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Une leçon. [Travail d'école]
Par Veteah Follis le 26/7/2002 Ã 20:55:56 (#1865008)
Une nuit pour connaître les habitudes de la proie... une autre pour achever son destin.
Le plan était clair, la première moitié s'était déroulée sans accroc.
Se demandant comment ce pauvre hère avait bien cru échapper au courroux de la Déesse, jetant un dernier regard à la lune, l'Enfant de la Sombre préparait les derniers détails.
Rousse, pleine, elle semblait observer Althéa... peut-être l'observait-elle ? Ah, la vanité n'amène rien d'agréable aux hommes, selon les Prêtres de la Compassion.
Vêtu de sombre, l'oeil perçant l'obscurité pour épier les derniers mouvements d'un fou, une main effleurant le bois tendre de l'arc, l'autre rajustant l'étoffe sur le visage. L'anonymat, la discrétion, la rapidité mais également l'efficacité.
Ces notions étaient essentielles pour tout assassin dévoué à la Dame Sombre.
Du moins l'imaginait-il ainsi.
Corde tendue, nerfs à vif, respiration courte... l'excitation était à son comble. Une première mission parfaitement réussie. Voilà comment se présenterait cette nuit.
Un mendiant s'approchait de la cible, tous deux semblant danser un pas connu seulement des ivrognes. Mais que faisait-il ici, celui-là ... bah, les miséreux étaient également sous sa protection. Serrant les dents,
Mais...
Un geste, un éclair, et la gorge du traître s'ouvrait au Manteau de la Sombre, offrant sa vie pour laver ses actes.
L'assassin comtempla un instant la bourse du mort, sourit à la voûte étoilée, et prit le pas en direction du refuge.
Découvert ?! Le jeune Gahnen, affolé, s'empressa de ranger son matériel, s'assurant au passage de n'avoir laissé aucune trace. L'inexpérience peut-être, la panique sûrement, et l'arc glissa, mal attaché.
Se baissant pour ramasser son précieux instrument de travail, il aperçut deux bottes de cuir élimées, surmontées d'un pantalon de toile en tout aussi piteux état.
"Tu attends trop... ne laisse pas ton esprit couvrir la Voix qui résonne en ton coeur.
- C-comment...
- Un habitué des tavernes, prompt à la parole autant qu' à la boisson, et tu montes toute cette mise en scène... inutile. Tu aurais tout autant pu te présenter à lui et annoncer tes intentions, cela aurait été plus amusant."
Abasourdi, sentant pointer un sentiment de colère hérissé de honte, le jeune archer se dressa vivement.
"De qu.. !"
La dague était réappararue dans les mains du "miséreux". L'on apprend seul dans l'obscurité, disent les contes... cette leçon ne pouvait donc pas être gratuite.
La faible lumière diffuse par les planches du refuge ne permettait pas de voir plus que la dague. Sentant sa tunique coller à son dos par la sueur, hypnotisé par le reflet de la lame, le jeune homme réagit d'instinct.
Tirer sa dague du fourreau, balayer la main devant soi d'un coup d'arc, et frapper.
"Excellent..."
Reculant de quelques pas, la toile s'imbibant de sang, le "miséreux" se fendit d'un dernier sourire avant de s'écrouler.
Sélène avait visiblement suspendu l'air ambiant, et la scène s'inscrivit au plus profond de la mémoire du novice. Amusée, la lune avait éclairé le visage de l'agresseur... un sélénite lui aussi...
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Deux jours plus tard, les rats découvraient dans la poussière une pièce d'or percée d'un trou en son milieu, bien singulière trouvaille.
L'un des anciens de la ville raconte encore à qui veut bien l'entendre qu'il fut réveillé en pleine nuit par une ombre s'installant au pied du lit, pleurant à chaudes larmes.
"C'était un frère, et je l'ai tué... et elle... Elle nous regardait ! Un de ses enfants a perdu... offert..? sa vie... et je crois qu'Elle a souri, un sourire d'une finesse, d'une grâce... et d'une pâleur..? Oh, non, aucune froideur..."
De temps à autre, l'ombre a de grandes ailes noires, une corne au milieu du front, quand ce n'est pas un troisième oeil... mais un détail ne change jamais.
