Songe...

Par Charat Solaris le 1/7/2002 à 6:29:23 (#1737671)

Charat dormait d'un sommeil agité,comme a tout les soirs. Il bougeait, semblant combattre un ennemis imaginaire, qui ne l'attaque que dans ses songes. Les heures passaient mais le cauchemar ne semblait pas se terminer mais il semblait s'arranger quelque peu puisque le conteur bougeait un peu moins depuis quelques minutes. A la suite de trois heures dans le monde cauchemardesque des rêves, Charat s'éveilla, en sueur. Il débuta quelques exercices de respiration, afin reprendre un souffle normal et se rendit près du lac artificiel dans l'une des salle de la Chambre, afin de se remettre les idées en place. Après s'etre baigner une heure, il se rendit dans la bibliothèque de la Chambre, s'assied a l'une des tables, sortit un parchemin, une plume et un encrier de son sac et se mit a écrire son rêve...afin d'y voir plus clair:


Je monte une coline, me débarassant d'une armure de plate trop encombrante, percée à plusieurs endroit. Selon les bruits m'entourant, la bataille fait rage autour de moi mais aucun ennemis ne semble vouloir m'affronter. En bandouillere, je vois Reva, l'épée des Rêves et dans mon dos se tient Sae la lance d'Yra. Je sens une autre arme mais toute mes tentatives afins de la voir son vouées a l'échec. Je laisse tomber mon plastron de plaque au sol et je découvre un cotte de maille étrange. Les motifs sont de Runas j'en mettrais ma main a couper mais ils sont trop fins pour que se soit de l'Art Umilae. J'arrive au sommet de la petite colline. Le ciel est rouge sang, les cris de douleurs sont attroces et je me retient afin de ne pas me boucher les oreilles. Je regarde derriere moi et vois une magnifique cité, en proie au flammes en certains endroit. Certains murs de la barricade se sont effondré...et c'est la que je vois mes ennemis: des démons. Il y en a de toute les sortes: des grands, des petits, des laids, des magnifiques mais tout les créatures non-humaines ont cette lueur dans les yeux: de la cruauté pure. Il y a deux autre non-humain mais ils sont de notre coté...puisqu'ils sont des miens.

J'entends un bruit derriere moi; un bruit d'armure et d'une épée qui est dégainée. Je me retourne avec une rapidité qui me surprends encore: meme sous mon état vampirique je ne suis pas aussi rapide. Je prends instinctivement Sae et me place en position de combat; je sens une énergie sortir de mon dos...donc je suis un Eras Fe...comme dans la réalité. Mon adversaire est un chevalier portant une armure noir dégageant une énorme quantité d'energie négative. Son épée est de style batarde. Elle est entouré d'une aura noire d'une pussance incroyable. Il me dit au travers de son heaume:
-" Alors (le nom est inaudible...un cri attroce m'empechant d'entendre) tu désire toujours me combattre...et sauver ton ile?
-Oui créature des enfers...tu ne mérite pas d'etre qualifier (encore un cri m'empeche de l'entendre) mais ta nature est indéniable...
-Fait ta derniere prière (le mem cri...)...tu ira rejoindre ta déesse Lunariae et tes amis porteurs très rapidement...
Je me souviens lui avoir fait un sourire moqueur...et d'avoir dit:
-Et bien (un autre cri de douleur), si tu es si certain de me vaincre...viens...viens m,enlever la vie...mais tu verras...j'ai la vie dure...
Le chevalier noir poussa un rire a vous glacer le sang et dit:
-Soit...nous allons vérifier si tu as la vie si dure que cela..."

