano et le cafard
N'lui inspirent que des idées noires
Docteur Renaud, Mister Renard
Renaud souffre de tous les maux
Qui accablent ce monde barbare
Il porte les croix sur son dos
Des injustices les plus notoires
Renard désabusé, se marre
Se contrefout de ce bazar
Le monde peut crever bientĂ´t
Renard s'en réjouirait plutôt
Docteur Renaud, Mister Renard
Renaud a choisi la guitare
Et la poésie et les mots
Comme des armes un peu dérisoires
Pour fustiger tous les blaireaux
Renard, c'est son côté anar
Crache sur tous les idéaux
Se moque du tiers comme du quart
Des engagements les plus beaux
Docteur Renaud, Mister Renard
Renaud mérite les bravos
Car en amour et c'est sa gloire
Il est tendre comme un agneau
Pour une seule et mĂŞme histoire
Renard se frotte Ă toutes les peaux
A que des aventures d'un soir
Avec des canons, des cageots
Renard s'rait-il un brin vicelard ?
Docteur Renaud, Mister Renard
C'est à cause du désespoir
Qui tombe Ă 50 ans bientĂ´t
Que le Renard, tĂ´t ou tard
Prendra le dessus sur Renaud
Aujourd'hui son amour se barre
Son bel amour, son Domino
Elle quitte le vilain Renard
Mais aimera toujours Renaud
Docteur Renaud, Mister Renard.
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L'entarté
Victime d'attentats pâtissiers
Ah! Qu'est-ce qu'il nous a fait marrer
Le philosophe des beaux quartiers
La chemise blanche en décolleté
La suffisance est son métier
Mais putain c'qu'on a rigolé
Quand il a voulu s'révolter
Avec ses petits poings crispés
L'entarté
Dix fois, vingt fois fut humilié
Par de la simple crème fouettée
Et espère s'en relever
J'ai peur que ce soit mal barré
L'entarteur nous a bien vengé
De ce Jean-Paul Sartre dévalué
Qui vient nous pondre à la télé
Ses vieux discours bien éculés
L'entarté
L'idole de Saint-Germain-des-Près
Bien qu'il Ă©crive avec ses pieds
A la prétention insensée
De nous dire ce qu'il faut penser
Au Flore, Aux Deux Magots, planté
Devant une coupé millésimée
Il refait le monde, persuadé
D'avoir un rĂ´le Ă y jouer
L'entarté
Il s'est essayé au ciné
La France entière a rigolé
Lorsque les salles n'ont pas été
Au milieu du film désertées
En Bosnie il a bien tenté
D'jouer les héros, les Hemingway
Reporter de guerre embusqué
L'entartage, oui, pas les mortiers
L'entarté
La mère Beauvoir pour fiancée
C'aurait bien plu à l'entarté
Mais il semble qu'il se soit maqué
'Vec une petite bien mieux roulée
Poupée Barbie bien allumée
Mais non, j'ai pas dit déjantée
Malgré ses ch'veux peroxydés
L'est plus sympa que son Simplet
L'entarté
J'veux des entarteurs par milliers
J'vais moi-même apprendre le métier
Y'en a bientĂ´t qui vont trinquer
C'est pas les cibles qui vont manquer
Oublions ce pauvre B.H.V.
L'a suffisamment dérouillé
Y'a d'autres pédants à s'occuper
Que c'pauvre garçon trop bien coiffé
Et surtout longue vie Ă Le Gloupier !
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P'tit pédé
T'as quitté ta province coincée
Sous les insultes, les quolibets
Le mépris des gens du quartier
Et de tes parents effondrés
A quinze ans quand tu as découvert
Ce penchant paraît-il pervers
Que tu l'as annoncé à ta mère
J'imagine bien la galère
Petit pédé
T'aurais été couard pas de lézards
Besoin d' l'annoncer Ă personne
Mais c'est franchement une autre histoire
Que d'avouer j'aime les hommes
C'est pas d' ta faute, c'est la nature
Comme l'a si bien dit Aznavour
Que c'est quand mĂŞme sacrement dur
A l'âge des premières amours
Petit pédé
Toute sa vie Ă faire semblant
D'ĂŞtre normal comme disent les gens
Jouer les machos Ă tout bout de champ
Pour garder ton secret d'enfant
Dans le p'tit bled d'oĂą tu viens
Les gens te traitaient pire qu'un chien
Il fait pas bon être pédé quand t'es entouré d'enculés
Petit pédé
A Paris tu as débarqué
Dans les back-room du Marais
Dans ce ghetto un peu branché
Tu as commencé à t'assumer
Pour tous les homos des bars gays
Tu Ă©tais un enfant perdu
Tu as été bien vite adopté
MĂŞme si c'Ă©tait pour ton cul
Petit pédé
Tu t'es laissé aller parfois
A niquer plus que de raison
C'est ta liberté, c'est ton droit
T'as heureusement fais attention
Tu t'es protégé de ce mal
Qui a emporté tant de tes potes
Grâce à ce virus infernal
Ne sortez jamais sans capotes
Petit pédé
BientĂ´t tu trouveras un mec
Un moustachu ou un gentil
Alors tu te maqueras avec
Pour quelques jours ou pour la vie
RĂŞverez peut-ĂŞtre d'un enfant
Y en a plein les orphelinats
Sauf que pour vous papa, maman
C'est juste interdit par la loi
Petit pédé
Tu seras malheureux parfois
La vie c'est pas toujours le pied
Moi qui ne suis pas comme toi
Le malheur j'ai déjà donné
Qu'on soit tarlouze ou hétéro
C'est finalement le mĂŞme topo
Seul l'amour guérit tous les maux
Je te le souhaite et au plus tĂ´t
Petit pédé
Petit pédé...
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Boucan d'enfer
On reconnait le bonheur paraît-il
Au bruit qu'il fait quand il s'en va
C'était pas l' dernier des imbéciles
Celui qu'a dit ça
Le mien s'en est allé hier
Après vingt berges de sous mon toit
Ca a fait un boucan d'enfer
Je ne supporte pas
Ca fait croire un peu qu' les proverbes
Disent pas toujours n'importe quoi
Adieu l'amour, bonjour la merde
Qui tombe sur moi
C'était pas un petit bonheur pépère
D'Ă©picerie ou de bar tabac
C'Ă©tait un bonheur grand comme la terre
Même plus grand que ça
Grand comme tous les volcans d'Auvergne
Comme un palais de Maharaja
Comme le trésor dans la caverne d'Ali-Baba
P't'ĂŞtre qu'il Ă©tait devenu fragile
P't'ĂŞtre qu'il Ă©tait trop grand pour moi
Peu importe, toujours est-il
Je l'voyais pas
Mon amour a claqué la porte
Mais j'étais pas du bon côté
LĂ , pareil Ă une feuille morte
Sur le pavé
J'ai beau chercher auprès des potes
Le réconfort de l'amitié
Les pauvres, z'en auront plein les bottes
De m'voir pleurer
Parce que dans ces cas lĂ mon pote
Tu te fous de la dignité
Quand tu sais que tes amours sont mortes
A tout jamais
On reconnait le bonheur parait-il
Au bruit qu'il fait quand il s'en va
C'était pas le dernier des imbéciles
Celui qu'a dit ça
Le bonheur s'est cru devoir partir
Après vingt berges de sous mon toit
Je n'ai plus qu'une envie, c'est mourir
Mais ça s'fait pas
Mon coeur ressemble Ă Tchernobyl
Et ma vie Ă Hiroshima
J'ai plus qu'une envie, c'est mourir
Ben ça viendra
J'ai plus qu'une envie, c'est mourir
Ben ça viendra.
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Elle a vu le loup
T'as vu Lolita,
Ta pote Marylou,
Qu'a un an de moins qu'toi,
Qu'j'ai connue bout de chou,
T'as vu comme elle a
changé tout d'un coup ?
Eh ben, ma doudou,
Elle a vu le loup.
J'vais pas lui r'procher,
Eh, c'est pas un crime,
A peine un pêché,
Et des plus minimes.
D'après sa copine,
Qui l'a balancée,
C'est à la mi-août
Qu'elle a vu le loup.
C'est plus pour la frime
Que pour le frisson
Qu'un soir de déprime
Un gentil couillon
A eu le grand bonheur
De gagner l'pompon,
De cueillir sa fleur
Avant la saison.
Hormis la jouissance
D'emmerder ses vieux,
Y avait pas urgence,
Y avait pas le feu,
D'autant qu'la romance
A duré bien peu.
Elle a vu le loup
Deux minutes en tout.
Pour la performance,
Et puis pour l'extase,
La pauvre est, malchance,
Tombée sur un naze,
Vilain comme un pou,
Maladroit comme tout.
Elle a vu le loup,
Il vaut pas un clou.
Elle a vu le loup,
Tant mieux ou tant pis,
C'Ă©tait pas un bon coup,
Ni un bon parti.
J'lui jette pas la pierre,
J'crée pas une émeute.
Y paraît qu'sa mère
A vu toute la meute.
Quant Ă toi, ma douce,
Ma jolie pucelle,
Suce encore ton pouce,
Joue Ă la marelle.
C'qu'a fait Marylou,
Eh ben, tu t'en fous.
Elle a vu le loup,
C'Ă©tait un voyou !
Mais j'espère, ma douce,
Que quand viendra l'heure
De prendre cette Bastille
Sous ta robe Ă fleurs,
Le loup aura l'heur
De te plaire autant
Pour son joli cÂśur
Que pour ses talents.
S'il est, ce beau jour,
Doux comme un agneau,
Donne lui ton amour
En paquet-cadeau,
En plus du diamant
Que tu gardes encore,
Mais combien de temps ?
Au creux de ton corps.
Par Trinity ForgeFeu le 9/8/2002 Ă 15:25:14 (#1939804)
Hep m'sieur ! L'en manque encore :D Allez au boulot :ange:
Par Toinou le 9/8/2002 Ă 15:32:58 (#1939845)
Par Arkat Eskevar le 9/8/2002 Ă 17:08:04 (#1940347)
Par Valeck Arkhon le 9/8/2002 Ă 17:16:21 (#1940375)
mais tant que l'on est dans la discographie de Renaud...
Eh Manu rentre chez toi
Y'a des larmes plein ta bière
Le bistrot va fermer
Puis tu gonfles la taulière
J'croyais qu'un mec en cuir
Ca pouvait pas chialer
J'pensais mĂŞme que souffrir
Ca pouvais pas t'arriver
J'oubliais qu'tes tatouages
Et ta lame de couteau
C'est surtout un blindage
Pour ton cÂśur d'artichaut
Eh déconne pas Manu
Va pas t'tailler les veines
Une gonzesse de perdue
C'est dix copains qui r'viennent
On était tous maqués
Quand toi t'Ă©tais tous seul
Tu disais j'me fais chier
J'voudrais sauver ma gueule
T'as croisé cette nana
Qu'Ă©tait faite pour personne
T'as dit elle pour moi
Ou alors y'a maldonne
T'as été un peu vite
Pour t'tatouer son prénom
A l'endroit oĂą palpite
Ton grand cÂśur de grand con
Eh déconne pas Manu
C't'Ă moi qu'tu fais d'la peine
Une gonzesse de perdue
C'est dix copains qui r'viennent
J'vais dire on est des loups
On est fait pour vivre en bande
Mais surtout pas en couple
Ou alors pas longtemps
Nous autres ça fait un bail
Qu'on a largué nos p'tites
Toi t'es toujours en rade
Avec la tienne et tu flippes
Eh Manu vivre libre
C'est souvent vivre seul
Ca fait p't'ĂŞtre mal au bide
Mais c'est bon pour la gueule
Eh déconne pas Manu
Ca sert Ă rien la haine
Une gonzesse de perdue
C'est dix copains qui r'viennent
Elle est plus amoureuse
Manu faut qu'tu t'arraches
Elle peut pas ĂŞtre heureuse
Dans les bras d'un apache
Quand tu lui dis je t'aime
Si elle te d'mande du feu
Si elle a la migraine
Dès qu'elle est dans ton pieu
Dis lui qu't'es désolé
Qu't'as dĂ» t'gourrer d'histoire
Quand tu l'as rencontrée
T'as dĂ» t'tromper d'histoire
Eh déconne pas Manu
Va pas t'tailler les veines
Une gonzesse de perdue
C'est dix copains qui r'viennent...