L'étrange sourire flottant sur son visage, le sourire d'un enfant qui comprend malgré lui ce qu'a voulu lui dire sa mère.
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V.F.
Par pendora- C2G le 26/7/2002 Ã 21:47:49 (#1865190)
Par Ayame le 26/7/2002 Ã 23:47:23 (#1865592)
Une autre légende s'imposait à ses pensées...
Elle murmurat pour elle même...
Enfin je voyais..je n'était plus perdue,ma déesse me souriait et moi j'offrait mon dernier soupire.
La vision d'un homme,mourant,une dague fichée en son dos..
Un vieil homme,celui que beaucoup noment l'aieul,présent se soir là ,comme seul témoin de la mort du Souffle.
Un enfant de Sélène se mourait et la lune pleurait,la lune souriait...
Les étoiles l'acceuillait.
Par MorticiaAbalham le 27/7/2002 Ã 4:11:17 (#1866079)
« … je crois qu'Elle a souri, un sourire d'une finesse, d'une grâce... et d'une pâleur..? Oh, non, aucune froideur... »
Par Segura le 27/7/2002 Ã 4:25:49 (#1866093)
Par Itrhyn le 27/7/2002 Ã 4:26:22 (#1866095)
"Lit le vélin..."
Par Gaelle Drake3RD le 27/7/2002 Ã 5:43:06 (#1866172)
Tiens..plus qu'intéressant ce travail!!
Fronce des sourcils replacant le vélin... ayant entendu les murmures d' Ayame sans le vouloir
Par Hesp Thulip le 30/7/2002 Ã 18:08:40 (#1877287)
Un souffle vint traverser la salle, balayant les velins à sa guise...
Par EvangeL le 30/7/2002 Ã 18:12:17 (#1877305)
Par - Sargamatas - le 30/7/2002 Ã 18:24:37 (#1877363)
Par Muabdib Serra le 30/7/2002 Ã 19:39:20 (#1877715)
Par Muska le 30/7/2002 Ã 19:52:38 (#1877779)
Par Noam Abalham le 31/7/2002 Ã 21:51:56 (#1885757)
Par Ravendas le 31/7/2002 Ã 22:00:02 (#1885821)
Par Itrhyn Astea le 31/7/2002 Ã 22:01:02 (#1885833)
Par Ormenelle Skaya le 31/7/2002 Ã 23:55:03 (#1886570)
Sur la table une page parfaitement lissée, comme si elle venait d'etre lue.
Par RedWolf-Synaa le 1/8/2002 Ã 0:29:28 (#1886776)
Par Neohken le 1/8/2002 Ã 2:19:09 (#1887265)
Une vie s'éteint ... Une autre s'éveille ...
Par Shayna le 8/11/2002 Ã 4:28:54 (#2510311)
Par Erya le 8/11/2002 Ã 6:59:15 (#2510409)
Par Satch / Doriane le 8/11/2002 Ã 7:39:36 (#2510479)
Par Veteah Follis le 8/11/2002 Ã 19:13:33 (#2515344)
Jouant à faire sauter une pièce percée en son centre dans sa main, il parcourait d'un regard nonchalant les scribes s'affairer, jeta un coup d'oeil appuyé à certains, amusé de reconnaître encore quelques visages, s'inclinant cérémonieusement devant le Premier Scribe...
La pièce s'arrêta de tourner et sauter un instant, tombée à plat dans la paume du jeune homme, qui fixait étrangement l'un de ses anciens travaux.
Un claquement de langue, un claquement de doigts, une idée, il saisit une plume et sortit son encrier, afin d'ajouter quelques mots.
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La plus belle larme est celle d'une mère qui voit ses enfants partir au loin... car Elle sait qu'ils ne peuvent l'oublier, même à l'instant de choisir leur chemin. Et c'est une larme de joie, d'un accomplissement sans faille.
D'un Rêveur parmi tant d'autres.
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Tournant encore et encore cette pensée sous tous ses angles, il décida alors de la laisser ainsi, et salua les gens présents en ces lieux avant de reprendre la route, se demandant qui il pourrait bien aller ennuyer le soir venu.
Par Thanatos Nyx GDP le 8/11/2002 Ã 21:35:13 (#2516424)
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