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Les jumelles et les lys...
Par MorticiaAbalham le 31/7/2002 à 5:32:03 (#1879854)
Les deux surs se voyaient peu.. Mais pourtant un lien damour filial étrange les unissaient et chacune de leurs retrouvailles, bien que rares, était un moment magique pour elles
Lune soutenant lautre
Tentant de la rendre plus sociable
Leur grand-père accueillit, un jour, un gentilhomme quil prit sous sa tutelle
Ce dernier, cherchant de quelle façon gratifier la famille, offrit à chacune des jumelles un plant de lys blanc
illustrant ainsi sa gratitude et son ravissement davoir un foyer.
Les lys furent repiqués dans le jardin de la maison de la famille. Une maison ayant appartenu à leur grand-mère, Morgiana la Fée.
Chaque jour, les jumelles entretenaient leurs lys, lune avec abondamment de patience et d'affection, lautre comme un devoir quelle devait accomplir pour ne pas quils périssent
Mais cette dernière naurait voulu en aucun cas perdre son lys
Les plants poussèrent et adoptèrent insidieusement le comportement des deux jumelles
Ils prenaient peu à peu leur individualité. Croissant ainsi au mieux de chacune delle. Lun était droit et fier, s'ouvrant chaque jour, prenant la place qui lui revenait au jardin. Couvert de bourgeons ne réclamant quà éclore
Il était un modèle de beauté florale. Lautre également droit, prenait par contre plus de temps à pousser
restant dans lombrage du premier
Des bourgeons étaient sur sa tige.. Refusant de souvrir à leur nouvelle vie.
La jumelle ombrageuse, en fut peinée, elle observait son lys sévanouir subtilement et ce malgré tous les efforts quelle y donnait afin daméliorer son destin
Voyant sa tristesse, sa jumelle vint à sa rencontre et lui dit :
- Ptite sur
Je pense savoir pourquoi ton lys se laisse lentement mourir et je pense connaître la façon de le sauver. Il faudrait, peut être, simplement, que tu ouvres ton cur à ce qui tentoure
Essaie de montrer tes sentiments, exprime les et tu verras que ton lys fleurira à nouveau
Par Itrhyn Astea le 31/7/2002 à 5:33:11 (#1879855)
...suite
Par Aube Abalham le 31/7/2002 à 5:53:15 (#1879876)
-Crois-tu vraiment que ces fleurs deviennent peu à peu à notre image!! Tu vois trop de magie autour de toi
Le fait que je trouve sans intérêt de montrer un quelconque sentiment à ce qui mentoure, ferait dépérire mon lys!!!!!! Non, je ny crois pas.
Et puis je suis loin d'être comme toi. Toi ! Tu es la douceur même, on ne peut que te considérer dans cette ville, tu es capable daimer et on taime en retour
Pas moi... mais cela ne me manque guère de toute façon. Si identique mais tellement différentes...
Continuant de rire
Elle se glissa dans sa forêt, fuyant encore et encore
Mais sa sur avait touché un point sensible et par orgueil, elle nen navait rien révélé. Elle murmura pour elle-même
« Pourquoi montrer nos sentiments
pour devenir un objet de moquerie ou prouver un signe de notre faiblesse!!!!!! »
Quelques jours plus tard, lorsquelle revint au jardin de la maison de la Fée
son lys courbait maintenant la tête
Tristesse en son cur
Elle commença à douter de sa façon den prendre soin
Sa sur vint à elle encore une fois
soutenant son regard, peinée... elle lui demanda :
-Aide-moi
Dans quelques jours, il ne sera plus
Jai tout essayé!! Rien ny fait ! il se meurt.