Par Lina Inverse le 9/8/2002 Ă 19:49:05 (#1941075)
Quelque peut déçue... :rolleyes: :D
Pas taper...pas taper...!! ^^
Par Koshi le 10/8/2002 Ă 9:37:05 (#1942759)
*l'adore*
*ecoute l'album en boucle depuis la réouverture de harn*
Koshi/Xantar :)
Par Corellon le 10/8/2002 Ă 9:48:43 (#1942776)
Comme promis
Par Toinou le 12/8/2002 Ă 14:43:46 (#1950864)
Loin des projos, loin des télés
Et des animateurs blaireaux
Tous ces crétins dégénérés
Fringués, coiffés comme des proxos
Loin des journaux et des radios
Des interviews conformistes
Par des zombies mongolitos
Un peu nazes, souvent fumistes
Loin des questions parfois obscènes
Ridicules ou bien vicelardes
Des nullos de la bande FM
Rois de la musique ringarde
Pour vivre heureux, je vis caché
Au fond de mon bistrot peinard
Dans la lumière tamisée
Loin de ce monde de bavards
Loin des boîtes, des fêtes branchées
De la jet-set et du showbizz
Des pétasses cocaïnées
Et des bellâtres à la dérive
Loin des premières où tout Paris
Vient poser sans aucun scrupule
Pour quelques pauvres paparazzi
Qui aiment mitrailler les nuls
Loin des cocktails, dîners
Des mondanités imbéciles
Entre starlettes d'un seul été
Au QI frisant le débile
Pour vivre heureux, je vis caché
Au fond de mon bistrot peinard
Avec mes potes, des vrais de vrais
Loin de ce monde de fĂŞtards
Loin des meetings, des réunions
Des manifestations de rues
J'écoute la colère qui fond
Sur nos dirigeants corrompus
Mais bouger mon cul, m'engager
C'est pas demain que vous m'y reprendrez
A part peut-être José Bové
Qui pourrais-je jamais aimer ?
Je rĂŞve d'un monde plus humain
Et je laisse parler ce brave
Les pétitions c'est plutôt bien
Mais vous n'y verrez plus mon blaze
Pour vivre heureux, je vis caché
Au fond de mon bistrot peinard
Taciturne, désabusé
Loin de ce monde de barbares
Loin des conversations minables
Sur les charmes surfabriqués
De quelques ados improbables
Dans un loft télévisé
Très loin des stars académiques
Et des popstars de mes deux
Qui sont un peu Ă la musique
Ce que le diable est au bon dieu
J'irai pas prendre quelques bâtons
Pour servir la soupe Ă ces branques
Les télés vous prennent pour des cons
J'irai pas chanter pour ces glands
Pour vivre heureux, je vis caché
Au fond de mon bistrot peinard
Dans la lumière tamisée
Loin de ce monde de ringards
Pour vivre heureux, je vis caché
Au fond de mon bistrot peinard
Dans la lumière tamisée
Loin de ce monde de ringards
De ringards Â…
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Coeur perdu
La liberté c'est l'enfer Quand elle tombe sur un cœur prisonnier
Enchaîné comme aux galères
Au cœur de son âme sœur, de sa moitié
Les chaînes se sont brisées
Et mon cÂśur n'appartient plus Ă personne
A quarante ans bien sonnés
J'ai peur qu'il ne soit perdu Ă jamais
CÂśur Ă prendre, pas Ă vendre, Ă donner
Un peu naze, un peu d'occase, un peu cassé
Cœur en miettes, en détresse, en compote
En morceaux, en lambeaux, au fond des bottes
Il a aimé bien longtemps
La plus belle de tous les temps
Il a chanté,
L'a battu pendant vingt ans
Pour un amour à présent
Envolé
Il a eu plus que d'aucuns
Du bonheur au quotidien
Chaque seconde
Il a pleuré en silence
Pour l'Ă©ternelle souffrance
De ce monde
CÂśur Ă prendre, pas Ă vendre, Ă donner
Un peu naze, un peu d'occase, un peu cassé
Cœur en miettes, en détresse, en compote
En morceaux, en lambeaux, au fond des bottes
Qui voudra bien ramasser
Ce petit cœur abandonné, à la casse
C'est pas un cadeau ma belle
Il est plein d'idées rebelles
Mais hélas, il aura du mal un jour
A croire encore Ă l'amour
Si tu veux
Je t'offre ce cÂśur perdu
Qui n'aimera jamais plus
Ou si peu
Refrain 2 x
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Manhattan Kaboul
Petit Portoricain, bien intégré quasiment New-yorkais
Dans mon building tout de verre et dÂ’acier,
Je prends mon job, un rail de coke, un café,
Petite fille Afghane, de l’autre côté de la terre,
Jamais entendu parler de Manhattan,
Mon quotidien c’est la misère et la guerre
Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l’autel, de la violence éternelle
Un 747, s’est explosé dans mes fenêtres,
Mon ciel si bleu est devenu orage,
Lorsque les bombes ont rasé mon village
Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l’autel, de la violence éternelle
So long, adieu mon rêve américain,
Moi, plus jamais esclave des chiens
Ils t'imposait lÂ’islam des tyrans
Ceux-lĂ ont-ils jamais lu le Coran ?
Suis redev’nu poussière,
Je s’rai pas maître de l’univers,
Ce pays que jÂ’aimais tell'ment serait-il
Finalement colosse aux pieds dÂ’argile ?
Les dieux, les religions,
Les guerres de civilisation,
Les armes, les drapeaux, les patries, les nations,
Font toujours de nous de la chair Ă canon
Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l’autel, de la violence éternelle
Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l’autel, de la violence éternelle
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Tout arrĂŞter
J'ai arrêté la mer, refourgué mon bateau
Vécu trop de galères dans des pays trop chauds
Je me suis échoué dans un bar à matelots
Rue de la Soif, aux remparts de Saint Malot
Tout arrĂŞter
Terminé
Fini l'aventure, le vent salé
Le voyageur est fatigué
Mais jamais je n'arrĂŞterais de t'aimer
J'ai arrêté la mob, le roller, le vélo
Au volant de leurs bagnoles y a bien trop de blaireaux
Suis redevenu piéton Où mes pas aussitôt
M'ont conduit sans encombre jusqu'au premier bistrot
Tout arrĂŞter
Terminé
Je quitte le chemin des Ă©coliers
Le patineur est fatigué
Mais jamais je n'arrĂŞterais de t'aimer
J'ai arrêté un jour d'exercer mon boulot
Renoncé à parler aux journaleux idiots
J'ai rangé ma guitare et coupé mon micro
Arrêté la musique et arrêté les mots
Tout arrĂŞter
Terminé
Fini les chansonnettes, ma voix enfumée
Le troubadour est fatigué
Mais jamais je n'arrĂŞterais de t'aimer
J'ai arrêté de croire en tous les idéaux
Arrêté de donner mon obole aux restos
Je n'ouvre plus mon cÂśur qu'Ă mes potes au bistrot
Et Ă mon bel amour qui me quitte bientĂ´t
Tout arrĂŞter,
terminé
Finis les utopies, les rêves brisés
L'coeur d'artichaut est fatigué
Mais jamais je n'arrĂŞt'rais de t'aimer
Jamais je n'arrĂŞt'rais de t'aimer
Jamais je n'arrĂŞt'rais de t'aimer
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Baltique
Ils ont peut-ĂŞtre eu peur que je pisse
Sur le marbre du bénitier
Ou pire que je m'accroupisse
Devant l'autel immaculé
Peur que je ne lève la patte
Quelque part dans les allées
Où siège cette foule ingrate
Qui nous parle d'humanité
Ils ont considéré peut-être
Que c'est un amour pas très catholique
Que celui d'un chien pour son maître
Alors, ils m'ont privé de cantiques
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens
Me voilĂ devant la chapelle
Sous cette pluie qui m'indiffère
Tenu en laisse par un fidèle
Allergique aux lieux de prières
Les gens parlent à côté de moi
Tu as de la chance toi au moins
La souffrance ne t'atteint pas
L'Ă©motion c'est pour les humains
Et dire que ça se veut chrétien
Et ça ne comprend même pas
Que l'amour dans le cÂśur d'un chien
C'est le plus grand amour qu'il soit
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens
Je pourrais vivre dans la rue
Etre bourré de coups de pieds
Manger beaucoup moins que mon dĂ»
Dormir sur le pavé mouillé
En Ă©change d'une caresse
De temps en temps d'un bout de pain
Je donne toute ma tendresse
Pour l'éternité ou plus loin
Prévenez-moi lorsque quelqu'un
Aimera un homme comme moi
Comme j'ai aimé cet humain
Que je pleure tout autant que toi
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu reconnaîtra les chiens
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Mon nain de jardin
DĂ©jĂ que j'avais pas grand chose
Dans ma petite vie pas toujours rose
Dans mon petit pavillon de banlieue
Oublié des hommes et de Dieu
Entre ma petite femme et mon chien
J'avais que la télé et puis rien
A peine un petit carré de pelouse
D'un mètre vingt trois sur un mètre douze
OĂą il trĂ´nait comme un pacha
Mon petit Simplet qui n'est plus lĂ
Si je tenais l'enfant de gredin
Qui m'a volé mon nain de jardin
Je lui ferais passer le goût du pain
Je lui ferais passer le goût du pain
C'Ă©tait un vrai petit nain de Blanche-Neige
Pantalon rouge et polo beige
Pas une saloperie en plastique
La plus jolie des céramiques
Mettait du soleil sur ma pelouse
Toutes les fleurs en Ă©taient jalouses
Il tenait compagnie aux oiseaux
Putain de Dieu, qu'il Ă©tait beau
Avec son petit bonnet pointu
C'Ă©tait le plus joli de la rue
Refrain
Si on me demande une rançon pour lui
Je filerais deux mois de mon R.M.I.
Je veux plus voir mon jardin tout nu
Je veux revoir le sourire ingénu
De mon petit nain
Qui mine de rien
Se retrouve aujourd'hui orphelin
On m'a taxé ma seule richesse
Et je réalise avec tristesse
Que les voleurs c'est malheureux
Volent toujours Ă plus pauvres qu'eux
Refrain (3 fois)
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Mal barrés
Un petit couple dÂ’amoureux
Dans un bistrot de banlieue
Assis sur la banquette
Se roule des pelles Ă qui mieux-mieux
Les prolos silencieux
Observent la conquĂŞte
Moi je suis accoudé au bar
Et je rigole Ă part
En matant le tableau
Je les vois vingt ans plus tard
Et ça me fout un cafard
A couper au couteau
*C’est tout jeune et ça ne sait pas
Que pour les amoureux
HĂ©las
La vie est bien dégueulasse*
Un beau jour les filles se cassent
Et voilĂ
Un petit couple dÂ’amoureux
Se regarde dans les yeux
Et parle dÂ’avenir
DÂ’une vie en rose et bleu
Que des moments heureux
De la joie, du plaisir
Moi je pense Ă la jalousie
A la haine, Ă lÂ’ennui
Qui sÂ’installent chaque jour
Je pense Ă la vie quotidienne
Je pense au poids des chaînes
Qui détruisent l’amour
Refrain * *
Un beau jour lÂ’amour se lasse
C’est comme ça
Un petit couple dÂ’amoureux
Qui ferait peut-ĂŞtre mieux
DÂ’en finir tout de suite
Quelques ébats délicieux
Pour trois jours, puis adieu
On sÂ’aime et on se quitte
Pourquoi vouloir Ă tout prix
Vivre toute une vie
Dans la mĂŞme galĂŞre
Le bonheur reste toujours
LÂ’affaire de quelques jours
Pas d’une vie entière
Refrain * *
Un beau jour lÂ’amour se casse
(2 fois)
Comme toi ...
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Corsic'armes
On se connaissait peu, je le croisais parfois
Dans un bar parisien, Ă deux pas de chez moi
Nous buvions quelques verres, jusque tard dans la nuit
Etait-ce le chemin pour devenir amis ?
Il mÂ’expliquait sa terre, son peuple, son pays
JÂ’Ă©coutais en silence, attendri
Me parlait dÂ’Ajaccio, de Calvi, de Bastia
Des corrompus notoires, des Ă©lus, des mafias
Et des encagoulés réunis au fond des bois
Pour défier la justice et ce putain d’état
Moi qui ai toujours aimé, tous les Robins des Bois
Les peuples insoumis, j’aimais ça
SÂ’est fait buter un soir aux abords du maquis
SÂ’est fait flinguer, pourquoi et par quel ennemi ?
Avait-il tué d’abord, pour être tué aussi ?
Etait-il un rebelle, Ă©tait-il un bandit ?
Tu me manques ce soir, et je parle de toi
A ta douce compagne qui pleure près de moi
Les mots quÂ’elle ne dit pas, cÂ’est la loi de lÂ’Omerta
De ce pays que jÂ’aime quand il vit libre, Ă©panoui
Loin du bruit, de la fureur, des fusils.
