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Etre ...

Par Neohken le 1/8/2002 à 1:37:22 (#1887067)

Le soleil brillait, symbole de la puissance du Saint Ordre. Toute la Comté semblait paisible. Les quelques paysans vaquaient à leurs occupations, durs labeurs en général. On aurait presque pu croire que tout allait bien, tellement la vie s’écoulait calmement en cette belle journée. Presque …

Dans le manoir du Vicomte et de son épouse pourtant, les mots fusaient, les esprits s’échauffaient, le débat faisait rage :

- Sire ! Je vous dis que la situation n’est plus tolérable ! Plus personne n’est en sécurité la nuit ! Nos paysans n’osent plus sortir de leurs maisons !

Le Conseiller agitait le poing et martelait ses phrases, le regard furieux … Le Vicomte l’écoutait d’une oreille distraite, comme à son habitude. Il laisserait courir, l’hypocrisie a toujours été son fort, comme à chacun des dirigeants ici d’ailleurs.

- Allons Valahm, calmez vous … Sortez et regardez nos petites gens ! N’ont elles pas l’air heureuses et fières de vivre sous la tutelle du Saint Ordre ? Ouvrez donc les yeux et cessez donc de faire de la Nuit le siège de la débauche ! Il suffit de respecter le couvre feu.

Le Vicomte parlait avec calme, un sourire faux et agaçant pendu à ses lèvres. Valahm, fou de rage, se leva et quitta l’assemblée, pestant pour lui même contre la bêtise humaine.

En sortant de la salle il se heurta à un jeune garçon, tout juste âgé d’une quinzaine d’année qui sembla affolé à la vue du Conseiller.

- Et bien mon garçon ? Encore à écouter aux portes ? Tu sais ce que dira ton père si il te trouve ici ! Du vent !

Le fils du Vicomte acquiesça de la tête et lança un grand sourire rassuré à Valahm, il chuchota, l’air complice :

- Il ne m’y trouvera pas !

Il s’éclipsa alors avec une agilité étonnante laissant là le Conseiller toujours autant surpris par les frasques du gamin. Durant la journée Valahm arpenta longuement les couloirs du manoir ruminant ses pensées, craignant pour le peuple, pestant contre l’hypocrisie et l’ignorance des dirigeants du Saint Ordre.

Par Khyok le 1/8/2002 à 1:42:24 (#1887086)

:lit:

Hm... *Sourit* Et bien Neohken... une suite s'annonce j'espère...
*Souffle* Magnifique en tout cas.

Comme toutes les nuits ...

Par Neohken le 1/8/2002 à 1:45:59 (#1887099)

La nuit tombait sur Valombre, recouvrant la petite Comté de son sombre manteau noir. Les portes des maisons se refermaient, les mères rappelaient leurs fuyantes progénitures, les lanternes s’éteignaient. L’astre pâle se mit à briller faiblement, éclairant de sa blanche clarté les ruelles désertes de la ville. Désertes, pas tout à fait. Des ombres courraient sur les murs, dans les recoins sombres des chemins et semblaient s’éveiller enfin. Cette nuit là, la mort rôda une fois de plus sur Valombre. Les assassins, voleurs et autres malfrats sortaient accomplir leurs sombres besognes, comme protégés par un sombre voile. La Nuit était leur domaine, leur alliée, leur force.

C’était ainsi dans la Comté. Paisible le jour, repaire de la mort, la nuit.

Dans le manoir du Vicomte, une ombre se faufilait aussi le long des couloirs … Silencieuse et agile, elle traversa toute la maisonnée et se retrouva à l’air libre, dans les ruelles de la ville. Un sourire se dessina sur son visage encapuchonné. Le fils du Vicomte prit une grande inspiration, laissant l’air glacial rafraîchir ses poumons, puis il s’élança, porté par l’ivresse du danger. Ce n’était pas un assassin, ni un voleur, il ne cherchait ni or ni richesses … Il se sentait simplement vivre à travers la lueur de la Lune et aimait braver la mort à chaque détour de ruelle.