Sa sur, touchée par sa peine, lui dit alors:
-Je vais t'apprendre
Te montrer la voie... Ferme les yeux un instant et laisse toi bercer
Une légère brise naissante les firent frissonner, apportant avec elle les arômes des bois, la nuit était douce
Les reflets de lune illuminaient le visage des jumelles. Elle parla alors doucement à sa sur et longuement
Elle savait de quelle façon émouvoir sa soeur et elle décrivait consciemment certaines images afin de placer un doigt sur son cur et lui insuffler une douce chaleur
Elle choisit sagement ses mots
parlant de leur mère, de leur père disparu
Et dellesmêmes. Soudain deux perles cristallines coulèrent enfin sur ses joues
gardant toujours ses yeux fermés
Ses premières larmes apparurent et allèrent mourir à ses pieds
Au pied de son lys
Sa sur la prit dans ses bras et la berça longuement et tendrement, arrêtant presque un moment le temps. On vit alors sous la lune rousse, le lys se redresser timidement et sallonger résolument au coté de son jumeau
Le jardin dune fée.
Et cest ainsi quune soeur ouvrit le cur de sa jumelle
l'éveillant
Et c'est ainsi que deux lys poussent toujours les refletant
Par Camelias le 31/7/2002 à 8:54:00 (#1880095)
Par Arzelya Abalham le 31/7/2002 à 12:14:00 (#1881232)
Par Skwee le 31/7/2002 à 12:21:46 (#1881303)
Par Muska le 31/7/2002 à 13:15:45 (#1881791)
Par Wakan le 31/7/2002 à 13:28:33 (#1881854)
Par Hesp Thulip le 31/7/2002 à 13:46:45 (#1882023)
Belle idée que d'en avoir offert à ces deux soeurs... :):lit:
Par Noam Abalham le 31/7/2002 à 14:47:15 (#1882496)
joli mes grandes ! ;)
Par Kavadias le 31/7/2002 à 15:49:44 (#1883031)
Par Muabdib Serra le 31/7/2002 à 17:02:05 (#1883606)
Superbe mes puces :)
Par Bintz le 31/7/2002 à 18:36:17 (#1884319)
Deux fleurs, deux femmes,
Deux coeurs qui fleurissent et se fanent
Une saison, un cycle, de pureté et de candeur
Joie et bonheur en leur for intérieur
La beauté alliée a la force
Determination et passion
Vie de compassion et de raison
Pour une sympathique existence.
Il déposa la feuille pres des fleurs, posant une pierre dessus pour eviter que le vent l'emporte. Puis il partit.
Par Iltwe le 31/7/2002 à 20:41:58 (#1885262)
Par TooL Oengus le 31/7/2002 à 21:23:31 (#1885575)
Par Ayame le 31/7/2002 à 22:37:03 (#1886075)
Unique à leur façons d'êtres.
Par Veteah Follis le 1/8/2002 à 3:30:19 (#1887506)
Juste un morceau de banjo, de temps à autre.
Les racines s'étaient enfin ancrées à la terre, et les tiges portaient fièrement leur blanche couronne.
La lune sortait enfin de son hamac cotonneux, éclairant le petit jardin, et son éclat attira le regard du prêtre sur un parchemin, glissé sous une pierre. Grâce en soit rendue à la Dame de la Nuit, ce mot aurait pu rester ainsi jusqu'au lendemain, peut-être plus.
Un sourire aux lèvres, dépliant le fin papier, il lut les quelques lignes, sans parvenir à en reconnaître l'auteur, et rentra le déposer sur la table de la demeure.
Ces derniers temps, les jumelles semblaient s'être rapprochées l'une de l'autre, plus encore qu'auparavant... peut-être ne s'était-il jamais rendu compte de leur proximité avant ce jour.
Par Thanatos Shane le 1/8/2002 à 12:16:56 (#1889024)
Une douce mélopée pour elle...
Par Aube Abalham le 25/8/2002 à 16:59:03 (#2023885)
Limage de son visage attristé lui revenait en mémoire. Sa sur
douce sur.
Elle navait pas su trouver les mots pour réconforter son cur
. Comme elle aurait aimé l'imbiber de sa propre gaieté de vivre
de sa désinvolture presque choquante de sourire à cette vie.
Un soupir
demain.
Elle sortie sa flûte, ferma les yeux et laissa les notes aller au grés de sa fantaisie
librement
une douceur pour une fleur.
Demain sera encore là .. et elle veillerait.
Par Tann Skaya le 25/8/2002 à 22:19:37 (#2025912)
Shen Abalham
Crépitations d'un coeur de plume...