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Mon bistrot préféré
Mon bistrot préféré quelque part dans les cieux
MÂ’accueille quelquefois aux jardins du Bon Dieu
CÂ’est un bistrot tranquille oĂą il mÂ’arrive de boire
En compagnie de ceux qui peuplent ma mémoire
Les jours de vague à l’âme ou les soirs de déprime
Près de quelques artistes amoureux de la rime
Je vide deux, trois verres en parlant de peinture
D’amour, de chansonnettes et de littérature
Il y a là bien sûr, des poètes le Prince
Tirant sur sa bouffarde, lÂ’ami Georges Brassens
Il y a Brel aussi et LĂ©o lÂ’anarchiste
Je revis avec eux une célèbre affiche
Trenet vient nous chanter une folle complainte
Cependant que Verlaine et Rimbaud Ă lÂ’absinthe
Se ruinent doucement en Ă©voquant Villon
Qui rôde près du bar et des mauvais garçons
L’ami René Fallet me parle de ses touches
Qui me font frissonner quand il pĂŞche Ă la mouche
Et du vin et des femmes et surtout des copains
Qui font la vie plus belle, le désespoir plus loin
Il y a Boris Vian, Maupassant et Bruant
Ecoutant les histoires dÂ’un Coluche hilarant
Je mÂ’assois avec eux pour quelques libations
Entouré de Desproges, et Reiser, et Tonton
Nous rigolons des cons avec Frédéric Dard
Souvenirs de prison avec le vieux Boudard
Audiard et puis Pagnol sÂ’allument au Pernod
Je lève mon verre à Robert Doisneau
Gainsbourg est au piano jouant sa Javanaise
Et nous chante lÂ’amour quÂ’il appelle la baise
Dewaere est lĂ aussi dans un coin
Et il trinque avec Bernard Dimey, avec Bobby Lapointe
Assis autour du poĂŞle il y a Jacques Rigaut,
Franquin, Jean-Pierre Chabrol, Prévert et son mégot
Nous parlons de suicide Maurice Ronet arrive
La mort est quelquefois tout un art de vivre
Mon bistrot préféré quelque part dans les cieux
Je l’avoue, désolé manque de femme un peu
Et les amis des potes qui le hantent toujours
Savent aussi bien quÂ’elles ce que cÂ’est que lÂ’amour
Ils sont bien plus vivants dans ma mémoire au moins
Que la majorité de mes contemporains
Si demain la faucheuse vient me prendre la main
Pourvu quÂ’elle me conduise au bistrot des copains.
Par Arkat Eskevar le 12/8/2002 Ă 14:49:09 (#1950895)
Bon bha de toute facon, depuis le temps que je suis payé pour camper ce forum , une de plus une de moins ca change pas.
Na, ..qalors quel message ?
Observe et lit ....
Merciiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Par Arkat Eskevar le 12/8/2002 Ă 16:22:35 (#1951446)
Dans ton sac
En cherchant les clés d' l'auto
J'ai fouillé comme un salaud
Dans ton sac
J'ai mis un sacré boxon
J'ai tout chamboulé dans ton
Bric-Ă -brac
C'est pas des plus élégants
Ça r'ssemble à un mauvais plan
Une arnaque
J' voulais connaitre tes secrets
Au risque de me manger
Quelques claques
J'ai découvert des trésors
Qui m'ont fait t'aimer encore
Un peu plus
J' suis resté émerveillé
D'vant un beau carnet d' tickets
D'autobus
Un mouchoir tout bien plié
Qui t'a jamais vu pleurer
Ou si peu
P't ĂŞtre que j' suis si mauvais mec
Qu' j'ai rendu ton cÂśur tout sec
Pis tes yeux
J' t'ai piqué un Stimorol
Ça a un vieux goût d' pétrole
Mais c'est good
J'aime bien ça les bonbons bleus
Pis ça change du vert pisseux
D'Hollywood
Et j'ai pas touché tes clopes
Tes Rothman j' te les boycote
Sauvagement
Le tabac sud-africain
Ça pollue aussi les mains
J' me comprends
En farfouillant de plus belle
Dans ton délicieux bordel
J'ai trouvé
Accroché avec un trombone
Une p'tite carte, un téléphone
Griffoné
J'ai failli app'ler pour voir
Si j' tombais sur un grand noir
Culturiste
J'ai pas osé
J'ai eu peur de déranger ton coiffeur
Ton dentiste
Bah voyons tu t'emmerdes pas
C'est toi qu'a cette photo lĂ
Je l'adore
C'est la seule que j'ai d' nous trois
Pis d' mon chien qu'Ă©tait Ă moi
mais qui est mort
J' pouvais la chercher longtemps
Planquée sous ta paire de gants
Au milieu
D' tes crayons Ă maquillage
Ta collec' de coquillages
Merveilleux
Ton agenda Filofax
Il a dû t' coûter un max
J'en rigole
Tes copines ont toutes le mĂŞme
Mais il est joli quand mĂŞme
Ma parole
V'là ton beau stylo doré
Il s'appelle revient je l' connais
Pis pas loin
Une souris blanche égarée
Pour les s'maines d'amour fériés
Tin tin tin
Faire le sac des dames c'est moches
Si tu veux tu m' fais les poches
Pour t' venger
Mais t'y trouv'ras presque rien
L' plus souvent y a qu' mes deux poings
Bien serrés
Si j' les ouvre y' a tout l'amour
Que j'ai pour toi d'puis toujours
Qui s'envole
Alors j' les garde bien fermés
Comme ça j' garde aussi les clés
D' la bagnole
---------------------------------------------------
Une autre un peu moins drole ...
Paroles de Renaud et Coluche
Je clignote au bord de l'autoroute
J'ai pas fini de vomir ma bière
Le soleil en a rien a foutre
Mon estomac fait sa prière
Trop d'amour me pèse
Toi tu me quitte sans rigoler
C'est comme si j'avais avaler une chaise
Il faut beaucoup qu'je boive pour digérer
T'en fais pas c'est pas la fin du monde
D'autres filles pass'ront sous les ponts
Et la nature que le soleil inonde
Nous rechante chaque fois sa chanson
J'ai pas vu la tĂŞte du facteur
Mon téléphone ne sonne plus
Les oiseaux crient des sons moqueurs
Y a plus personne qui m'aime plus
Le bar est plein de solitude
Mon amour n'est plus de saison
Je ne bois pas par habitude
Mais pour douter de ma passion
T'en fais pas c'est pas la fin du monde
D'autres filles pass'ront sous les ponts
Et la nature que le soleil inonde
Nous rechante chaque fois sa chanson
L'armée rouge a défilé dans ma tête
J'leur ai fait monter de l'aspirine
Z'ont quand mĂŞme fait leur huit heures comme des bĂŞtes
Me v'la mouillé dans une drôle de combine
Le vent m'apporte des odeurs de frites
Tout l'monde me r'connaît dans la rue
J'ai la boule coincée dans mon flip
Y manqu'rait plus qu'un oiseau me chie d'ssus
T'en fais pas c'est pas la fin du monde
D'autres filles pass'ront sous les ponts
Et la nature que le soleil inonde
Nous rechante chaque fois sa chanson
J'ai pas aimé comme tu es partie
J'ai senti ma tĂŞte Ă©craser l'poteau
Toi tu voudrais qu'on reste bons amis
Je n'me vois déjà plus sur les photos
Je me fous de l'odeur des roses
Et de celle qui pourrait m'aimer
Les gens me parlent d'autre chose
Y'en a pas un qui m'aid'ra Ă pleurer
T'en fais pas c'est pas la fin du monde
D'autres filles pass'ront sous les ponts
Et la nature que le soleil immonde
Nous rechante chaque fois sa chanson
T'en fais pas c'est pas la fin du monde
D'autres filles pass'ront sous les ponts
Et la nature que le soleil immonde
Nous rechante chaque fois sa chanson
Par Koshi le 13/8/2002 Ă 4:17:44 (#1954387)
Putain c'est trop con
Ce putain d' camion
Mais qu'est-ce qu'y foutait lĂ
Putain de vie d' merde
T'as roulé dans l'herbe
Et nous, tu nous plantes lĂ
J'espère au moins qu' là -haut
Y'a beaucoup moins d' salauds
Tu nous laisses avec les chiens
Avec les méchants les crétins
Sous un soleil qui brille moins fort et moins loin
J' voudrais m' blottir dans un coin
Avec Marius avec Romain
Pleurer avec eux jusqu'Ă la saint-glinglin
Putain j'ai la rage
Contre ce virage
Et contre ce jour-lĂ
Où tu t'es vautré
Dire qu' c'était l'été
Dans ma tĂŞte y fait froid
J'espère au moins qu' là -haut
T'as acheté un vélo
Lolita a plus d' parrain
Nous on a plus notre meilleur copain
T'Ă©tais un clown mais t'Ă©tais pas un pantin
Enfoiré on t'aimait bien
Maintenant on est tous orphelins
Putain d' camion, putain d' destin, tiens ça craint
Enfoiré on t'aimait bien
Maintenant on est tous orphelins
Putain d' camion, putain d' destin, tiens ça craint
Pour ceux que ca interesse
Par Arkat Eskevar le 14/8/2002 Ă 15:10:09 (#1961688)
Je vous engage a le lire , il est court ... et tout simplement Beau
Je me dois d'un poème en cette journée de novembre à la con.
Je me dois d'une lutte, fût-elle minuscule.
Je me dois d'un crachat, je me dois d'un Ă©clat.
Je me dois d'un souffle sur ce monde entier qui se refuse Ă moi.
Je me dois ta conquĂŞte.
Ca m'aurait plu d'Ă©crire une chanson d'amour qui ne soit pas qu'une douleur.
Ca m'aurait plu de pendre Ă ton cou un petit sourire de vainqueur.
Peut-être même que mon discours aurait changé d'odeur.
Et les gens se seraient dit tiens pour une fois qu'il chiâle pas sa mère celui-là .
Je me dois d'un poème en cette journée de novembre à la con.
Par Trinity ForgeFeu le 15/8/2002 Ă 0:36:49 (#1964064)
Triviale poursuite
Question d'histoire d'abord :
OĂą est la Palestine ?
Sous quelle botte étoilée ?
Derrière quels barbelés ?
Sous quel champ de ruines ?
Question d'histoire encore :
Combien de victimes,
Combien de milliers d'enfants
Dans les décombres des camps
Deviendront combattants ?
J'en sais rien, j' donne ma langue au chagrin
Si tu sais, toi, souffle-moi
Question d' géographie :
OĂą est la Kanaky ?
Combien de flics, de soldats
Pour tenir Nouméa
Pour flinguer Eloi ?
Combien de petits blancs
De colons arrogants
Se partagent la terre ?
Et combien de misère
Pour le peuple kanak ?
Combien de coups de matraque ?
J'en sais rien, j' donne ma langue au chagrin
Si tu sais, toi, souffle-moi
Question de sport :
Qui détiendra le record
Et restera vivant
Libre et innocent
Derrière les barreaux ?
Vingt ans pour Otelo
Autant pour Mandela
Et combien de hors-la-loi
Chez ces p'tits juges en bois
Dont on fait les salauds
J'en sais rien, j' donne ma langue ay chagrin
Si tu sais, toi, souffle-moi
Question science et nature :
OĂą balancer ces ordures ?
Allez, Ă la Vologne !
Ces chiens qui assassinent
Ces rats qui emprisonnent !
Question d' littérature :
Qui a Ă©crit que les hommes
Naissaient libres, Ă©gaux ?
Libres mais dans le troupeau
Egaux devant les bourreaux ?
J'en sais rien, j' donne ma langue au chagrin
Si tu sais, toi, souffle-moi
Souffre-moi
Souffre-moi
La tire a Dédé
L'avait les roues arquées un peu comme j'ai les jambes
Sur l' toit et sur l' capot l'avait les deux bandes blanches
Le volant en faux bois les banquettes en vrai SkaĂŻ
Le klaxon qui jouait le pont d' la rivière Kwaï
Dédé l'avait fait r'peindre en bleu métallisé
Y disait qu'ça lui rapp'lait l' ciel de son pays
On a jamais bien su où qu' c'est qu'il était né
Vu qu'il Ă©tait menteur comme tous ceux de sa race
Dans la tire à Dédé
J'en ai fait des virées
Quand j'y repense aujourd'hui
Sur ma mob je m'ennuie
Sur la lunette arrière y' avait l'autocollant
Avec allez les verts et sur la vitre avant
Y avait marqué en blanc sur un fond bleu d'azur
" Skiez à Val d'Isère et respirez l'air pur "
Elle pompait à peu près autant d' fuel aux cent bornes
Que Dédé buvait d' bière mais faut dire qu'y t'nait bien
Quand on s' tapait l' SĂ©bastopol Ă 220
Pour qu' les flics nous rattrapent il fallait qu'ils s' cramponnent
Dans la tire à Dédé
J'en ai fait des virées
Quand j'y repense aujourd'hui
Sur ma mob je m'ennuie
Quand Dédé en tenait un coup dans les naseaux
Bien qu' j'ai pas mon permis c'est moi qui conduisait
J' prenais qu' les sens uniques pour semer les perdreaux
Et j' bouclais ma ceinture parc' que j' suis pas givré
On embarquait des grosses qui rodaient en banlieue
Et qu'attendait que nous pour s'Ă©clater un peu
" Allez monté les filles on s'arrache en vacances "
Dix bornes plus loin on leur f'sait l' coup d' la panne d'essence
Dans la tire à Dédé
J'en ai fait des virées
Quand j'y repense aujourd'hui
Sur ma mob je m'ennuie
Mais une nuit des voyous, des vrais enfants d' salauds
Pendant qu' Dédé pionçait z' y' ont fracturé son box
Z' y' ont tirés son klaxon et son autoradio
Ses cassettes de Mike Brant et ses jantes en inox
Dédé le lendemain en voyant le tableau
Lui qu'avait une santé d'académicien
S'est chopé l'infarctus dont nous cause les journaux
Et l'a cassé sa pipe tout seul au p'tit matin
Dans la tire à Dédé
J'en ai fait des virées
Quand j'y repense aujourd'hui
Sur ma mob je m'ennuie
Pauv' Dédé aujourd'hui, l'est au cimetière Pantin
Sur sa tombe on a peint deux bandes blanches c'est super
Sa bagnole crève doucement tout au fond du jardin
D'un pavillon d' banlieue prés d' la ligne de ch'min d' fer
Les poules ont fait leur nid sur les sièges éventrés
La rouille a tout bouffé la peinture et les chromes
Le pare-brise et les phares dégommés par les mômes
Y reste bientôt plus rien d' la pauv' tire à Dédé
Dans la tire à Dédé
J'en ai fait des virées
Quand j'y repense aujourd'hui
Sur ma mob je m'ennuie
Sur ma mob je m'ennuie
La ballade nord Irlandaise
J'ai voulu planter un oranger
LĂ oĂą la chanson n'en verra jamais
Là où les arbres n'ont jamais donné
Que des grenades dégoupillées
Jusqu'à Derry ma bien aimée
Sur mon bateau j'ai navigué
J'ai dit aux hommes qui se battaient
Je viens planter un oranger
Buvons un verre, allons pĂŞcher
Pas une guerre ne pourra durer
Lorsque la bière et l'amitié
Et la musique nous ferons chanter
Tuez vos dieux Ă tout jamais
Sous aucune croix l'amour ne se plaît
Ce sont les hommes pas les curés
Qui font pousser les orangers
Je voulais planter un oranger
LĂ oĂą la chanson n'en verra jamais
Il a fleuri et il a donné
Les fruits sucrés de la liberté
J'ai la vie qui m'pique les yeux
J'ai la vie qui m' pique les yeux
J'ai mon p'tit coeur qu'est tout bleu
Dans ma tĂŞte j' crois bien qu'il pleut.