Comme toutes les nuits, il se fondait dans l’ombre, poussant toujours plus loin ses traques, suivant les assassins dans leurs activités à leur insu … Comme toutes les nuits une autre ombre le rejoignait.
Rodh, le fils du Conseiller Valahm, était comme lui, il aimait cette ivresse que lui apportait la Nuit, il aimait se sentir enlacé par les étoiles, guidé par elles. Comme toutes les nuits, ils contemplèrent longuement la Lune, en silence, presque religieusement, elle qui les éclairait. Comme toutes les nuits, ils se sentaient frères. Ils partirent cette nuit là dans les ruelles, plus silencieux que des souffles. Ils repoussaient sans cesse leurs limites, toujours plus loin dans leurs chasses …

Et elles reprirent ...

Par Neohken le 1/8/2002 à 1:53:02 (#1887122)

Dans les rues de la ville, la mort rodait à chaque croisement, dans chaque recoin et … Cette nuit là, Rodh prit le mauvais chemin …
Il était simplement allé, trop loin …
Une lame froide vint lui ôter son souffle, comme une vie que l’on retire. Le fils du Vicomte s’était figé d’effroi, n’osant plus bouger, devant lui, le corps de son frère, son ami, son confident … Le regard de Rodh était vide. Vide comme la mort, ses lèvres ne remuaient plus, elles étaient comme gelées par l’haleine glaciale de cette lame. L’enfant eut à peine le temps de reconnaître l’agresseur de son ami avant qu’il ne disparaisse dans les méandres de la nuit. Il se jeta à genou près du corps de Rodh, son cœur, son esprit, son corps, tout lui faisait défaut, il ne savait plus à quoi s’attacher. La Nuit les avait abandonné, la Lune, les étoiles, elles qui leur avaient tant donné, en une seconde, avaient tout repris ! Les larmes de l’enfant n’apaisèrent pas son chagrin, sa colère, sa haine ni sa rancœur.

Séchant ses larmes et ne gardant que la haine qui brûlait en lui, le fils du Vicomte sortit une lame courte et effilée de son manteau, la serrant avec rage, les lèvres tremblantes et les yeux rougis par les pleurs. Il s’élança alors à la poursuite de l’homme, ce soir là il ne jouait plus, il était chasseur … Il se ferait bientôt vengeur.
Il savait où trouver l’homme. Il l’avait suivi maintes fois, jamais il n’aurait pensé qu’un jour un contrat serait posé sur la tête de son ami. La colère lui donnait des ailes, il était seul, n’avait plus rien, sinon des parents ignorants et indifférents de son sort.

Seul.

Il arriva près du repaire des bandits et réussit à se faufiler par l’une des fenêtres à l’étage. La pièce était plongée dans l’obscurité et l’enfant avait du mal à distinguer les formes environnantes. Il plissa les yeux, sa dague en main pointée en avant … Une forme bougea. Il sentait un souffle près de lui, sur sa nuque … Il aurait presque pu le toucher. Il fit volte face et saisit d’un geste habile un poignet fonçant vers lui. Dans un sinistre craquement celui-ci se brisa sous la torsion puissante de l’enfant et le cri de douleur de l’agresseur fut coupé par une dague qui se planta dans sa gorge. D’un geste sec le fils du Vicomte retira sa lame, essuyant le sang sur son manteau, son visage était inexpressif, il ne ressentait plus rien, il était guidé par la haine. Dans un souffle il murmura :

- Et d’un.