Par MorticiaAbalham le 26/8/2002 à 0:21:05 (#2026679)
Le croissant de lune semblait pâle ce soir, là. Où était ce ses yeux qui la trahissaient ?
La nuit s'obscurcissait et pouvait laisser imaginer milles menaces en ses ombres... Rassurantes Ombres...
L'amour triste d'en être qu'ami.
Le coeur tout froid, insensibilisé par la douleur... Un feu, un soir, une femme... Une enfant qui espère le vent.
Un souffle lui apporta une douce mélopée... Un air familier, câlin, chaleureux. Libre...
Elle éteignit le feu, puis se glissa dans la forêt, serrant son arc. Se laissant bercer et porter par la libre ballade... par son Lys...
Par Druss le 26/8/2002 à 1:38:22 (#2027010)
Au doux ciel de la nuit,
Tristesse qui m' inonde
Coule donc de mes yeux
Par RedWolf-Synaa le 26/8/2002 à 2:38:19 (#2027240)
Tres beau
Par Graoden Tory le 26/8/2002 à 5:32:20 (#2027626)
:lit:
Par Veteah Follis le 26/8/2002 à 6:42:28 (#2027704)
Une légère brise, portant au loin les clameurs des derniers buveurs du Gob d'Or, un aventurier égaré demandant son chemin...
Un regard...
Une nuit comme tant d'autres, où les questions ne trouvaient à jouer qu'avec d'autres questions, agrémentant la mélodie de notes hésitantes.
Déjà quatre années s'étaient écoulées, et chaque jour avait confirmé ses premières pensées.
Un regard sur les Lys...
Le vent faisait danser les tiges, et le jeune homme imaginait aisément les Jumelles écoutant la musique, bercées par le rythme.
Un sourire aux lèvres, la musique cessa sa course, et l'on entendit plus que le murmure aérien effacer les dernières notes du banjo.
Un dernier regard...
La lune adressait ses dernières grâces également, tirant délicatement son manteau à elle pour laisser son frère s'éveiller en douceur.
Le jour pointa timidement, prenant plus d'assurance, longeant le fil du temps, et le jeune prêtre s'endormit, adossé à l'entrée de la Demeure Abalham, un rayon caressant l'instrument de musique.
Par Elmar le 27/8/2002 à 15:41:27 (#2038228)
L'essence des deux âmes, à la fois jumelles et némésis... Un trouble sans fin, une alchimie de l'esprit. La Panacée.
"regard complice"
Par Aube Abalham le 5/12/2002 à 6:36:14 (#2714375)
Le disque solaire monte mollement
La lune disparaissant furtivement
Murmures escortant leur passage
Éclats de rire les délivrant
Précurseur dun bienheureux présage
Deux compagnes tenant leur vie au même calice
Pureté de lâme, noblesse
deux surs, deux lys
Par Morticia Abalham le 5/12/2002 à 6:38:15 (#2714377)
Cela fesait quelques temps que les murmures de peur des gens parvenaient à leurs oreilles sur leur passage, elles avaient vu et compris beaucoup de chose durant ces dernières années. Le chemin navait peut être pas été si long que ça.
Les deux surs échangèrent, alors, un regard complice du haut de leur colline puis Morticia écouta le cur de sa sur...
Par Aube Abalham le 5/12/2002 à 6:40:09 (#2714379)
Voir dans ses yeux le reflet de sa propre âme
Pourtant si différentes une de lautre
Pourtant si identique lune comme lautre
Les hommes se préparent au changement
Perception dun monde tournoyant
Combat acharné réclamant une trêve
Le voile tombe laissant miroiter un rêve
Par Morticia Abalham le 5/12/2002 à 6:41:10 (#2714381)
La paix de lâme face à son double, son Lys. Un regard pour seul lien et les pensées allaient droit au cur de lautre. Un regard pour se comprendre.