Pas beaucoup, mais un p'tit peu.
J' m'interesse plus Ă grand chose
Même pas fatigué, j' me r'pose
J' bois la vie Ă toute petite dose,
J' vois plus la couleur des roses.
Dans ma guitare, y'a plus rien
Plus une note, plus un refrain.
Dans mes doigts, y'a rien qui tient
Dans ma peau, y'a qu' du chagrin.
J'ai la vie qui m' pique les yeux
J'ai mon p'tit coeur qu'est tout bleu
Dans ma tĂŞte j' crois bien qu'il pleut.
Pas beaucoup, mais un p'tit peu.
Au bistrot du temps qui passe,
J' bois un verre Ă la terrasse.
J' me dis qu' Ă l'Ă©cole de l'angoisse,
J' s'rai toujours l' premier d' la classe.
Me raconter pas d'histoires :
La vie c'est une tonne de cafards
C'est toujours un fond d' tiroir,
C'est toujours un train qui part.
J'ai la vie qui m' pique les yeux,
J'ai mon p'tit coeur qu'est tout bleu
Dans ma tĂŞte j' crois bien qu'il pleut.
Pas beaucoup, mais un p'tit peu.
J' voudrais vivre rien qu'en vacances,
Qu' ce soit tous les jours bizance,
Qu' ce soit tous les jours l'enfance,
Dans un monde que d'innocence.
Mais, j' vis au fond d'un abîme,
Tout seul, avec ma p'tite frime ;
Et dans mon dictionnaire de rimes,
Avec amour, y'a qu' déprime.
J'ai la vie qui m' pique les yeux,
J'ai mon p'tit coeur qu'est tout bleu
Dans ma tĂŞte j' crois bien qu'il pleut.
Pas beaucoup, mais un p'tit peu.
Alors l' soir avant qu' j' me couche,
J'Ă©coute chanter la pauv'e souche,
Les mots qui sortent de sa bouche,
Ca m' fait tout drôle, et ça m' touche.
Et tout au fond d' sa détresse
Je découvre tellement de tendresse,
Que mĂŞme si j' tombe et qu j' me blesse
J' dis bonne nuit Ă ma tristesse.
J'ai la vie qui m' pique les yeux
J'ai mon p'tit coeur qu'est tout bleu
Dans ma tĂŞte j' crois bien qu'il pleut.
Pas beaucoup, mais un p'tit peu.
J'ai la vie qui m' pique les yeux,
Heureusement, j' suis amoureux,
D'une p'tite fille qui m' rend heureux,
Pas beaucoup mais un p'tit peu.
La teigne
L'était bâti comme un moineau
Qu'aurait été malade.
A la bouche, derrière son mégot,
Y' avait des gros mots en cascades.
L'Ă©tait pas bien gros c't' asticot,
Mais c'Ă©tait une vrai boule de haine,
On lui filait plein d' noms d'oiseaux.
MĂŞme ceux qui l' connaissaient qu'Ă peine
L'appelaient la teigne.
Il avait pas connu ses vieux,
Il Ă©tait d' l'Assistance,
Ce genre d'Ă©cole, pour rendre joyeux,
C'est pas vraiment Byzance.
D'ailleurs on lisait dans ses yeux
Qu' pour qu'y soit bien fallait qu'on l' craigne,
Si tu rentrais pas dans son jeux,
Putain ! C' que tu r'cevais comme beignes,
C'Ă©tait une teigne.
Avec les gonzesse, les mich'tons,
L'Ă©tait encore plus vache :
J' te pique tes sous, j' te fous des gnons,
Tu tombes amoureuses et j' m'arrache.
Pour sa p'tite gueule, ses poings d' béton,
Plus d'une se serait jetée à la Seine,
Elles lui parlaient d'amour, d' passion,
Y répondait pas des châtaignes,
C'Ă©tait une teigne.
L'avait pas fêté ses vingt berges
Quand, une nuit de novembre,
On l'a r'trouvé raide comme un cierge,
Pendu au beau milieu d' sa chambre.
Si y'a un bon Dieu, une Sainte Vierge,
Faut qu'ils l'accueillent Ă leur enseigne,
Parc' qu'avant d' passer sur l'autr' berge
Y m'avait dit personne ne m'aime,
J' suis qu'une pauv' teigne.
Mais moi qui l'ai connu un peu,
Quand parfois j'y repense,
Putain ! C' qu'il Ă©tait malheureux,
Putain ! C' qu'y cachait comme souffrance
Sous la pâle blondeur de se frange,
Dans ses yeux tristes, dans sa dégaine.
Mais j' suis sûr qu'au ciel c'est un ange,
Et quand j' pense Ă lui mon coeur saigne.
Adieu la teigne...
La blanche
Salut Michel, ça fait une paye
Que j't'ai pas vu traîner dans mes ruelles
Qu'est-ce que tu d'viens, moi, ça va bien
Paraît qu'toi tu marches sur un drôle de ch'min
T'as les joues creuses, les mains calleuses
Et la démarche un p'tit peu chaloupeuse
Vraiment tu m'terrasses, bonjour l'angoisse
Paraît qu't'es tombé dans une drôle de crevasse
Paraît qu'c'est pas tous les jours dimanche
La blanche
Tu bois quelqu'chose, non, t'as pas soif
Y't'faut ta dose, t'as pas d'tune, t'es en carafe
Allez prends une bière, ça peut pas d't'faire de mal
C'est en vente libre, profites-en c'est pas cher
Au fait tu m'dois cent sacs, j'en fais pas un sac
Mais tes p'tites arnaques, ras l'bol, j'en ai ma claque
Pour décrocher, tu m'as taxé
Pour descendre sur la côte te r'faire une santé
Est-ce qu'elle coûte moins cher à Villefranche
La blanche
Paraît qu'ta gonzesse s'est barrée avec ta caisse
Paraît qu'tu bandais plus pour sa gueule, pour ses fesses
Tu veux qu'j'te dise, t'Ă©tais trop bien pour elle
Comment ça, j'ironise ! Mais non j'suis pas cruel !
Eh ben ma gueule, te v'la tout seul
T'as l'regard triste, comme c'lui d'un Ă©pagneul
T'es vachement speed, mais t'as plus rien dans l'bide
T'as qu'la poudre aux yeux, et les yeux bien livides
Y'a vraiment plus qu'une seule chose qui t'branche
La blanche
T'as p't'ĂŞtre raison, j'parle comme un vieux con
Mais j'suis un vieux con vivant, j'ai la gaule, j'suis content
Toi t'as les boules, moi j'ai la frite
C'est pas du Bashung, non mon pĂ´te, c'est du Nietzsche
Toi tu t'fais une ligne, moi j'bois une bibine
Pendant qu'tu t'dopes, j'fume mes deux paquets d'clopes
Chacun son trip, chacun son flip
Toi c'est pas souvent, qu't'as des parties gratuites
J'préfère t'laisser tout seul sur ta branche
Avec la blanche
Allez salut Michel, Ă la prochaine
On s'téléphone, on s'fait une bouffe ça baigne
Eh pi j'vais t'dire si tu m'fais un sourire
Tout c'que j't'ai dit, ben j'te jure que j'le r'tire
Mais si j'croise ton dealer j'y fous dans l'coeur
Un coup d'surin de la part d'un copain
Ça risque d'être dur, vu que c't'ordure
Un coeur ça m'étonnerait qu'il en ait un
On couchera avant lui entre quatre planches
Toutes blanches
PÂ’tite conne
Tu m'excuseras mignonne
D'avoir pas pu marcher
Derrière les couronnes
De tes amis branchés
Parc' que ton dealer
Etait peut-ĂŞtre lĂ
Parmi ces gens en pleurs
Qui parlaient que de toi
En regardant leur montre,
En se plaignant du froid
En assumant la honte
De t'avoir poussĂ©e lĂ
P'tite conne tu leur en veux mĂŞme pas,
Tu sais que ces charognes sont bien plus morts que toi...
Tu fréquentais un monde,
d'imbéciles mondains
OĂą cette poudre immonde
Se consomme au matin
OĂą le fric autorise
A se croire Ă l'abri
Et de la cour d'assises
Et de notre mépris
Que ton triste univers
Nous inspirait malins
En sirotant nos bières
Ou en fumant nos joints
P'tite conne tu rĂŞvais de Byzance
Mais c'Ă©tait la Pologne jusque dans tes silences
On se connaissait pas
Aussi tu me pardonnes
J'ai pas chialé quand t'as
Cassé ta pipe d'opium J'ai pensé à l'enfer
D'un téléphone qui crie
Pour réveiller ta mère
Au milieu de la nuit
J'aurai voulu lui dire
Que c'Ă©tait pas ta faute
Qu'Ă pas vouloir vieillir
On meurt avant les autres
P'tite conne tu voulais pas mûrir,
Tu tombes avant l'automne juste avant de fleurir
Et t'aurais-je connu
Que ça n'eût rien changé
Petite enfant perdue
M'aurais-tu accepté ?
Moi j'aime le soleil
Tout autant que la pluie
Et quand je me réveille
Et que je suis en vie
C'est tout ce qui m'importe
Bien plus que le bonheur
Qu'est affaire de médiocres
Et qui use le coeur
P'tite conne c'est oublier que toi t'Ă©tais lĂ pour personne
Et qu' personne Ă©tait lĂ
Tu m'excuseras mignonne
D'avoir pas pu pleurer
En suivant les couronnes
De tes amis branchés
Parc' que ton dealer
Etait peut-ĂŞtre lĂ
A respirer ces fleurs
Que tu n'aimerais pas
A recompter ces roses
Qu'il a payé au prix
De ta dernière dose
Et de ton dernier cri
P'tite conne allez, repose toi tout près de Morisson
Et pas trop loin de moi
Par Sariel le 15/8/2002 Ă 15:17:12 (#1965867)
Sariel, visiteuse de Caern égarée...
Apres quelques délires
Par Lodril Bird le 2/9/2002 Ă 16:37:41 (#2081115)
2-Une qui vous arrache des larmes
Txte de Goldman / chantée par Idir
Tant de pluie tout Ă coup sur nos fronts
Sur nos champs, nos maisons
Un déluge ici, l'orage en cette saison
Quelle en est la raison ?
Est-ce pour noyer nos parjures ?
Ou laver nos blessures ?
Est-ce pour des moissons, des terreaux plus fertiles ?
Est-ce pour les détruire ?
Pourquoi cette pluie, pourquoi ?
Est-ce un message, est-ce un cri du ciel ?
J'ai froid mon pays, j'ai froid
As-tu perdu les rayons de ton soleil ?
Pourquoi cette pluie, pourquoi ?
Est-ce un bienfait, est-ce pour nous punir ?
J'ai froid mon pays, j'ai froid
Faut-il le fĂŞter ou bien le maudire ?
J'ai cherché dans le livre qui sait
Au creux de ses versets
J'y ai lu "cherche les réponses à ta question
Cherche le trait d'union"
Une mendiante sur mon chemin
"Que fais-tu dans la rue ?"
"Mes fils et mon mari sont partis un matin,
Aucun n'est revenu"
Pourquoi cette pluie, pourquoi
Cette eau, ces nuages qui nous Ă©tonnent ?
Elle dit "cette pluie, tu vois
Ce sont des pleurs pour les yeux des hommes"
"C'est pour vous donner des larmes
Depuis trop longtemps elles ont séché
Les hommes n'oublient pas les armes
Quand ils ne savent plus pleurer"
Coule pluie, coule sur nos fronts.
Par Tamar Hysteris le 4/9/2002 Ă 10:21:38 (#2092890)
Sans toi, sans moi, sans nous, sans rien.
Comme en vacances dans un pays aux murs trop blancs,
où viennent en nombre buter les idées sombres,
sur les décombres d'un coeur qui sombre.
