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Solitude
Par Zion-Lion le 3/8/2002 à 16:48:31 (#1907195)
Il est indispensable d'avoir un but dans la vie. Cela je le sais aujourdhui, mais les vingt premieres années de mon existence me furent nécessaires pour m'en rendre compte, en quoi je ne me crois pas exeptionel. Cependant, une fois apprise, cette lecon est resté gravée en moi. Aussi, n'ayant guere de quoi distraire ma douleur, je me suis mis en quete d'un but et me suis attelé a la tache a laquelle m'encourageaient il ya tres longtemp mon maitre Shock. C'est premieres pages consituent une tentative pour rédiger une histoire coherente du clerger sylien, mais j'ai du mal, je m'en suis vite apercu, a garder l'esprit longtemp fixé sur un seul sujet, ( suis je si vieux ? ) et je m'amuse donc avec d'autres traités, de moindre portée, sur mes theories sur la magie, sur mes observations des structures politiques et sur les relfexions que m'ont inspirées certains evenements de Goldmoon. Lorsque l'inconfort atteint son apogée et que je suis incapable de trier convenablement mes idées pour les couchers sur la papier, je travaille sur des traductions ou je tente d'executer des copies lisibles de document anciens. Je m'occupe les mains dans l'espoir de distraire mon esprit fatigué.
On peut se perdre dans de tels travaux et s'y oublier, ou bien aller plus profondement encore et retrouver de nombreux souvenirs de soi-meme. Trop souvent, je ne m'apercois que je m'ecarte de l'histoire du clerger pour narrer celle de Zionlion, et ces reminiscences me laissent face a celui que j'etais et a celui que je suis devenu.
Lorsqu'on s'absorbe profondement dans ce genre de compte rendu, on se rappelle une quantité surprenante de détails, mais tous les souvenirs que je ravive ne sont pas douloureux : j'ai eut plus qu'une juste part de bon amis, plus fideles que je n'etais en droit de l'esperer ; ( pourquoi essayer de se rappeller leurs noms pour en oublier ? ) j'ai connu des beautés et des joies qui ont mis a l'epreuve la resistance de mon coeur autant que que les tragedies et la laideur; peut etre quelques regrets ( un fils.. un vrai ). L'esprit peine a evoquer les mauvais souvenirs : une chose est de savoir que j'ai failli trouver la mort face a des ophidiens, une autre de me concentrer sur ces instants ou ils aspiraient mon ame grace a l'art necromantique, leurs yeux fixés sur moi pleins de plaisir et de delectation. Quand je revis cette scene, certains instants parviennent encore, malgré les années a me glacer les entrailles.
Mais plus douloureux encore, maintenant que j'y repense, fut la separation avec les miens pour m'enfermer dans cette chambre que je n'ai pas quitté depuis ( ou alors que quelques heures ). Cette maladie qui ne ma jammais vraimment quitté rendant ma magie incontrolable. Je me souviens des yeux de cet initié dont j'ai failli oter la vie contre mon grés ( si son corp gelé etait tombé au sol, il se serait cassé simplement ). Les souvenirs se bousculent : Disparus, les rythmes des vies qui se melaient a la mienne ; des amies mourrurent, d'autres se marierent, des enfants naquierent, et de tout cela je ne vis rien. Bien que je ne possede plus le corp d'un jeune homme en bonne santé ( c'est peu de le dire..) beaucoup vivent encore qui m'appelaient ''amis'', les plus jeunes de mes eleves et beaucoup de ceux qui ont abandonné une partie de leur humanité pour cette paire d'ailes encombrantes ; et parfois j'aspire a les revoir, a leur serrer la main, a enterrer cette solitude.
C'est impossible.
Ces années me sont perdu. Moi qui me releve plusieurs fois par nuit quand exeptionnellement le sommeil m'emporte, Moi dont le visage n'est plus que rides, Moi qui me refuse a incanter un seul sortilege, Moi dont la memoire est en ruine apres tant de bataille d'esprit, Moi dont l'orgeuil a gagné en acide avec le temp ( pauvre garcon qui m'aide chaque jour ). Autant qu'ils gardent tous un relatif bon souvenir de moi. Peut etre que je n'ais pas le choix, peut etre comme l'affirme le fou, n'avais je pas le choix. Peut etre ne peut-il y avoir ni remerciement ni reproche, seulement reconnaissance des forces qui nous menaient tous et nous liaient a notre inévitable destin.
(Adapté du prologue du "poison de la vengeance" de Robin Hobb)
Par Yoshimo Lombra le 3/8/2002 à 17:20:35 (#1907372)
Nostalgique d'une époque révolu d'innocence et d'harmonie...
Yoshimo ne put contenir ses larmes, son ancien tuteur était désormais bien vieux et malgré son comportement parfois agréssif, Yoshimo avait toujours gardé pour lui une estime immense.
Il s'éoignat et allat s'isoler pour replonger dans les affres du souvenirs.
Par Zeft Dylis le 4/8/2002 à 22:01:50 (#1914324)
* se souvient de se temps passé qui pourtant ne parait etre qu'hier *
* dans son esprit se ravivent les souvenirs des multiples aventures qu'ils ont passé ensemble et le defi que fut la restauration de l'ecole initiatique *
* dans un murure * Un jour nous nous reverrons mon cher Zionlion ...
Par Tuf le corsaire le 7/8/2002 à 1:49:05 (#1928072)
Par Loup Alkyel le 7/8/2002 à 9:18:07 (#1928843)
Par Djahane Khar le 7/8/2002 à 17:54:12 (#1931242)
Les pensées se bousculent, le temps a passé, où sont-ils? Où sont ses compagnons de culte? Ses frères et soeurs de foi? Levant les yeux vers le ciel parle tout bas espérant que les vents porteront ses paroles à tous ceux d'entre eux qui doutent...*
Combien d'années se sont écoulées sans revoir le Royaume qui nous a bercé? Mes amis, mes frères, mes soeurs, mes pères de religion vous n'êtes plus que des pions dans de vagues souvenirs embrumés. Que nous est-il arrivé? Qui a été l'assassin de notre foi en Syl, en notre Roi, en nos proches, en nous?
S'enfermer pour s'entretenir avec soi-même? Je sais que ce fut le choix de certains, comme toi, Zion Lion qui traduis, cherchant les mots justes, qui écris, cherchant les vraies sensations.. Fuir pour retrouver ailleurs cette foi si absente au sein même de son sanctuaire? Ce fut le choix de beaucoup d'autres dont moi.
Pourtant je suis sûre que nous ne mourrons pas ainsi, non pas seuls, là face à nous même; nous reviendrons dépoussiérer ensemble la trace que nous avons laissée à Goldmoon, nous viendrons accomplir notre but.
Mes frères Syliens, mes proches, notre déesse peut être fière: ses enfants ne l'abandonneront pas même au-delà de leur dernier souffle et elle sera être reconnaissante, soyez en convaincus, gardons la foi en ce que nous avons accompli et ce que nous devons encore accomplir, unis, toujours unis et non pas seuls.
Par Nessie Keill le 7/8/2002 à 18:27:46 (#1931360)
Par Cthulhu le 7/8/2002 à 19:04:44 (#1931505)
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