Il passa la porte et descendit quelques marches, sans un bruit, tous les sens aux aguets. Il déboucha dans une salle où un homme cuvait son vin, affalé sur une table, ronflant bruyamment. L’homme rendit son dernier soupir quand une lame glaciale le transperça de part en part, lui ôtant toute vie. L’enfant n’avait plus qu’une image en tête, celle du regard vide de son ami assassiné, ce regard qui semblait lui demander pourquoi …
Pourquoi il ne l’avait pas protégé … Pourquoi il n’avait pas pris ce chemin lui …
Comme pour chasser ses pensées si réelles, l’enfant retira d’un geste hargneux la lame du dos de l’ivrogne, essuyant à nouveau le sang sur son manteau.

- Et de deux.

L’assassin était proche. L’enfant le savait. Sa respiration se fit plus courte … Il avançait pas à pas, lentement, se sentant épié. L’homme bondit alors sur lui sortant de l’ombre subitement. Le fils du Vicomte eut à peine le temps de se mettre en garde que déjà une lutte acharnée débuta. Les lames s’entrechoquèrent, les corps esquivaient, chacun retenait son souffle. La lutte serait brève, mais fatale … Un instant les deux combattants se retrouvèrent face à face, lames croisées. L’enfant sembla se perdre dans les yeux de l’assassin, des yeux, gris, comme la Lune. Cette Lune qui l’avait abandonné, qui avait abandonné son frère. Que voulait-elle ? Sa perte à nouveau ?! Son regard se brouilla alors, le souffle semblait lui manquer, ses forces diminuaient petit à petit, comme si la vie s’écouler lentement de son être. Il sentit la froideur du métal pénétrer sa chair, comme une réponse à ses questions. L’assassin baissa lentement son regard grisâtre sur sa lame enfoncée dans le torse de l’enfant. Un sourire sinistre se dessina sur ses lèvres et il murmura :

- N’oublies jamais qui tu es.

Il retira sa lame et recula de quelques pas, il jeta un dernier regard en direction du jeune enfant de la nuit puis se détourna et s’enfuit, bercé par le sombre voile de la nuit.

L’enfant se tenait droit, la main sur le torse, couvrant la plaie béante d’où s’écouler son propre sang. Comment en était-il arrivé là ? La douleur irradiait tout son corps, pourtant il ne la sentait pas. Il revoyait son frère, sans vie, à ses pieds. Il voulut laisser les larmes couler et les pleurs s’échapper de son cœur mais sa plaie relança la douleur ne lui arrachant qu’un cri.
Il se traîna au dehors, les yeux troublés par les larmes, la sueur et le sang, son pas était hésitant … Il souffrait, mais pas seulement de son corps, c’était tout son être qui avait mal.
La caresse du vent avait perdu de sa douceur cette nuit là, il leva les yeux vers la Lune, et revit le regard de cet homme. Ses paupières se fermèrent lentement, et sa tête bascula en arrière, il sombra dans l’inconscience, baignant dans son propre sang …

Baiser glacial ...

Par Neohken le 1/8/2002 à 1:57:14 (#1887135)

Etendu dans cette froide ruelle, il vit une femme s’approcher de lui… Il n’avait plus mal. Il ne ressentait aucune peur, elle était là pour l’aider il le savait.

Lentement elle s’agenouilla près de lui, son visage était fait d’ombres dansantes et pourtant il saurait la reconnaître entre mille. Sa voix était douce et ses paroles rassurantes … L’enfant voulut parler mais elle laissa glisser ses doigts sur ses lèvres avec tendresse, lui intimant de se taire. Sa main se posa sur la
plaie saignante, remplaçant celles crispées du garçon.

Elle approcha son visage du sien, il en aperçut le trait délicat et sa grande beauté. Il sentit son souffle glacial et pourtant si chaleureux sur sa peau, lentement, ses lèvres vinrent effleurer les siennes en un délicat baiser. Le temps semblait se suspendre, il aurait voulu ce baiser éternel, il se demandait si ce n’était pas la mort qui venait l’étreindre enfin … Il aurait voulu s’abandonner à ses bras, pour que tout cesse …

Douce mort …

Mais, la femme murmura à l’oreille de l’enfant :

- Etre, c’est appartenir à quelqu’un … Tu m’appartiens Enfant et … Ton temps n’est pas venu. N’oublies jamais qui tu es.