Il ya trop, beaucoup trop de silence dans mes vacances.
Sans te parler, sans t'appeler,
sans t'Ă©crire, sans rien choisir,
sans rien attendre, sans rien entendre,
sans rien comprendre.
Sans sentir ta voix et tes mots posés sur moi.
Sans entendre la musique de ta peau sur mes draps.
Il y a trop, beaucoup trop de silence dans mes vacances.
J'ai pas vu ce matin sortir tes fesses de nos draps sales.
J'ai pas senti ta main sur mes cheveux,
comme pour me rechauffer le rĂŞve.
Encore moins ton souffle dans mon cou,
ni tes lèvres me sussurer un au-revoir,
Ă plus tard.
Tout ça, ça me fait penser qu'hier non plus.
En pleine lumière sans un coin d'ombre
bien trop sincère pour pas être tout seul au monde.
Comme un chien dans l'arène de mon propre désir,
j'aboie Ă perdre haleine, je supplie la fin du martyr.
Mais les habits de lumière ne tireront jamais leur gloire
Ă me faire toucher terre, on coupe les phares,
fini la fanfare, je reste dans le noir.
Il y a trop, beaucoup trop de silence dans mes vacances
Encore pour lui :
J'ai laissé là -bas dans les remous d'une hélice le dégout et la haine
Et j'ai laissé là -bas le facile d'être triste en pensant à toi
Comme il est loin le temps des regrets ardents
Balayé par l'ennui des souvenirs que l'on fuit
Et j'ai laissé là -bas mes habits de larmes couleur de drame pendu à ton charme
Et j'ai laissé là -bas les chaînes et le boulet et l'attente qui jamais n'en finissait
Que de temps passé que de vains mots chargés balancés sans viser
Que de rafales attentistes et de d'espoirs revendiqués
Pour se retrouver vidé de cet amour solitaire que je n'ai pas voulu faire taire
Cette tempĂŞte de silence qui m'insufler mille brillance
Il me suffisait de plonger dans mon coeur
Une main avide de magnifiques douleurs
Pour fournir ma boucherie d'un viande si tendre
Qu'au souvenir de ton icĂ´ne j'en faisais l'offrande
J'en ai laisser des cris des pleurs sur ton répondeur
Peine perdue mais pas pour moi qui l'aurai pourtant vraiment voulu
Et j'ai laissé là -bas les couteaux dans leur plaie
Et les trous béants qui crachaient du vent brûlant
Et j'ai laissé là -bas ma peine à jamais
MĂŞme s'il est triste de ne plus ĂŞtre triste en pensant Ă toi.
Et maintenant pour moi ! :D
L'homme qui pleurait des larmes de verre
S'il y a quelqu'un que ça intéresse
Qu'il m'envoie son nom et son adresse
Je lui raconterai l'histoire
De l'homme qui pleurait sans espoir
Il pleurait des larmes de verre
Et quand elles atteignaient la terre
Cela faisait une musique
Angélique et fantômatique
L'air en Ă©tait toujours le mĂŞme
Un air qui racontait l'histoire
D'une femme à l'âme éphémère
Qui tombait un jour dans la mer
Poussée dans le dos par un homme
Qui pleurait des larmes de verre
S'il y a quelqu'un que ça intéresse
Qu'il m'envoie son nom et son adresse
S'il y a quelqu'un que ça intéresse
Qu'il m'envoie son nom et son adresse
Je lui raconterai l'histoire
De l'homme qui pleurait sans espoir
Il pleurait des larmes de verre
Et quand elles atteignaient la terre
Cela faisait une musique
Angélique et fantômatique
L'air en Ă©tait toujours le mĂŞme
Un air qui racontait l'histoire
D'une femme à l'âme éphémère
Qui tombait un jour dans la mer
Poussée dans le dos par un homme
Qui pleurait des larmes de verre
S'il y a quelqu'un que ça intéresse
Qu'il m'envoie son nom et son adresse
Michel Polnareff
Voila voila, juste par souvenir et pour vous faire Ă tous un gros bisou
Kaesryn
Par JimJim Sylvae le 4/9/2002 Ă 14:05:06 (#2094196)
Mano Solo (comme les deux textes postés par Kaesryn) - Les Hommes seuls
Devant le resto des hommes qui mangent seuls
Y'a deux trottoirs l'un Ă l'ombre et l'autre au soleil
Y'a le choix ou y'a pas
J'habite sur la frontière comme le fil d'un rasoir
J'y aiguise mon envie de changer de côté
Mais j'ai pas encore choisi lequel Ă©tait bon pour moi
Peut-être ni l'un ni l'autre, je suis les pointillés
A un moment c'est sûr que je vais basculer
J'ai peur de choisir, peur de pas en revenir
Je vois de chaque côté des processions des enterrements
Trois trompettes derrière et personnes pour pleurer
Faut garder ses larmes pour soi en cas de besoin
Quand la vie réclamera son tribut
Pour une vieille histoire de pomme et de serpents
Sur le fil j'Ă©carte les bras je ne bouge pas
Je reste lĂ , je suis pas prĂŞt de m'envoler
Il n'y a ni bien ni mal
Je me suis jamais senti si bien
Je me suis jamais senti si mal
J'en sais rien
Je m'en fout
Je goûte ma soupe à la grimace au resto des hommes qui mangent seuls
Qui n'a jamais connu le rire des femmes
Le rouge au bord d'un verre ou la delicate musique d'un cristal qui s'entrechoque
Et je regarde mon assiette et le serveur enlève l'autre
Pour qu'on soit sûr que je n'attends personne
Dans la rue les gens vont par deux
Et moi je valse et tangue avec ma gueule dans la vitrine
Dans le resto des hommes qui mangent seuls.
Par Baal le 4/9/2002 Ă 14:42:04 (#2094425)
Quoi c'est pas la revelation des vils technique de drague de jimjim ???? :confus:
*repars, amer:p *
Par Lodril Bird le 5/9/2002 Ă 16:05:34 (#2101967)
J'ai comme une envie de tourner le gaz
Comme envie de m'faire sauter les plombs
Comme envie de t'expliquer comme ça
Que ton indifférence, elle en me touche pas
Je peux très bien me passer de toi
Comme envie de sang sur les murs
Comme envie d'accident d'voiture
Comme envie d'expliquer comme ça
Que ton inddifférence elle en me touche pas
Je peux très bien me passer de toi
J'ai comme envie d'n'importe quoi
Comme envie de crever ton chat
Comme envie d'tout casser chez toi
Comme envie d'expliquer comme ça
Je peux très bien me passer de toi
J'ai comme envie d'une fin torride
Comme on en voit qu'au cinéma
J'ai comme envie qu'ce soit terrible
Et qu'ça se passe juste en bas de chez toi
Je peux très bien me passer de toi
Par Tamar Hysteris le 6/9/2002 Ă 9:57:08 (#2106498)
She was like nothing I'd ever known
Her eyes shine like diamonds in a field of snow
The way destiny led her to me
Made me feel like life was now complete
And now days have passed
The nights gone by
You can see the glow slowly fading from her eyes
Though she denies her pain and her dismay
Know I said this to her anyway
Don't have to stay with someone
That makes you cry
You'll end up killing all the love you have inside
Can't hope to see the sun
If you don't open your eyes
Girl don't let real love pass you by
Ooh oh no
Ooh don't let real love pass you by
I know you know this
But take it from me
Cause you deserve so much more than you receive
Listen to your heart and let it show
Don't hold on to your pain
Just let it go, let it go
Don't have to stay with someone
That makes you cry
You'll end up killing all the love you have inside
Can't hope to see the sun
If you don't open your eyes
Girl don't let real love pass you by
Don't have to stay with someone
That makes you cry
You'll end up killing all the love you have inside
Can't hope to see the sun
If you don't open your eyes
Girl don't let real love pass you by
Oh yeah
Girl don't let real love pass you by
You can find a love you need
If you set your heart free Girl...
Don't have to stay with someone
That makes you cry
Don't be discouraged baby
Don't let real love pass you by
Don't have to stay with someone
That makes you cry
You'll end up killing all the love you have inside
Can't hope to see the sun
If you don't open your eyes
Girl don't let real love pass you by
Don't have to stay with someone
That makes you cry
You'll end up killing all the love you have inside
Can't hope to see the sun
If you don't open your eyes
Girl don't let real love pass you by
Don't you let nothing
Don't let no one take you away from love
Don't let real love pass you by
You'll see I know, I know, I know
You'll be alright
Don't let real love pass you by
You just can believe in love, in love, in love, in love
Don't let real love pass you by
Oh yeah
Don't let real love pass you by
Ooh, yeah
Don't let real love pass you by
Don't let, don't let, don't let, don't let
Don't let, don't let, don't let, don't let
Don't let real love pass you by
Oh yeah, oh
Don't let real love pass you by...
Par Nugygjim Hyny le 6/9/2002 Ă 15:15:04 (#2108454)
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Plusieurs indices mÂ’ont mis la puce Ă lÂ’oreille
jÂ’ouvre lÂ’Âśil
jÂ’vais faire une enquĂŞte pour en avoir le cÂśur net
ça m’inquiète
y’a des détails qui trompent pas
les draps la couette et la taie dÂ’oreiller
sont plus dépareillés
à côté de mes fringues en boule
y’a des vêtements pliés et repassés
y’a des détails qui trompent pas
jÂ’crois quÂ’y a une fille qu'habite chez moi !
deux brosses Ă dents dans la salle de bain
du savon sans savon et le sèche-cheveux
cÂ’est certainement pas le mien
des petites boules bizarres
pour parfumer la baignoire
cÂ’est un vrai cauchemar
quelqu’un a massacré tous mes amis cafards !
dans la cuisine des sachets de thé
de verveine de camomille
un message sur le répondeur d’une mère
quÂ’est pas la mienne
v'lĂ qu'elle sÂ’en prend Ă ma famille !
y’a des détails qui trompent pas
quelqu’un en traître a fait la vaisselle
où sont mes habitudes mon ménage trimestriel ?
jÂ’ouvre le frigo horreur cÂ’est dÂ’la folie !
y’a plein de légumes !
yÂ’a mĂŞme des fruits !
y’a des détails qui trompent pas
jÂ’crois quÂ’y a une fille quÂ’habite chez moi !
où sont mes potes qui glandaient devant la télé
les boîtes de pizza les paquets de chips éventrés
les mégots de cigarettes écrasés dans les assiettes
ma collection de new look ? aux oubliettes !
sur la table de nuit yÂ’a plus de capotes mais de lÂ’aspirine
y'a une fille qu'habite chez moi
yÂ’a aussi des bougies contre lÂ’odeur de la nicotine
y'a une fille qu'habite chez moi
y’a des détails qui trompent pas
y’a un vrai rideau y’a plus de drap cloué sur la fenêtre !
qu’est-ce que c’est que ça mon Dieu c’est une plante verte !
lÂ’aspirateur est encore chaud
cÂ’est trop je porte plainte !
jÂ’vais lÂ’emmener au labo
pour vérifier les empreintes
on dirait que je suis plus célibataire
la coupable je la tiens
elle est devant moi lÂ’Ă©tau se resserre
accrochée au téléphone assise en tailleur
dans une jolie robe Ă fleur
une fille me dit " arrête ton cinéma
et le loyer je le paye autant que toi ! "
(BĂ©nabar / BĂ©nabar / arr : Fabrice Ravel Chapuis)
saxophone - accordéon : Denis Grare
trompette - trombone : Vincent Schaeffer
contrebasse : Flo Silve
guitares : Alain "Bulon" Buisson
batterie : Stéphane Moufflier
orgue : BĂ©nabar
Une autre de Benabar
Par Lodril Bird le 6/9/2002 Ă 16:50:53 (#2109141)
A qui parle-t-elle lorsquÂ’elle dort la nuit
prononce des onomatopées des petits cris
collée à moi et pourtant si lointaine
elle me manque dĂ©jĂ
je voudrais quÂ’elle revienne
elle a un grain d’beauté qu’a rien d’exceptionn...
...elle a un grain d’beauté qu’j’aime bien
peut-ĂŞtre parce que cÂ’est lÂ’sien
qui est le chanceux qui discute avec elle
parle couramment le langage de son sommeil
moi je sursaute leur dialogue me réveille
alors jÂ’Ă©coute aux portes et je tiens la chandelle
est-ce qu’elle m’oublie complètement ?
qui est son nocturne confident ?
lui dit-elle les secrets
quÂ’elle ne me confie jamais ?
chut ! faut pas la réveiller
ses rĂŞves sont pas Ă©tanches
mais elle cache en revanche
peut-ĂŞtre quÂ’elle-mĂŞme lÂ’ignore
Ă qui parle-t-elle lorsquÂ’elle dort
à poings fermés.
