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Deux peuples.
Par Leollounet le 9/7/2002 à 21:32:43 (#1783175)
Ici, s'est déroulée une bataille, une bataille sanglante, tragique. Deux peuples se sont affrontés, deux pays qui dans le passé étaient unis comme des frères.
Aujourd'hui, la plaine est vide. Pas tout à fait, les corps qui jonchent le sol commencent à attirer les rapaces. Magnifique journée pour un rapace. Toute cette chair, toute cette nourriture ...
Je vais vous raconter l'histoire de ces peuples si vous le voulez bien.
Oui, bien sûr.
Alors, soit. Je vais vous raconter cette triste histoire.
Il y a plusieurs années encore, ces deux peuples étaient liés comme deux pays frères, l'entente était parfaitement harmonieuse, si bien, que parfois l'on se rendait pas compte que l'on passait d'un pays à l'autre quand la frontière n'était pas loin.
Certaines chaumières étaient sur les deux sols, les maisons se ressemblaient de part et d'autre de la frontière que seuls les Hommes habitant les pays alentours appelaient comme telle. Elles avaient toutes le même type. Les couleurs étaient chatoyantes, telles les couleurs d'un jardin magnifique, mes balcons, peuplés de fleurs donnaient une impression de bien être et d'apaisement. La jalousie n'était alors pas présente, tout le monde vivait comme il se devait de vivre en n'enviant pas son voisin.
Tout commerce marchait par troc, par échange. La monnaie n'était pas présente en ces terres. C'était cela qui allait tout changé, la venue d'une monnaie.
Voulez-vous en savoir plus ?
Je vous écoute.
Les années coulaient comme l'eau d'un ruisseau sans rencontrer d'obstacle, toujours dans le même sens. Mais l'arrivée de personnes d'autre lieux vint déranger cette harmonie presque parfaite. Ces personnes amenèrent rancoeur, jalousie et haine dans ces deux pays. Ils firent instaurés une monnaie différente entre les peuples. Alors, les habitants "frontaliers" commencèrent à se battre car la monnaie n'étaient pas la même, l'égoïsme prit place sur le partage. Des disputes prirent place dans les tavernes et auberges. A l'intérieur même des pays, la rancoeur montait.
Les Dieux, omniprésents, les même dans ces pays ne se rendirent pas compte de la gravité de la chose et s'amusèrent avoir les Hommes se chamailler pour si peu.
Alors, les conflits devinrent de plus en plus grave. Les meurtres commencèrent à faire rage dans les deux pays. Les espaces frontaliers devinrent alors matériels ce qui n'arrangerait pas les choses. Des milices se formèrent, la haine était présente dans les coeurs de tous, les enfants étaient élevés dans la haine du voisin. Les armées se formèrent, les premiers combats armés débutèrent.
Voulez-vous savoir le dénouement, la trame de l'histoire, pour savoir par où l'on a fini par arriver pour en finir sur cette plaine ?
Bien sûr, monsieur le conteur !
Une plaine était encore mitoyenne au deux pays, personne n'osait se l'approprier. La plaine appartenait aux Dieux à ce que l'on disait.
Les personnes ayant connues le monde d'autrefois, le monde de l'entente commençaient à se faire rare, et seuls les jeunes, emplis de haine restaient, n'écoutant pas les sages paroles des anciens. Les conflits devinrent horribles, les milices attaquaient sans relâche.
Et pourtant, un jour, les deux esquisses de gouvernement des deux pays ennemis, décidèrent qu'il y aurait une bataille finale.
Une bataille où seul celui qui aura le mieux armer, entraîner ses hommes gagnera. Les demandes d'engagement dans l'armée de cette dernière bataille affluaient de toutes parts.
Et les mois passèrent, les armées étaient fin prêtes. Le jour de la bataille était venu. Les deux armées allèrent sur la plaine, qui alors était encore verte, et se mirent en place. Les Dieux courroucés ne pouvaient plus rien faire, ils avaient laissé trop de liberté aux Hommes, croyant à une petite guéguerre. Mais l'issu finale était proche.
Vous vous demandez sûrement pourquoi les pays alentours de faisaient rien pour empêcher cette guerre ? Et bien tout simplement car ce pas, pour eux, était déjà franchit, cette partie de leur histoire avait été accomplie, venait maintenant le tour de ces pays.
Revenons-en à cette dernière bataille, les clairons sonnèrent la charge, le nombre de soldats de part et d'autre était égal, la bataille serait sans merci. Les armées avancèrent les unes contre les autres au pas de course, quand les premières lignes de rencontrèrent, le bruit qui survint fit sursauté les Dieux. La bataille avait commencé et les morts jonchaient déjà le sol. Le sang volait, petit à petit, les armées disparaissaient, il devenait difficile de marcher ailleurs que sur cet amas de corps sur le sol. Les derniers combattant voulaient vivre, ils hésitaient mais finissaient par s'entretuer la bataille dura des heures, les morts étaient indénombrables, et plus personne ne restaient sur la plaine.
Comment ai-je assisté à cela ? Je suis un envoyé des Dieux, j'ai observé ces deux pays, et je suis là, pour aller sur d'autres terres, pour leurs apprendre à ne pas faire la même erreur. Les Dieux auraient pu intervenir. Mais ils ne l'ont pas faits. La nature humaine, si elle est poussée par d'obscures pensées amène à la mort, à la destruction.
