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Veillée à l'auberge, un conte de l'ancien temps.
Par XsI WaR le 28/7/2002 Ã 20:10:27 (#1869208)
Approchez, vous du feu, la nuit est froide.
Pour réchauffer les esprits pendant que la flamme réchauffe les corps, je vais vous conter l'histoire de Brehan, qui comme vous le savez, est intimement liée à celles des hommes du début.
En des temps maintenant très reculés, Althéa était presque entièrement occupée par les nains. Les elfes n'étaient plus dans l'esprit de cette race qu'une sorte de légende dont on racontait une partie lors des veillées d'hiver, exactement comme je le fais maintenant pour les nains. Presque huit cent ans s'étaient écoulés depuis la disparition des elfes. L'empire nain s'étendait sur la quasi-totalité du monde et seules quelques rares contrées leur résistaient encore, occupées en majorité par les orcs et les gobelins qui étaient alors plus forts qu'ils ne le sont de nos jours.
C'est dans l'une de ces contrées qu'apparurent les premiers humains. La toute première humaine, Aglarana, fut conquise par Artherk qui depuis toujours parcours ces terres que nous disons notres. De leur union naquit un fils, Brehan. Le jeune Dieu hérita de son père une force immense, à la mesure de sa soif de batailles. En ses vertes années, Brehan courait parmi les hommes et les mena dans leur lutte pour leur survie dans ce monde qui leur était hostile. Brehan fut le premier Roi des hommes. Inutile de vous dire comment il fut choisi. Sa force, sa rapidité au combat devinrent bientôt légendaires tant chez les humains, de plus en plus nombreux, que parmi les autres races. La région ou Brehan naquit ne fut bientôt plus peuplée que d'humains avant que les nains n'y débarquent en nombre et menacent de les exterminer. Brehan ne pouvant se battre sur tous les fronts, les hommes durent se déplacer vers Arakas.
J'en viens maintenant au siège de la cité perdue. Ainsi que vous le savez, cette cité fut batie par les nains. On raconte même que l'un de leur rois s'y installa... Ce qui est sur en tout cas c'est que l'attaque que Brehan avait menée sur les nains de la région les avait forcé à s'y retrancher et la phalange armée que les hommes avaient expédié sur Arakas se massa devant ses portes. L'armée des nains comptait alors plus de quatre mille guerriers et vous savez comment sont décrits les nains? Courts, trapus, très robustes et surtout, beaucoup plus forts qu'un humain. Brehan n'avait à sa disposition que mille hommes. Il n'avait pu en embarquer plus car les autres devaient protéger l'embarquement du reste du peuple humain. La prise de la cité était donc vitale et Brehan ne pouvait se permettre un siège de plusieurs mois. Sa chance fut que depuis trois années, les récoltes avaient été particulièrement mauvaises sur Arakas. La famine guettait les nains car Brehan avait déjà mené plusieurs raids sur leurs réserves.
Le Chef nain de l'île, Barlin, décida de livrer bataille au grand jour, dans l'immense plaine au sud du lac. Il en fit informer Brehan par un messager. Le goût du défi de Brehan allié à la nécessité de vaincre au plus vite lui fit relever le gant de son adversaire.
L'armée naine quitta donc la cité au petit jour pour se masser au confluent des rivières, groupés par familles. Ils attendirent l'assaut des humains qui, face à eux, s'étaient alignés. Brehan connaissait la valeur de ses troupes, certains soldats le suivaient depuis son enfance et avaient participé à toutes ses batailles. Pourtant, face aux nains qui, à moins d'une lieue de là poussaient leurs cris de guerre, il sut qu'il allait perdre de nombreux compagnons et se tournant vers les guerriers qui l'accompagnaient, il entonna son chant de guerre.
De mille poitrines, le chant surgit alors, envahissant la plaine, répercuté par les montagnes proches. L'exhaltation gagna tous les coeurs et tous surent, au plus profond d'eux même, qu'avant le soir, la bataille, gagnée ou perdue, serait finie.
Les nains, entendant les voix au loin qui annoncaient leur mort, hurlèrent de plus belle,
tentant de couvrir le chant humain et se lancèrent à l'assaut, confiant en leur force et en leur nombre.
La phalange humaine s'ébranla alors.
Vous connaissez surement le couplet qui célèbre cette charge,
il est fréquemment repris par les fidèles de Brehan (surtout les deux premiers vers) :
Mille lames jaillirent dans la lumière,
Et mille âmes coururent dans la poussière.
Vers un funeste corps à corps,
Ou partout survint la mort.
Ce couplet ne raconte heureusement pas toute la bataille, je vous conterai la suite demain voyageurs, il est temps pour moi d'aller prendre quelque repos.
Brehan vous garde dans votre sommeil.
Il était une fois ...
Par FreedomK le 28/7/2002 Ã 23:22:02 (#1869961)
Il cassait les pieds de sa famille pour avoir des objets magiques et pour être aidé dans son aventure.
Devenu grand, le Xsi se mettait à assassiner de pauvres petits aventuriers sans raisons aucunes que celles de récupérer les objets laissés à terre.
Xsi avec le temps se remplissait le visage de sang au fur et à mesure qu'il commettait ses crimes ...
Comment vous la trouvez celle-là hein ? :)
Par XsI WaR le 28/7/2002 Ã 23:54:25 (#1870075)
Par XsI WaR le 29/7/2002 Ã 18:24:41 (#1871776)
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