Keren Ann
Par Lisèn le 6/9/2002 à 18:43:58 (#2109903)
MĂŞme si on y tient vraiment
MĂŞme dans les flammes du firmament
Seuls dans le soleil couchant
On ne s'y fait jamais pour autant
On ne dit rien quand le temps assassin
Enterre nos amours périssables sous le sable mouvant
Je n'y ai vu que du feu, du vent
Telle qu'en moi-mĂŞme et telle qu'avant
J'ai raté ma vie en deux temps
trop occupée à faire d'autres plans
On ne dit rien quand le temps assassin
Enterre nos amours périssables sous le sable mouvant
MĂŞme si on y tient vraiment
Restons de glace restons élégants
Seuls dans le soleil couchant
On ne s'y fait jamais pour autant
On ne dit rien quand le temps assassin
Enterre nos amours périssable sous le sable
On ne dit rien quand le temps assassin
Enterre nos amours périssables sous le sable mouvant
____________________
La disparition
C'est le seul vide que je comblerais peut-ĂŞtre
Le seul horizon que je vois par la fenĂŞtre
Le seul sommeil qui pourra me faire renaître
Je t'embrasserai juste avant de disparaître
Mon double dans l'eau trouble
Ravive dans l'eau vive
Mon ombre dans l'eau sombre
Mon ange dans l'orange
C'est le seul vide que je comblerai peut-ĂŞtre
Le seul regard que je serai reconnaître
Le seul et unique, il n'a jamais cessé d'être
Je m'inclinerai juste avant de disparaître
Mon double dans l'eau trouble
Ravive dans l'eau vive
Je sombre dans l'eau sombre
C'est le seul vide que je comblerai peut-ĂŞtre
Le seul inconnu qui répond à mes lettres
Le seul mensonge que j'ai oublié d'omettre
Faire un dernier voeu en sautant de la fenĂŞtre
Mon double dans l'eau trouble
Ravive dans l'eau vive
L'Ă©cume des souvenirs
Devrais-je en rire
Dans le fond
Les larmes juste pour rire
Dois-je en pleurer
Pour de bon
Rester ou repartir
OĂą bien choisir La Disparition
____________________
Au coin du monde
Tombent les nuits Ă la lueurs de bougies qui fondent
Et que la lumière soit
Passent les heures que s'Ă©coulent Ă jamais les secondes
Et que la lumière soit
Au loin entends-tu le bruit qui court ?
Au point juste au point du jour
A deux pas de chez toi
A deux pas de chez moi
Tombent les feuilles et les larmes sur tes joues qui roulent
Et que la lumière soit
Passent les anges et les orages au dessus des foules
Et que la lumière soit
Au loin entends-tu le bruit qui court ?
Au point juste au point du jour
A deux pas de chez toi
A deux pas de chez moi
Et que la lumière soit
Comme au premier jour du premier mois
De nos corps Ă corps
Et que la lumière soit
Dans la cité qui n'en finit pas
Que vienne l'aurore
A deux pas de chez toi
A deux pas de chez moi
Au loin on voit les neiges qui fondent
Au coin juste au coin du monde
A deux pas de chez toi
A deux pas de chez moi
Que la lumière soit
____________________
Peut-ĂŞtre
Je t'Ă©pouserai un samedi matin
Mon père un peu fatigué
Nous regardera en larmes peut-ĂŞtre
Peu de temps après
Tu m'emmèneras revoir le bord de la mer
Et tu me diras que tu m'aimes, peut-ĂŞtre
Peut-ĂŞtre simplement
Peut-ĂŞtre pas vraiment
Peut-ĂŞtre un paradis
Quelques mois plus tard, un peu en retard
Je sais, j'aurais mes humeurs
Il verra le jour, au moi de mai, peut-ĂŞtre
Il te ressemblera, et tu m'en voudras
Tu ne perdras pas l'humour
Et moi Ă mon tour, je te dirais je t'aime
Peut-ĂŞtre simplement
Peut-ĂŞtre pas vraiment
Peut-ĂŞtre un paradis
Dans notre maison, il y aura des photos de nous
Au bord de la mer
Qu'on regardera, et on se dira
Peut-ĂŞtre simplement
Peut-ĂŞtre pas vraiment
Peut-ĂŞtre un paradis
Je t'Ă©pouserai un samedi matin
Mon père un peu fatigué
Ne versera pas de larmes, je sais
____________________
Sur le fil
La vie est belle
Un peu moins belle que vue du ciel, vue d'ici
La lune est claire
Et aussi loin, que soit la mer, je la suis
J'ai perdu la mémoire
Ma vie défile
Dans la presqu'île
Je finirai tĂ´t ou tard...
Sur le fil, tout est calme et tranquille
Sur le fil, tout est simple et facile
Sur le fil, on de calme...
Et on attend
Quelques instant, puis face au vent, on oublie
Le mauvais sang
Les hommes en blanc, décidément trop de bruit
J'ai oublié l'histoire
Ma vie s'efface
Dans les palaces,
Je finirai tĂ´t ou tard
Sur le fil, tout est calme et tranquille
Sur le fil, tout est simple et facile
Sur le fil, on se calme....
On se décide
A faire l'impasse, et face au vide, on repasse
La fin du film
Qui n'est qu'un film en noir et blanc, je l'efface
C'est pas la mer Ă boire
Ma vie se meurt
Il reste une heure
Je finirai tĂ´t au tard...
Sur le fil, tout est calme et tranquille
Sur le fil, tout est simple et facile
Sur le fil, on se calme....
____________________
Seule
Quelques heures à peine depuis que j'ai quitté l'Eden
Je me lève, je m'étire, ça ne me ressemble pas
En marchant je me demande Ă quand la fin du monde
Chaque idée est la pire, ça ne m'intéresse pas
On sait qu'il suffit d'ĂŞtre seule
Le monde est grand quand on est vraiment seule
Je sais qu'il suffit d'ĂŞtre seule
Pour tuer le temps et ne plus ĂŞtre seule...
Faire cent mètres au paradis et revenir ici
Chaque jour est le mĂŞme mais ne se ressemble pas
Je cours après les taxis, je cours après ma vie
Si un roi me fait reine, je ne vivrais plus tout ça
On sait qu'il suffit d'ĂŞtre seule
Le monde est grand quand on est vraiment seul
Je sais qu'il suffit d'ĂŞtre seule
Pour tuer le temps et ne plus ĂŞtre seule
Suffit d'ĂŞtre seule, mais pas vraiment seule...
____________________
DĂ©crocher les Ă©toiles
Il me suffit parfois d'un geste, d'une rose, d'un reste, de larmes
Je ne ferai aucune promesse, je laisse un blanc, un blâme
Je ne suis pas toujours en reste d'un zeste de vague à l'âme
Mais si je devais lâcher du leste, se serait aujourd'hui Madame
Avant que tu t'en ailles
DĂ©crocher les Ă©toiles
Avant nos retrouvailles
DĂ©crocher les Ă©toiles
Laisse les autres parler de toi, le reste est Ă venir
Laisse les autres parler de moi, ils ne m'ont pas vu sourire
Oui j'ai tort d'Ă©couter parfois les autres, le reste, le pire
A toujours se perdre au même endroit, je préfère encore partir
Avant que tu t'en ailles
DĂ©crocher les Ă©toiles
Avant nos retrouvailles
DĂ©crocher les Ă©toiles
hin hin
Par Nienna Fayree le 6/9/2002 Ă 22:03:03 (#2111154)
:amour: :amour: :amour:
Zombie
Cranberries
Another head hangs lowly,
Child is slowly taken.
And the violence caused such silence.
Who are we mistaken.
But you see it's not me,
It's not my family.
In your head, in your head
They are fighting.
With their tanks and their bombs
And their bombs and their guns.
In your head, in your head they are cryin'.
In your head (x2)
Zombie (x3)
What's in you head,
In your head?
Zombie (x3)
Another mother's breaking
Heart is taken over.
When the violence causes silence
We must be mistaken.
It's the same old theme
Since 1916.
In your head, in your head
They're still fighting.
With their tanks and their bombs
And their bombs and their guns.
In your head, in your head
They are dying.
In your head (x2)
Zombie (x3)
What's in you head,
In your head?
Zombie (x3)
Bisou ma vieille;)
Goldman... confidenciel
Par A peine un murmure le 6/9/2002 Ă 22:31:45 (#2111340)
Que ton visage et ton sourire
Resteront prés de moi sur mon chemin
Te dire que c'Ă©tait pour de vrai
Tout ce qu'on s'est dit, tout ce qu'on a fait
Que c'Ă©tait pas pour de faux, que c'Ă©tait bien.
Faut surtout jamais regretter
Même si ça fait mal, c'est gagné
Tous ces moments, tous ces mĂŞmes matins
Je vais pas te dire que faut pas pleurer
Y a vraiment pas de quoi s'en priver
Et tout ce qu'on a pas loupé, le valait bien
Peut-ĂŞtre que l'on se retrouvera
Peut-ĂŞtre que peut-ĂŞtre pas
Mais sache qu'ici bas, je suis lĂ
Ça restera comme une lumière
Qui me tiendra chaud dans mes hivers
Un petit feu de toi qui s'Ă©teint pas
Par Kaesryn le 6/9/2002 Ă 22:33:36 (#2111361)
Michel Polnareff
Le bal des Laze
Paroles: Pierre Delanoé. Musique: Michel Polnareff 1968
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Je serai pendu demain matin
Ma vie n'Ă©tait pas faite
Pour les châteaux.
Tout est arrivé ce soir de juin
On donnait une fĂŞte
Dans le château .
Dans le château de Laze
Le plus grand bal de Londres
Lord et Lady de Laze
Recevaient le grand monde
Diamants, rubis, topazes
Et blanches robes longues
Caché dans le jardin
Moi je serrais les poings
Je regardais danser
Jane et son fiancé.
Je serai pendu demain au jour
Dommage pour la fille
De ce château.
Car je crois qu'elle aimait bien l'amour
Que l'on faisait tranquille
Loin du château.
Dans le château de Laze
Pour les vingt ans de Jane
Lord et Lady de Laze
Avaient reçu la Reine
Moi le fou que l'on toise
Moi je crevais de haine
Caché dans le jardin
Moi je serrais les poings
Je regardais danser
Jane et son fiancé.
Je serai pendu demain matin
Ça fera quatre lignes
Dans les journaux.
Je ne suis qu'un vulgaire assassin
Un vagabond indigne
De ce château.
Dans le château de Laze
Peut-ĂŞtre bien que Jane
A l'heure oĂą l'on m'Ă©crase
Aura un peu de peine
Mais ma dernière phrase
Sera pour qu'on me plaigne
Puisqu'on va lui donner
Un autre fiancé
Et que je n' pourrai pas
Supprimer celui-lĂ
goldman.. les murailles
Par A peine un murmure le 6/9/2002 Ă 22:35:04 (#2111373)
Plus hautes que les batailles, défiant le poids des ans
Aujourd'hui quatre vents feraient s'envoler ses tours
Et l'on jurait avant que ça durerait toujours
Corons, terrils au nord, litanie des paysages
Aux vivants comme aux morts, la mine histoire et langage
Ce charbon peine et chance, chaque mineur l'a vécu
Mais un jour ce silence, oh pas un ne l'aurait cru
Et j'avais fait des merveilles en bâtissant notre amour
En gardant ton sommeil, en montant des murs autour
Mais quand on aime on a tort, on est stupide, on est sourd
Moi j'avais cru si fort que ça durerait toujours
J'avais cru si fort que ça durerait toujours
Par Kaesryn le 6/9/2002 Ă 22:39:27 (#2111414)
Thiefaine, amour d'un matin de grisaille sans voix
Sentiments numériques revisités
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quand les ombres du soir chevauchent sur la lande
avec dans leurs passeports sherwood ou brocéliande
quand les elfes titubent sous l'alcool de sorgho
dans les cercles succubes de la lune en faisceaux
quand les vents de minuit décoiffent les serments
des amants sous les aulnes d'un hĂ´tel flamand
quand tes visions nocturnes t'empĂŞchent de rĂŞver
& couvrent ton sommeil d'un voile inachevé
je n'ai plus de mots assez durs
pour te dire que je t'aime
quand les chauves-souris flirtent avec les rossignols
dans les ruines d'un royaume où mon crâne est mongol
quand les syndicats brûlent nos rushes & nos démos
pour en finir avec le jugement des salauds
quand humpty dumpty jongle avec nos mots sans noms
dans le bourdonnement des câbles à hautes tension
quand tu m'offres épuisée sous l'oeil d'une opaline
les charmes vénéneux de tes fragrances intimes
je n'ai plus de mots assez durs
pour te dire que je t'aime
quand les théatres antiques recèlent nos orgies
çatal hoyük airport / manco capac city
quand nos murs se recouvrent de hiéroglyphes indiens
avec nos voix blafardes en feed back au matin
quand tes mangoustes viennent avaler mes couleuvres
dans ces nuits tropicales oĂą rugit le grand oeuvre
quand l'ange anthropophage nous guident sur la colline
pour un nouveau festin de nos chairs androgynes
je n'ai plus de mots assez durs
pour te dire que je t'aime
quand les clochards opposent la classe & l'infini
à la vulgarité glauque de la bourgeoisie
quand les valets de cours / plaideurs pusillanimes
encombrent de leurs voix nos silences & nos rimes
quand aux détours d'un bar tu flingues aux lavabos è
quelque juge emportant ma tĂŞte sur un plateau
quand tu branches les hélices de ma mémoire astrale
sur les capteurs-influx de ta flamme initiale
je n'ai plus de mots assez durs
pour te dire que je t'aime
quand les traces de rorschach sur la tôle ondulée
servent aux maîtres à tester l'autochtone humilié
quand sur la moleskine des limousines en liesse
ils en rient en fumant la mucho cojones
quand les cris de l'amour croisent les crocs de la haine
dans l'encyclopédie des clameurs souterraines
quand je rentre amoché / fatigué / dézingué
en rêvant de mourir sur ton ventre mouillé
je n'ai plus de mots assez durs
pour te dire que je t'aime
quand dans la lumière sale d'un miroir tamisé
tu croise l'oeil éphémère d'une salamandre ailée
quand dans les brumes Ă©tales de nos corps transparents
tu réveilles mes volcans lumineux du néant
quand mes pensées confuses s'éclairent au magnésium
sur les écrans-secrets de ton pandémonium
quand mes bougainvillé se mêlent aux herbes folles
dans ta chaleur biguine au crépuscule créole
je n'ai plus de mots assez durs
pour te dire que je t'aime
quand les ombres du soir poursuivent sur la lande
le flash des feux arrière d'une soucoupe volante
quand le soleil se brûle aux contours de tes reins
parmi les masques obscurs d'un carnaval romain
quand l'ordre des humain nous verse dans son cocktail
quand l'ordre des humain nous sert dans son cocktail
5 milliards de versions différentes du réel
quand tu pleures essoufflée au creux de ma poitrine
avec le doux murmure des fréquences féminines
je n'ai plus de mots assez durs
pour te dire que je t'aime
Hubert Felix Thiefaine
Par A peine un murmure le 6/9/2002 Ă 22:41:08 (#2111423)
IF you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you,
But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting,
Or being lied about, don't deal in lies,
Or being hated, don't give way to hating,
And yet don't look too good, nor talk too wise:
If you can dream - and not make dreams your master;
If you can think - and not make thoughts your aim;
If you can meet with Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same;
If you can bear to hear the truth you've spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools,
Or watch the things you gave your life to, broken,
And stoop and build 'em up with worn-out tools:
If you can make one heap of all your winnings
And risk it on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss;
If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on when there is nothing in you
Except the Will which says to them: 'Hold on!'