Elle caressa à nouveau sa joue d’un geste plein de tendresse, et une larme unique naquit dans son œil, se faufila à travers les ombres et vint mourir sur ses lèvres. Tout se brouilla dans l’esprit du jeune homme, colère, haine, confusion, incompréhension …
Qui était cette femme ? Qu’était-il lui ?
Le sommeil peu à peu s’empara de lui, le laissant à ses doutes, ses angoisses ...

Où s’arrête la réalité et où commence le rêve ?

Eveil ...

Par Neohken le 1/8/2002 à 2:04:29 (#1887168)

Deux yeux jaunes le fixaient ...

Une mâchoire imposante ...

Entourée de poils ...

Depuis combien de temps ce loup était-il là ? L’enfant s’était réveillé et il était là, assis, immobile, à le regarder. Le jeune homme ne savait pas où il était, ce qu’il s’était passé. Malgré la présence de l’animal, il porta sa main à sa poitrine, presque machinalement, et ne sentit plus la blessure infligée par l’étrange assassin la veille …

Attachée à une lanière de cuir, une pierre aux reflets bleutés comme la Nuit pendait à son cou. Il l’effleura de la main … Ses pensées recommençaient à s’agiter dans son esprit, mais toutes stoppèrent net quand il vit le loup remuer. En temps normal il aurait cru son heure venue. La bête d’un coup de mâchoire pourrait lui arracher la tête. Pourtant, il se sentait, rassuré, apaisé par la présence de l’animal.

Les oreilles du loup se dressèrent et il se leva lentement sentant visiblement quelqu’un approcher. Un homme en effet apparut, sortant du sous bois. Les épaules larges, le visage martelé par le poids des années et de l’expérience, le grand homme avait tout du bûcheron si ce n’était qu’en guise de hache, il brandissait un arc long recouverts d’étranges runes. L’enfant était au beau milieu d’une forêt et il ne l’avait même pas remarqué …
Comment était-il arrivé là ? Rêvait-il encore ?
La voix de l’homme s’éleva, coupant court aux questionnements du gamin.

- En voilà un drôle d’endroit pour camper jeune homme ! Heureusement que ma belle Chahika t’a trouvé ! C’est infesté de bêtes sauvages dans le coin …

L’homme flatta l’encolure de la louve, comme si il s’agissait d’un vulgaire animal de compagnie. L’enfant en restait bouche bée, étonné de voir une telle créature si docile.

- Comment t’appelles tu mon grand ? Et d’où viens tu ? Et ce sang ! Qu’est ce qui s’est donc passé ?! Parles donc !

L’enfant bredouilla quelques mots incompréhensibles et le trappeur du nom de Morandias comprit qu’encore sous le choc, le jeune aventurier ne saurait répondre à ses questions. Il l’aida à se lever de ses puissants bras et le hissa sur son dos.

Ils marchèrent ainsi durant de longues heures, Chahika en tête, l’enfant, abandonné à un repos mérité.
Durant son sommeil, la folie sembla s’emparer de lui, il parlait d’une ville sombre, de ruelles froides, de son ami Rodh mort sous ses yeux, d’un homme aux yeux d’argent, d’une femme au visage recouverts d’ombres, du baiser froid comme la mort et doux comme un sourire … Petit à petit, Morandias comprenait que l’enfant avait enduré des épreuves que jamais il n’aurait du traverser. Il décida de l’emmener dans le temple de la bourgade non loin de son repaire. Il connaissait bien la prêtresse et il savait qu’elle saurait l’y accueillir et l’aider à se rétablir.

