Etrange rencontre

Par Darogan Evol AK le 1/7/2002 à 19:42:38 (#1740832)

Je grimpais sur les plus hautes branches de l’arbre, pour en prendre les fruits mûrs , je tendis mon bras … lorsqu’il me parla pour la première fois.

- Si tu veux atteindre que les fruits des plus hautes branches, tu auras faim longtemps.

Je me retournais pour voir de qui il s’agissait, mon pied glissa de la branche et mes doigts ne purent supporter longtemps le poids de mon corps, balançant dans les airs.
Je tombais sur le dos, essayant durant ma chute de retrouver une prise.
Mon bras droit s’effriter contre les copeaux de bois, le sang se mit à couleur le long de mon bras.
Un vieil homme se tenait devant moi, il portait une robe d’un marron clair , ses jambes cagneuses supporter son corps grâce au bâton sur lequel il s’appuyait.

- Le fruit mûr tombe de lui même, mais il ne tombe pas dans la bouche jeune homme.

Je fronçais les sourcils et me relevais en grimaçant.

Le vieil homme me tendit quelques bandages, lorsqu’il me vit tenir mon bras.

- Merci lui lançais je.
- Celui qui dans la vie est parti de zéro pour n’arriver à rien dans l’existence n’a de merci à dire à personne. Répondit-il
- Tu ne sais rien de moi, vieil homme.. Cesse donc ces allégations.
- Le peu que je sais, c’est à mon ignorance que je le dois. Tu devrais aller désinfecter ta plaie. Vois donc le cour d’eau au loin…

Je regardais quelle direction montrait son doigt.

- Quand le sage désigne du doigt, l’imbécile regarde le doigt. Il ricana.
- Il n’y a point de cour d’eau vieil homme. Cesse de me prendre pour un imbécile.
- L’avantage d’être sage, c’est qu’on peut toujours faire l’idiot, alors que l’inverse est totalement impossible. Il me sourit.

Je soupirais, ce vieil homme commençait à m’exaspérer.

- La plaie se refermera d’elle même avec le temps ! ne vous inquiétez pas pour moi vieil homme, laissez moi maintenant.
- Le temps n’a jamais travaillé pour personne. Il est à son propre compte, et il est clair qu’à la longue il ne réussit à personne. Il sourit une nouvelle fois.
- Je n’aime guère vos sourires sarcastiques. Cessez de m’importunez ! vous m’exaspérez !

Je pris mon arc, et le dirigea vers lui !

- Pars maintenant !
- Si tu as plusieurs cordes à ton arc, elles s’embrouilleront, et tu ne pourras plus viser.
- Tu paries ? lui dis je, suivi d’un sourire carnassier.
- Ah… voilà le cour d’eau, tu peux aller désinfecter ta plaie ! dépêche toi tant qu’il est encore là.

Je tournais doucement la tête, et un cour d’eau suivait son cour, à l’endroit même ou il y a quelques instants le vieil homme pointa son doigt. Je devais rêver, ce n’est pas possible ! je mettrais ma main a couper que ce cour d’eau n’existait pas !

- je te vois mal tirer à l’arc avec une seul main, lança le vieil homme qui se dirigea vers le cour d’eau.

Hein ? comment est ce possible ? je n’ai même pas remuer mes lèvres, qu’il arrive a discerner mes dires…
Je le rattrapais en pressant le pas… le cour d’eau était bien réel. Il me fit signe de désinfecter ma plaie.
Je plongeais mon bras dans l’eau, et essuya doucement la plaie.

- Veux tu être mon élève ? lança t il.
- Je n’ai pas besoin d’un maître, je sers déjà ma déesse. Et un maître comme vous… non merci !
- Eh bien voilà qui est dommage… vous auriez pu apprendre beaucoup comme le fait cette rivière.
- Pardon ?
- Heureux l’élève qui comme la rivière sait suivre son cour sans quitter son lit, n’est ce pas ? Il se remit à sourire.

Le vieil homme paraissait sûr de lui… Il avait réponse à tout… comme s’il présentait chaque de mes questions, des mes interrogations, de mes doutes…

- Je n’ai pas de temps à vous consacrer, vieil homme.
- Qui vous dis qu’il vous faudra du temps ? vous apprendrez davantage chaque fois que vos yeux se fermeront. Fermez vos yeux … vous verrez…

Je fermai doucement mes yeux… le noir complet, l’obscurité totale…
Lorsque je rouvrais mes yeux, j’étais allongé le long d’une rivière… sûrement que je m’étais assoupi . Un mauvais rêve encore …

Je m’appuyai sur le sol, pour me relever, mais mon bras droit faillit sous la douleur… Une plaie ouverte saigna, fraîche, comme si on venait de me couper…

Je m’empressais de plonger mon bras dans l’eau claire de la rivière, essuyant doucement ma plaie. Je restais assis sur le bord du cour d’eau… essayant de trouver une explication à ce que je venais de vivre.

Par Narayan Kerl AK le 2/7/2002 à 16:25:11 (#1745284)

Notre deesse nous parle parfois par rêves, mais nos ennemis le font également... Ils cherchent à nous faire douter... A nous priver de notre place de Saint lorsque l'année des crânes viendra... Seuls les plus forts surmonteront ses épreuves. Cela est heureux car les places auprès de la grande Dame sont rares, et le tribu à payer est lourd... Tres lourd... Je sais que je ferai parmi des quelques... J'en suis sur... Mais combien en feront parties ? Tout ce que je sais est que je tuerai les traitres... On ne peut pas quitter Kina... Qui sait, un jour peut etre à moi aussi Kina donnera le pouvoir de m'immiscer dans les songes... Je serais sa voix même dans le domaine des rêves... Kina, que ton ombre mortelle enveloppe à jamais les mécréants !