If you can talk with crowds and keep your virtue,
' Or walk with Kings - nor lose the common touch,
if neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much;
If you can fill the unforgiving minute
With sixty seconds' worth of distance run,
Yours is the Earth and everything that's in it,
And - which is more - you'll be a Man, my son!
Par Kaesryn le 6/9/2002 Ă 22:41:56 (#2111432)
Diego, libre dans sa tĂŞte
autres interprètes: France Gall, Johnny Hallyday
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Derrière des barreaux
Pour quelques mots
Qu'il pensait si fort
Dehors il fait chaud
Des milliers d'oiseaux
S'envolent sans effort
Quel est ce pays
OĂą frappe la nuit
La loi du plus fort ?
Diego, libre dans sa tĂŞte
Derrière sa fenêtre
S'endort peut-etre...
Et moi qui danse ma vie
Qui chante et qui rit
Je pense Ă lui
Diego, libre dans sa tĂŞte
Derrière sa fenêtre
DĂ©jĂ mort peut-ĂŞtre...
Par A peine un murmure le 6/9/2002 Ă 22:43:31 (#2111446)
On n'est pas forcément heureux à deux.
SĂ©parons-nous, oublions si l'on peut.
Ça va être dur pendant un mois ou deux."
Un mois ou deux ou bien peut-ĂŞtre plus,
RĂ©apprendre Ă vivre seul et tenir,
Rompre les liens serrés par l'habitude
Tout en attendant les moments, les pires.
Oh ces nuits, ces nuits de solitude,
Les yeux ouverts, le plafond blanc, le bruit du temps
Qui passe et se bouscule,
Des images que l'on chasse mais qui reviennent tout le temps,
Le matin que l'on a vu arriver,
Se lever sans réfléchir, s'habiller,
Sortir dans la rue, rencontrer des gens,
Sourir et oublier jusqu'au moment...
Oh ces nuits, ces nuits de solitude,
Les yeux ouverts, le plafond blanc, le bruit du temps
Qui passe et se bouscule,
Des images que l'on chasse mais qui reviennent tout le temps,
Se rencontrer par hasard et jouer,
Parler sans rien dire mais se regarder
Et puis ces heures devant le téléphone,
La tête dans les mains en attendant qu'ça sonne
Et ces nuits, ces nuits de solitude,
Les yeux ouverts, le plafond blanc, le bruit du temps
Qui passe et se bouscule,
Des images que l'on chasse mais qui reviennent tout le temps,
Ces nuits de solitude,
Les yeux ouverts, le plafond blanc, le bruit du temps
Qui passe et se bouscule,
Des images que l'on chasse mais qui reviennent tout le temps.
oublie
Par Nienna Fayree le 6/9/2002 Ă 22:46:03 (#2111459)
Par Kaesryn le 6/9/2002 Ă 22:46:08 (#2111461)
Noir DĂ©sir
A l'envers, Ă l'endroit
2001 "Des visages, des figures"
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On n'est pas encore revenu du pays des mystères
IL y a qu'on est entré là sans avoir vu de la lumière
Il y a l'eau, le feu, le computer, Vivendi et la terre
On doit pouvoir s'Ă©panouir Ă tout envoyer enfin en l'air
On peut toujours saluer les petits rois de pacotille
On peut toujours espérer entrer un jour dans la famille
Sûr que tu pourras devenir un crack boursier a toi tout seul
On pourrait mĂŞme envisager que tout nous explose Ă la gueule
Autour des oliviers palpitent les origines
Infiniment se voi rrouter dans la farine
A l'envers, Ă l'endroit, Ă l'envers, Ă l'endroit
A l'endroit, Ă l'envers, Ă l'envers, Ă l'endroit
Y'a t'il un incendie prévu ce soir dans l'hémicycle
On dirait qu'il est temps pour nous d'envisager un autre cycle
On peut caresser des idéaux sans s'éloigner d'en bas
On peut toujours rĂŞver de s'en aller mais sans bouger de lĂ
Il paraît que la blanche colombe a trois cents tonnes de plombs dans l'aile
Il paraît qu'il faut s'habituer à des printemps sans hirondelles
La belle au bois dormant a rompu les négociations
Unilatéralement le prince entame des protestations
Doit-on se courber encore et toujours pour un ligne droite ?
Prière pour trouver les grands espaces entre les parois d'une boîte
Serait-ce un estuaire ou le bout du chemin au loin qu'on entrevoit
Spéciale dédicace à la flaque où on nage, où on se noie
Autour des amandiers fleurissent les mondes en sourdine
No pasaran sous les fourches caudines
A l'envers, Ă l'endroit, Ă l'envers, Ă l'endroit
A l'endroit, Ă l'envers, Ă l'envers, Ă l'endroit.
Par A peine un murmure le 6/9/2002 Ă 22:49:45 (#2111492)
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delĂ des vents plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des "ainsi-soit-il"
Et puisque tu penses
Comme une intime Ă©vidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton cur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir
Puisque tu pars
Que les vents te mènent où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque
L'on ne peut t'aimer plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le mĂŞme
Si tu te trahissais nous t'aurions tout Ă fait perdu
Garde cette chance
Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau reste Ă venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte Indélébile
Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ta maison
Aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil essaie d'apprendre Ă revenir
Mais pas trop tard
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
J'aurai pu fermer, oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste mais tu ne l'as pas fait
J'aurai pu donner tant d'amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais ça n'était pas encore assez
Pas assez, pas assez, pas assez
Dans ton histoire (dans ton histoire)
Garde en mémoire (garde en mémoire)
Notre au revoir (notre au revoir)
Puisque tu pars (puisque tu pars)...
Par Kaesryn le 6/9/2002 Ă 22:58:10 (#2111556)
CĂ©line Dion
La MĂ©moire d'Abraham
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Juste une prière avant d'obéir
A l'ordre des choses et de nos pères
Avant de partir
Juste une autre vie sauvée de l'oubli
Gravée bien mieux que par une lame
Dans la mémoire d'Abraham
Longue l'attente de l'heure
Lourde la peine en nos curs
Mais si grands notre amour notre foi en toi
Et difficile de te comprendre parfois
Que sera demain nos destins plus loin?
Un peu de paix d'amour et de pain
Au creux de tes mains
Longue l'attente de l'heure
Lourde la peine en nos curs
Mais si grands notre amour notre foi en toi
Et difficile de te comprendre parfois
Conduis nos enfants pour la fin des temps
Remplis de plus de joies que de larmes
La mémoire d'Abraham
Par Cyran le 6/9/2002 Ă 23:12:09 (#2111663)
We've all seen the man at the liquor store beggin' for your change
The hair on his face is dirty, dreadlocked and full of mange
He ask the man for what he could spare with shame in his eyes
Get a job you fuckin' slob's all he replied
God forbid you ever had to walk a mile in his shoes
'Cause then you really might know what it's like to sing the blues
Then you really might know what it's like (X4)
Mary got pregnant from a kid named Tom who said he was in love
He said don't worry about a thing baby doll I'm the man you've been dreamin' of
But three months later he said he won't date her or return her call
And she sweared god damn if I find that man I'm cuttin' off his balls
And then she heads for the clinic and she gets some static walkin' through the
doors
They call her a killer, and they call her a sinner, and they call her a whore
God forbid you ever had to walk a mile in her shoes
'Cause then you really might know what it's like to have to choose
Then you really might know what it's like (X4)
I've seen a rich man beg
I've seen a good man sin
I've seen a tough man cry
I've seen a loser win
And a sad man grin
I heard an honest man lie
I've seen the good side of bad
And the down side of up
And everything between
I licked the silver spoon
Drank from the golden cup
Smoked the finest green
I stroked daddies dimes at least a couple of times
Before I broke their heart
You know where it ends
Yo, it usually depends on where you start
I knew this kid named Max
He used to get fat stacks out on the corner with drugs
He liked to hang out late at night
Liked to get shit faced
And keep pace with thugs
Until late one night there was a big gun fight
Max lost his head
He pulled out his chrome. 45
Talked some shit
And wound up dead
Now his wife and his kids are caught in the midst of all of his pain
You know it crumbles that way
At least that's what they say when you play the game
God forbid you ever had to wake up to hear the news
'Cause then you really might know what it's like to have to lose
Then you really might know what it's like (X4) To have to lose...
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Everlast - Put Your Lights On
Hey now, all you sinner
Put your lights on,
put your lights on
Hey now all you lovers
Put you lights on,
put your lights on
Hey now, all you killers
Put you lights on,
put you lights on
Hey now, all you children
Leave your lights on
leave you lights on
Because there's a monster living under my bed
Whispering in my ear
There's an angel with a hand on my head
She says I've got
nothing to fear
There's a darkness deep in my soul
I still got a purpose to serve
So let your lights shine,
into my home
God dont let me lose my nerve
Hey now, hey now,
hey now, hey now
Wo-oh hey now, hey now
hey now, hey now
Hey now all you sinners
Put you lights on,
put you lights on
Hey now, all you children
Leave your lights on you better leave your lights on
Because there's a monster living under my bed
Whispering in my ear
There's an angel with a hand on my head
She says I've got
nothing to fear
She says, whooo-ahha hey la la,
you shine like stars
Whoo-aohaha hey la la,
you shine like stars
And fade away
Par Lodril Bird le 6/9/2002 Ă 23:58:26 (#2111944)
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A se changer en Roi
A hurler Ă la lune
A traquer la fortune
Tout ça pour traîner son poids
Au risque de s'y plaire
Au moment de s'y croire
Sonnez les courants d'air
Faites donner l'exutoire
Il faudrait qu'on s'élève
Au fond il a d'la classe
Ou alors qu'on prenne la sève
Comme elle vient
Encore et encore
Tu la vois la belle bleue
Des feux de l'artifice
Et tu la sens mĂŞme un peu mieux
A la faveur d'une Ă©clipse
On voit du jour au lendemain
Que ça ne s'invente pas
Instantanément comme ça
Reprendre de volée d'aussi loin
Comme elle vient
Encore et encore
Comme elle vient
Comme on peut
C'est cruel et sans fard
Ça choisit pas, merci pour eux
Comme une flèche
Comme un pieux
C'est bon pour la mémoire
Ça vous fait quoi d'être au milieu ?
HĂ© camarade
Si les jeux sont faits
Au son des mascarades
On pourra toujours se marrer
Et tout le long des courants d'air
On voit des amoureux
Que savent encore changer leurs nerfs
En un bouquet délicieux
On en aura des saisons
Des torrides et des blĂŞmes
Je peux encore garder ton nom
Je peux aussi dire que je l'aime
-L'Amande Amère
En souvenir ....