Il prépara une besace dans lequel il mit quelques provisions et une petite bourse de pièces d’or.
L’enfant dormait toujours, son sommeil semblait moins agité, ses idées devaient s’éclaircir sans doute et sa haine s’assoupir. Le trappeur arriva à Havreclair et se rendit au temple où il y déposa l’enfant assoupi. Il discuta un instant avec Moonrock, un triste sourire sur les lèvres. Il semblait se souvenir de tant de choses lorsqu’il la regardait … Après un dernier regard vers l’enfant il salua la prêtresse et se dirigea vers la sortie de la ville où la louve l’attendait patiemment, le regard brillant d’intelligence. Ils se reverraient, il le savait. Un dernier murmure s’échappa de ses lèvres, dernier murmure d’une histoire qui ne faisait que commencer …

Que Sélène te garde Enfant … Pour toujours et à jamais.

Par Khyok le 1/8/2002 à 2:20:21 (#1887270)

*Ne voit là qu'un jeune enfant qui perdu et solitaire, privé d'un amour sincère, a vu dans une apparition nocturne, une Chimère, reflet de la solution de ses problèmes, solution qu'il refermait déjà en lui.*

L'Humanité seule façonne ses Dieux, ils nous protègent ensuite parce que nous nous plaçons sous leur "responsabilité".

Désenclavez vous de cet aveuglement, de ces Chimères Divines, vous renfermerez toujours le même coeur, les mêmes sentiments, la même âme. Il ne tiendra simplement qu'à vous de trouver cette solution, de trouver la Paix... et de montrer à vos semblables la Voie, leur Voie...

Liez vous par l'amour fraternel, Ô peuple, trouvez la Paix, défaites vous de ce que vous appelez Dieux, ils sont ce que vous êtes, ils sont le reflet de vos craintes, de vos peurs, ils sont le reflet de ce que vous désirez. Apprenez de vous, apprenez à vous connaitre avant de chercher la solution dans le coeur de Mirages...


Paix, Amour, Justice.

Khyok Ezeil, Juge de la Noire Rédemption.

Par Itrhyn Astea le 1/8/2002 à 4:43:04 (#1887690)

:lit: :)

Par Bintz le 1/8/2002 à 5:34:19 (#1887801)

*N'a rien a rajouter a ce que vient de dire son ami, Khyok*

Par Ayame le 1/8/2002 à 6:01:34 (#1887833)

Tout nous viens des autres...être c'est appartenir à quelqu'un.

*Ayamé souriait tristement au conte de son frère*

*Elle était parfois parcourut de frisson d'effroit lorsqu'il prononcer le 'Saint Ordre' des images qu'elle chassait d'un mouvement de tête s'imposait à son esprit*

*La Sélènite se laisser allait à l'écoute du récit de neo,elle aurait aimée lui dire tant de choses mais elle lui lançat un regard tout simplement,ils n'avaient jamais eu besoin de se parler,elle savait qu'il la comprendrais.*

Par Sofitia. le 1/8/2002 à 6:36:23 (#1887861)

:lit:

Par Segura le 1/8/2002 à 6:37:53 (#1887862)

:lit:

Par EvangeL le 1/8/2002 à 10:46:48 (#1888438)

:lit:

Par Muabdib Serra le 1/8/2002 à 13:17:15 (#1889504)

:lit:

Par Khyok le 1/8/2002 à 14:20:02 (#1890042)

Être pour les autres, par les autres...
Ou être par soit même, pour soit même, et faire ainsi partager ce que l'on sait, ce que l'on renferme au monde, à l'Humanité toute entière (tout du moins j'extrapole).

Si l'on est soit pour les autres, est on vraiment soit ?
Si l'on plie sa volonté, ses pensées, dans un cadre, pour les autres, l'on se fabrique un autre soit...

C'est donc pour cela que l'on se place sous l'éfigie de déités, parce qu'elles sont le reflet profonds de ce que renferme l'Humanité toute entière. Les dieux ne sont que mirages, inventés par les hommes pour rendre expliquable, tangible presque, ce qu'ils sont, leur nature profonde.