Dans les pays, il ne reste plus que les vieillards, les femmes et les enfants. Ils sont tous regroupés dans la capitale. C'est à eux maintenant de rebâtir leur monde et de ne pas commettre les mêmes erreurs que leurs aînés. Les vieillards apprendront aux enfants, soyez en sûr.
Spécial thx to Azu pour les répliques. :)
Bataille
Par Gengis Khan le 9/7/2002 à 22:38:10 (#1783419)
Le jour se lève , et le soleil peu à peu de ses doux rayons commence à déchirer le voile des ténèbres qui formait peu avant la nuit.
Accompagnant ce phénomène , de légères volutes de brumes s' étendent de ci de là sur la plaine , alors que les chants d'oiseaux n'ont pas encore commencé à se faire entendre. La Vie peu à peu s' éveille , lentement , cérémonialement ,tandis que la Lumière continue de chasser les ténèbres . Mais bientôt tout ici va être bousculer , la Vie deviendra Mort , la Lumière recouverte par la Nuit , et la rosée du matin se changera en torents de sang...
En effet bientôt le sol de met à trembler , comme si la terre se mettait à gronder... Des ombres en rangs serrées parcourent la prairie de part et d'autre , et bientôt deux marées hostiles composées d'hommes et d'armes se font face. Qui sait pourquoi ils vont s'affronter... Une cause ? Un différent entre souverains ? peu importe après tout.. Dans peu de temps la charge sera lancée ,et la plupart d'entre eux par la vielle dame seront fauchés..
Dans les deux camps , du simple soldat au général ,on tremble . On repense à sa famille , à sa femme qui attend et qui implore les dieux d'épargner son mari .. On revoit sa vie ,son passé et on songe à toutes ces choses qu'on ne pourra jamais réaliser. Et on se maudit d'être là , on voudrait partir , on voudrait fuir , pour vivre...
Mais à peine le temps des regrets commence qu'il faut revenir au plus vite à la réalité. Les ombres ne bougent pas , s'observent , se toisent et prient . Dans les deux camps on se crispe en fixant les officiers car on sait que bientôt l'ordre sera donné.. Le temps change ,les secondes deviennent des heures , la peur saisit au ventre les soldats , leur coeur est prit de folie.. Moment insoutenable où l'on est déchiré entre le désir d'en finir au plus vite et l'angoisse de charger..
Sur une coline , non loin de la scène ,elle se tient là et observe comme à son habitude. Peu lui importe l'issue de la bataille. Elle sait qu'elle prendra ceux qui ne veront pas leurs enfants grandir , ceux qu'une épée transpercera ou tout simplement qui ont eu moins de chance. Depuis le temps elle n'a toujours pas compris pourquoi tant de folies mais si les hommes veulent agir ainsi cela est leur droit.. Et , s'appuyant sur sa faux , elle contemple..
Et soudain déchirant le silence ,un cri retentit ,un ordre est donné et deux masses noires s'élancent l'une vers l'autre. Le sol tremble sous leur pas tout comme leurs membres.. Ils hurlent pour effrayer leur ennemis et pour vaincre leur propre peur. Et puis les hurlement peu à peu diminuent d intensité tandis que les premiers morts tombent. Dans la mélée le désordre règne ,mais peu importe on se bat c'est ce qui compte... Le fracas des armes ,les hurlements de douleur se mèlent en une déchirante symphonie , une complainte à la douleur qui s'élève en un funeste crescendo.. Et cela empire malgré le nombre des victimes. Les survivants continuent à s'entretuer.
Et au coeur de ce chaos , certains sortent du lot ,ces soldats là qui par leurs actes marqueront d'une pierre blanche la bataille. Que ce soit le simple ecuyer qui avec bravoure affronte ses ennemis , le preux chevalier en armure qui fuit la bataille par lacheté tandis que son page donnerait sa vie pour protéger ses chevaux , ils furent le temps d'un carnage des héros de guerre.. Mais plus tard il comprendront que la guerre n'ammene rien ,si ce n'est la mort..
Et bientôt , la jolie prairie fleurie laisse place à un charnier.. Des cadavres de soldats s'amoncellent par dizaine , et de minces ruisselets de sang s'écoulent le long de la plaine pour former un torrent puis un fleuve à la fin . Et tout cela pour quoi ? Pour rien sans nul doute , et ca aura couté la vie de centaine de soldats . La Guerre est une horreur que les hommes ont crée et qu'il continueront a perpetrer encore hélas longtemps. Les hommes morts ici n'étaient que de la chair à canon , leur sacrifice pour leur chefs a été vain. Ils recommenceront , une fois que lers garnisons seront à nouveau pleine , tandis que les chaumières de ceux qui furent appelés au combat se vident peu à peu..
La Faucheuse sa tâche accomplie repart vers d'autres atrocités ,malgré toutes ses vies elle n'est pas rassasiée..
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copier coller d'un ancien post :)
Par Leollounet le 10/7/2002 à 15:20:20 (#1786720)
Par <Majandra> le 10/7/2002 à 15:27:20 (#1786758)
Par Gengis Khan le 10/7/2002 à 15:51:07 (#1786849)
*mettra pas la suite du recit*
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