Par Lodril Bird le 7/9/2002 Ă 0:07:21 (#2112010)
J’ai demandé à la lune
Et le soleil ne le sait pas
Je lui ai montré mes brûlures
Et la lune s’est moquée de moi
Et comme le ciel n’avait pas fière allure
Et que je ne guérissais pas
Je me suis dit quelle infortune
Et la lune s’est moquée de moi
J’ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle mÂ’a dit "jÂ’ai pas lÂ’habitude
De m’occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelques fois
Que cÂ’Ă©tait juste une aventure
Et que ça ne durerait pas
Je nÂ’ai pas grand chose Ă te dire
Et pas grand chose pour te faire rire
Car jÂ’imagine toujours le pire
Et le meilleur me fait souffrir
J’ai demandé à la lune
Si tu voulais encore de moi
Elle mÂ’a dit "jÂ’ai pas lÂ’habitude
De m’occuper des cas comme ça"
Et toi et moi
On était tellement sûr
Et on se disait quelques fois
Que cÂ’Ă©tait juste une aventure
Et que ça ne durerait pas
-L'Amande Amère
Par Kaesryn le 7/9/2002 Ă 13:46:30 (#2114075)
Frederickx, Goldman & Jones
Nuit
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 1991 "Frederickx, Goldman, Jones"
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La nuit t'habille dans mes bras
Pâles rumeurs et bruits de soie
Conquérante immobile
Reine du sang des villes
Je la supposais, la voilĂ
Tout n'est plus qu'ombre, rien ne ment
Le temps demeure et meurt pourtant
Tombent les apparences
Nos longs, si longs silences
Les amants se perdent en s'aimant
Solitaire Ă un souffle de toi
Si près tu m'Ă©chappes dĂ©jĂ
Mon intime étrangère
Se trouver c'est se défaire
A qui dit-on ces choses-lĂ ?
As down lights up another day
Visions I once had fade away
All of those words unspoken
My wildest dreams off broken
It wasn't supposed to be that way
Should I leave why should I stay
Solitaire Ă un souffle de toi
Leavin'behind me yesterday
Si près tu m'echappes dĂ©jĂ
Am I free or forsaken
Mon intime étrangère
Cheated or awakened
Se trouver, se défaire
Does it matter anyway ?
Par Kaesryn le 7/9/2002 Ă 13:56:13 (#2114142)
Patrick Bruel
J'te l'dis quand mĂŞme
Paroles et Musique: Patrick Bruel
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On aurait pu se dire tout ça
Ailleurs qu'au café d'en bas,
Que t'allais p't ĂŞt' partir
Et p't ĂŞt' mĂŞme pas rev'nir,
Mais en tout cas, c' qui est sûr,
C'est qu'on pouvait en rire.
Alors on va s' quitter comme ça,
Comme des cons d'vant l' café d'en bas.
Comme dans une série B,
On est tous les deux mauvais.
On s'est moqué tellement d' fois
Des gens qui faisaient ça.
Mais j' trouve pas d' refrain Ă notre histoire.
Tous les mots qui m' viennent sont dérisoires.
J' sais bien qu' j' l'ai trop dit,
Mais j' te l' dis quand mĂŞme... je t'aime.
J' voulais quand mĂŞme te dire merci
Pour tout le mal qu'on s'est pas dit.
Certains rigolent déjà .
J' m'en fous, j' les aimais pas.
On avait l'air trop bien.
Y en a qui n' supportent pas.
Mais j' trouve pas d' refrain Ă notre histoire.
Tous les mots qui m' viennent sont dérisoires.
J' sais bien qu' j' l' ai trop dit,
Mais j' te l' dis quand mĂŞme... je t'aime.
Par Lodril Bird le 7/9/2002 Ă 15:54:31 (#2114861)
Solitude stands by the window
She turns her head as I walk in the room
I can see by her eyes she's been waiting
Standing in the slant of the late afternoon
And she turns to me with her hand extended
Her palm is split with a flower with a flame
Solitude stands in the doorway
And I'm struck once again by her black silhouette
By her long cool stare and her silence
I suddenly remember each time we've met
And she turns to me with her hand extended
Her palm is split with a flower with a flame
And she says "I've come to set a twisted thing straight"
And she says "I've come to lighten this dark heart"
And she takes my wrist, I feel her imprint of fear
And I say "I've never thought of finding you here"
I turn to the crowd as they're watching
They're sitting all together in the dark in the warm
I wanted to be in there among them
I see how their eyes are gathered into one
And then she turns to me with her hand extended
Her palm is split with a flower with a flame
And she says "I've come to set a twisted thing straight"
And she says"l've come to lighten this dark heart"
And she takes my wrist, I feel her imprint of fear
And I say "I've never thought of finding you here"
Solitude stands in the doorway
And I'm struck once again by her black silhouette
By her long cool stare and her silence
I suddenly remember each time we've met
And she turns to me with her hand extended
Her palm is split with a flower with a flame
-L'Amande Amère
Par Salvan Nashero le 8/9/2002 Ă 16:33:02 (#2120076)
Par Lodril Bird le 10/9/2002 Ă 0:52:29 (#2129398)
Un petit Marlyn Manson .. une Belle Reprise ... de circonstance ce soir
Sweet Dreams
Sweet dreams are made of this.
Who am I to disagree?
Travel the world and the seven seas.
Everybody's looking for something.
Some of them want to use you.
Some of them want to get used by you.
Some of them want to abuse you.
Some of them want to be abused
I wanna use you and abuse you.
I wanna know what's inside you.
(Whispering and Moaning: Hold your head up, movin' on.
Keep your head up, movin' on.
Repeat Three Times
Movin' on!
I'm gonna use you and abuse you.
I'm gonna know what's inside.
Gonna use you and abuse you.
I'm gonna know what's inside you.
Par Tamar Hysteris le 10/9/2002 Ă 18:37:08 (#2133495)
Trois nuits par semaine
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C'est dans la nuit de Rebecca
que la légende parti-ra
et aujourd'hui pour une troisième fois
elle décidait de sa première fois
c'est avec lui qu'elle le voulait
qu'elle désirait à ce qu'il l'aimait
et puis avec cet homme qui rit
celui pour qui elle a choisi
dans la chambre au pied du fleuve
la ville endormie les laisse seuls
par la chaleur et sans un bruit
ils rattraperont de la nuit "la nuit"
3 nuits par semaine
c'est sa peau contre ma peau
et je suis avec elle
3 nuits par semaine bon dieu, qu'elle est belle
3 nuits par semaine
c'est son corps contre mon corps
c'est nos corps qui s'enchaînent
3 nuits par semaine mais bon dieu qu'elle est belle
A bout de souffle comme une sirène
elle voit son corps qui se réveille
elle arrachait tous les vĂŞtements
par quelques gestes élégants
il posa les mains sur elle a rougi
il a tout voulu et on l'a puni
elle caressa en douceur
comme pour oublier sa douleur
et il l'a prise dans ses bras
car elle avait un peu froid
Ă cet instant et Ă chaque fois
elle voudra le revoir au moins 3 nuits "3 nuits"
Il posa ses mains sur elle a rougi
elle a tout voulu et on l'a punie
A cet instant et Ă chaque fois
elle voudra le revoir au moins 3 nuits
Ă cet instant et Ă chaque fois
ils se donnèrent rendez-vous 3 nuits "3 nuits"
Par Lodril Bird le 11/9/2002 Ă 13:51:10 (#2138131)
La Ruda Salska - Du rififi chez les Branques
Il se voyait en grand truand légendaire, forçant le respect à tous ces branques de première, il soignait l'accroche comme son revolver, veston "trois bouton deux poches" et gominé capillaire
Il se voyait tel tel tel Capone, en contemporain, pas tel untel mais tel qu'Ă©tait Capone
Aux maintes hommes "de main" Ă sa pogne
Il s'inventait un pédigrée des moins clair, lui qui s'était juste fait toper à tirer en "loosdé" à Leclerc.
Il se voyait comme le roi des gangster, comme un clone d' Al Capone, homme et truand légendaire mais il n'était en somme qu'un branque de première, comme un clone d'Al Capone, à trois francs trente et c'est cher !
Oh, il se voyait comme... ces cadors, sourds à toutes les prières, sans remords, sans recours... au sang froid, hors-la-loi mais en pleine lumière et suicidaire était fier de nier sa gloire
Quand, dans les claques, il matait la taulière, dans le voix des "macs" c'est en clair : "toi la ménopausée zèle tes donzelles au boulot sinon c'est moi qui te ferait pisser le sang à nouveau !"
Il se voyait fier, parrain des gangsters... Quel camouflet ! ce n'était que le parrain des mouflets de son beau-frère !
Il se voyait en tueur fou sanguinaire, qui coûte que coûte n' , fait jamais machine arrière
Il saignait partout, les parties de poker, ceux qui posait plus de deux paires, il les expédiait chez "Dieu le père"
Il se voyait tel tel tel Capone, en contemporain, pas tel untel mais tel qu'Ă©tait Capone
Dans le règne des flingues qui résonnent
il rackettait mĂŞme les plus haut fonctionnaires, il les faisait tellement chanter, qu'ils croonait et battait Fred Astaire
Il se voyait comme le roi des gangster, comme un clone d' Al Capone, homme et truand légendaire mais il n'était en somme qu'un branque de première, comme un roi sans couronne si ce n'est en implant dentaire
Oh ! Lui qui n'était qu'un homme, mythomane dans un mitan de verre, pyromane, jouant la flambe et sévère !
Quant aux femmes sans passer au travers, elles étaient loin d'être nymphomanes envers ce cave et pervers, lui se voyait mâle et levant des compagnes, qu'il arrosait de diamants et de champagne, il se voyait fier, comme en affaires, parrain des gangsters
Quel camouflet ! ce n'était que le parrain des mouflets de son beau-frère ! Il trouva lourd le "pour" se dit "je vais l' faire !" Mais en ce jour il a mordu la poussière, à son premier coup face à la caissière, lui laissa une, deux trois secondes... Elle a tiré la première !
Il s'écroula, dans son sang, sur le parterre, sans avoir le temps de faire parler son revolver, à jouer les cadors, ça mène au cimetière, ci-gît...
repose et dort feu le roi des gangsters.
Par Lodril Bird le 11/9/2002 Ă 13:58:29 (#2138170)
Des jours des nuits et des envies, la vie toujours se définit d'infinis élixirs, pour qui sait les saisir
Des goûts des cris et des endroits, envers et contre tout je crois, la joie devient un art, mais pour qui sait la voir
Quand la saveur, la senteur des épices, reste en suspend lentement promené par le vent
Effleure les passants, les touristes, se mélangeant aux vapeurs de la vie bouillonnante
Tel l'encens elle dans et tapisse, l'odeur de pisse, s'Ă©coulant des trottoirs ruisselants
Au cœur de la rue qui se tisse, par des élans, des histoires et des mœurs différents
Un volcan de vie sommeille
Calme VĂ©suve
Puis se réveille !
Des jours de pluie et des émois s'écoulent sur les tuiles des toits, l'ondée devient rivière, dans le rond des gouttières
Des instants qui fuient débordants, redondants libres et abondants, quand la joie est un art, à chacun son regard
Dans la clameur, quand l'heure est Ă l'anis, s'entendent les cÂśurs des buveurs, les serveurs s'affairant, des joueurs s'attablant s'enhardissent, jouant de cÂśur ou de pique ou d'hippique Ă Longchamp
Des draps se tendent aux fenêtres et métissent, de leur couleur, la pâleur du bitume régissant, l'écume de la rue qui se tisse, par des élans, des histoires et des mœurs différents
Un volcan de vie sommeille
Calme VĂ©suve
Puis se réveille !
Dans la moiteur, la douceur de la cuisse, telle l'essence de nos cÂśurs, la sueur se mĂŞlent aux sens
rieurs des enfants déguerpissent, sonnant aux portes emportant le temps de l'innocence, dans la lueur, des néons s'réflechissent, tant de passions dans le son d'un accordéon danse ! Quelle est cette rumeurs qui persiste, la rue se meurt, ses humeurs se polissent à présent !
Qui peut la mettre en cage... et
Soumettre la sauvage.....et
Qui peut dire qu'il la tient, on a beau répéter les mêmes procédés, elle s'échappe car....
La joie ne s'enferme pas ...non !
La joie ne s'enferme pas.... non !
La joie ne s'enferme pas, elle fait don puis s'en va, elle n'appartient qu'Ă qui la croit !
L'art de la joie.... et dans l'art de la joie, le cÂśur !
Et dans l'art de la joie le cÂśur ! Et dans l'art de la joie le cÂśur !
Par Lyna le 11/9/2002 Ă 15:10:47 (#2138613)
DUMB
I'm not like them
But I can pretend
The sun is gone
But I have a light
The day is done
But I'm having fun
I think I'm dumb
or maybe just happy
Think I'm just happy
my heart is broke
But I have some glue
help me inhale
And mend it with you
We'll float around
And hang out on clouds
Then we'll come down
And I have a hangover...Have a hangover
Skin the sun
Fall asleep
Wish away
The soul is cheap
Lesson learnedd
Wish me luck
Soothe the burn
Wake me up
ALL APOLOGIES
What else should I be
All apologies
What else should I say
Everyone is gay
What else could I write
I don't have the right
What else should I be
All apologies
In the sun
In the sun I feel as one
In the sun
In the sun
I'm married
buried
I wish I was like you
Easily amused
Find my nest of salt
Everything is my fault
I'll take all the blame
Aqua seafoam shame
Sunburn with freezerburn
Choking on the ashes of her enemy
All in all we all are
Grunge is dead ... Paix à ton âme Kurt.
JOL Archives 1.0.1
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