Il ne tient qu'à vous Nobles Gens, habitants de ces Royaumes, de vous rendre compte que vous avez en vous plus que nécessaire pour vivre, pour vivre heureux, pour trouver le Salut... Pour vivre en paix, le coeur bercé d'amour, l'esprit embrumé de sourires.

Il ne tient qu'à vous de vous rendre compte que l'Humanité seule se suffit. Désanclavez vous des Puissances dites supérieures, vous vous leurez à croire qu'elles sont parfaites, omnipotantes et omniscientes... Elles ne sont que vous. Vous, vous tous.


Paix, Amour, Justice

Khyok, suivant de la Voie de Dalaï et de Tidal, Rédempteur.

Réminiscences ...

Par Maehl le 1/8/2002 à 16:23:34 (#1891274)

Maehl, avait écouté le récit de l'archer ... Il avait rabaissé sa capuche, laissant l'ombre s'étendre sur son visage, ses seuls yeux brillants comme deux éclats de Lune.

Les mains enfouies dans son manteau, il sentait le contact froid et rassurant de sa lame, il l'effleurait d'un doigt, goûtant à son tranchant. Un sinistre sourire naquit au coin de ses lèvres et avant de disparaître il murmura dans un souffle ...


Tu n'as pas oublié.

Par Neohken le 1/8/2002 à 16:51:17 (#1891502)

L'archer avait reconnu l'homme qui essayait de se dissimuler derrière son voile d'ombre ... Il aurait percé son regard entre milles, ils savaient tous deux que ca n'était pas fini ... Que le temps viendrait. Il le regarda s'éloigner, un sourire crispé sur le visage.

Il lança alors un regard empli de tristesse à Ayame, comme pour lui répondre, elle qui était là depuis si longtemps. Plus qu'elle ne le croyait ... Un simple regard, elle comprendrait.


Il est des jours où l'on a le sentiment qu'on ne contrôle plus rien, que notre propre vie ne nous appartient plus. Nous a t'elle seulement un jour appartenue ... ?

Par Ethan Elros le 2/8/2002 à 16:03:31 (#1899734)

superbe !

:lit: :lit: :lit:

Par Hesp Thulip le 2/8/2002 à 16:27:28 (#1899907)

Tout simplement magnifique...:lit: :)

Par Thanatos Shane le 2/8/2002 à 16:44:27 (#1900031)

:lit:

Dans l'attente ...

Par Maehl le 7/8/2002 à 13:44:26 (#1930026)

Le temps viendrait oui ...

Maehl resta longuement à observer son reflet dans l'eau de la fontaine de Sélène.


Qui suis-je ?





Je remonte pour comprendre la suite ...

Par Xerxces De Narisa le 7/8/2002 à 14:19:11 (#1930217)

:lit:

Par Aratorne Koenig le 7/8/2002 à 14:38:50 (#1930305)

:lit:

Par Lisath Terra le 7/8/2002 à 14:43:24 (#1930335)

Splendiiiiiiiiiiiiiiide ! ;)

Par Shayna le 7/8/2002 à 20:11:51 (#1931703)

Depuis son voyage hors des Terres, Shayna s'est bien apperçue de la subtilité des humains a s'en remettre à ses chimères qu'ils nomment Dieux..
Ayant fait sa propre rédemption, elle n'en pense pas moins que Khyok et Bintz..

D'un geste fin et lent, Shayna cligna des yeux.. et repris son chemin




Très joliiiiiiiiiiiii :)

Par Kavadias le 7/8/2002 à 22:29:26 (#1932159)

:lit:

(*tire son chapeau*) :merci:

Par katleen-skaya le 7/8/2002 à 22:34:15 (#1932168)

:lit:
superbe neo

Par Camelias le 8/8/2002 à 9:10:06 (#1933288)

:lit:

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