Par Aube Abalham le 5/12/2002 à 6:42:59 (#2714383)
Souffrant en silence
les Pères se fuyant
Un nouvel ère se lève, monte et prend vie
Se taillant devant des milliers de visages ravis
Deux surs cueillant leur destinée
Déracinant le fruit dun passé achevé
Les aidant à senvoler, le souffle dune Mère
Leur graine ensemençant une nouvelle terre
Par Morticia Abalham le 5/12/2002 à 6:45:34 (#2714386)
Par Aube Abalham le 5/12/2002 à 6:46:51 (#2714388)
Elles prirent les jeunes pousses de fleur de lys
Les semant aux quatre vents, sous le solstice
Rêvant de les voir grandir et sépanouir
Caressée par le vent, plus aucun lien
enfin libre
Par Morticia Abalham le 5/12/2002 à 6:49:29 (#2714389)
Elles déracinèrent avec douceur les pousses des deux Lys du départ et senfoncèrent dans une forêt. Une clairière avec une partie un peu ombragée par un chêne centenaire. Elles les laissèrent là avec toute leau dont ils avaient besoin pour que les racines dessinent leur premier tableau dans la profonde et tendre terre. Un bel endroit où les lys feront leur vie seule, libres.. Le chemin navait finalement pas été bien long. Les chaînes que formaient leurs mains les touchèrent une dernière fois comme pour les graver dans leur mémoire...
Par Aube Abalham le 5/12/2002 à 7:05:00 (#2714401)
Mais qui aurait dit qu'un jour... ce cadeau serait à l'image de leur vie... lui le Briseur... à l'image de la liberté...
Vetea... *souffle aux vents* ... un rêve sera exaucé, celui d'un vieil homme sans âge qui se laissait porté au gré du vent... l'aieul.
Une pensée...
Par Morticia Abalham le 5/12/2002 à 8:27:32 (#2714565)
Dun cadeau il avait ouvert deux curs.
Létincelle dune vie.
De cette famille, il en ouvrit les bras.
De lien nos âmes sont tissées.
Un Abalham.
Un veilleur.
Un marcheur.
Le frère.
Morticia et Aube dun regard complice, retournèrent sur la colline. Une douce brise caressa leurs joues, le retour dune mère auprès de ses Enfants.
Par Muabdib Serra le 5/12/2002 à 9:02:40 (#2714669)
Sous la Lune et le Soleil à nouveau essaimeront
Et leurs enfants , leurs pousses, s'épanouiront
Sur la route de la vie, sans prophétie, avanceront
Par Squallou le 5/12/2002 à 9:27:29 (#2714762)
Magnifique...
Par Vetea Follis le 5/12/2002 à 22:41:30 (#2720651)
Parce que l'on s'imagine un héros fier et droit,
Portant sur son visage cicatrice d'un destin
Si terrible, redoutable, qu'il mettrait en émoi,
L'plus pur des imbéciles, l'innocente des catins...
Pourtant il n'en est rien, de ce briseur de chaînes,
Pas plus qu'un morceau d'viande ou une tasse de verveine,
Le vie est ainsi faite, question d'compréhension,
Rares savent qui je suis, je les aime pour c'qu'ils sont...
Pourquoi t'embrouillerais-tu, chanteuse du lendemain,
Loin des déconvenues, le monde à portée d'main ?
Parce que l'on s'imagine une chanteuse fière et droite,
Qui à l'approche du Juge, s'en tordrait les mains...
Et en cette note un vieil homme au visage marqué par le soleil, aux cheveux blancs comme la neige, s'approchait... pour finir le couplet et chanter avec le jeune homme.
...moites !
Pourtant il n'en est rien, de ces pensées de laine,
Qui brûlent comme du coton, au lever du soleil,
Artherk ou Ogrimar peu importe leur haine,
Jamais nous n'offrirons nos cadavres aux corneilles !
"Imbashir, tu as pris une libre adaptation des paroles de Karmina, mais c'en serait presque agréable...
- Ose dire que je chante faux, aussi, vieux fou...
- Allez, finis ce que tu as commencé, et va chanter avec elles."
Et déposant l'instrument sur les flots, il espérait que le Chant parviendrait jusqu'à ses parents... même s'il en doutait fortement, c'était là le dernier présent qu'il voulait leur faire, avant de pouvoir vivre.
Et il courut les rejoindre, car, sans elles et sans leur attention, il ne serait jamais parvenu jusqu'ici.
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