Le chevalier me chargea avec une rapidité a couper le souffle. Mais, a ma grande surprise, je tennais le rythme aisement. Il fendait tellement rapidement et sous toute les angles différentes avec une vitesse et une habileté incroyable. Le chevalier augmenta la fréquence de ses coups. Malgré ma vitesse, mon arme ne me permettait pas une grande maniabilitée...donc il me toucha aux cotes. Je me souvient avoir abandonné Sae et dégainé Reva. Le rythme du combat, l'energie dégagée et l'intensité me fesait oublier ma douleur; je ne la ressentait plus. Je sautai...a une dizaine de metre de hauteur. Mon adversaire essaya d'en faire de meme mais visiblement, son armure l'en empechait. Elle semblait légerte mais son encombrement était tel que cela dut l'empecher de m'atteindre. Je retombai derriere lui et fendit d'une arabesque demi-tour. Je transpercait son armure et le toucha au dos. Moqueur, je me souviens d'avoir dit: "Et bien...nous sommes quitte maintenant..." Le chevalier enleva son heaume...son visage me glaca le sang: il n'était pas affreux mais le mal, la cruauté, le désir de faire gagner les ombres se lisait sur son visage...et son âme était noire comme de l'encre. Il afficha un risctus et dit: " Duel d'honneur général...aucun démon ne viendra nous déranger...et aucun Eras Fe n'en fera de meme." Il prit un air navré et dit: Oh...j'oubliais...c'est normal que tes semblables n'agissent pas...car ils sont mort..." Il entreprit de défaire son plastron. Le Code m'obligeant d'accepter le duel...j'en profitai afin de regarder le champ de bataille...mon adversaire avait raison...les autres Eras Fe étaient mort...je voyais leur cadavre...enfin la lumiere que dégage l'un des miens lorsqu'il meurt.

Une rage effroyable me prit soudainement. Je me retournai juste a temps pour voir mon adversaire fendre en ma direction et paré l'attaque. Le combat se poursuivit une demi-heure durant sans qu'aucun coup d'aie atteint son but. Je maitrise parfaitement Reva contrairement a ici...mais mon adversaire maitrise l'Art de l'Épée comme moi...donc le combat est rude. Je prit une chance de regarder comment allait mes hommes et mon adversaire en profita pour me porter un coup. Je le vit venir de justesse et évita la décapitation mais il me toucha a la partie gauche de mon visage. Je sentais le sang couler sur mon visage, dans mon cou mais je n'en avais cure. Je fendit a trois reprise et très rapidement. Je le touchai au torse et faillit meme l'empaler sur ma lame. Le suppot du mal ne broncha pas et me donna un coup qui me toucha a la Fe'aken. La douleur était atroce. Je dut mettre un genoux par terre tellement elle était insuportable. Mon adversaire me désarma et me dit: " Je vais t'arracher le membre blesser...j'aime garder des souvenirs..." Je tombai, presqu'inconscient tellement la douleur fut attroce. Je le vit, tenant l'une de mes Fe'aken dans ses mains, souriant cruellement. J'ignore se qu'il s'est produit par la suite mais une présence...qui semblait etre en moi depuis le début, poussa un cri...qui fut entendue par tout le monde...enfin tous sauf les démons. Je fut envahi d'un courage soudain. J'ignorai la douleur et dégaina la troisieme arme que je portais sur moi...l'épée des Larme. Je me relevai avec peine et, a la grande surprise de mon adversaire, je me replacai en position. Il me dit: " Abandonne (un autre cri atroce...) tu as perdu..." Je me souviens avoir répondu: " Je suis encore debout, pret a me battre...le combat n'est pas terminé...alors bat toi lache!" Il lacha ma fe'aken et chargea en ma direction. Une lueur entoura ma lame et me redonna des forces. Je placai ma lame comme pour empaler...et réussi mon geste. Un rictus de victoire s'afficha sur mon visage devant la peur de mon adversaire....qui tomba sans vie. J'allais me retourner afin de combattre au coté de mes pairs mais mes forces m'abandonnaient...je vit la raison quelques seconde plus tard: l'épée de mon adversaire était planté dans mon estomac...il m'avait aussi pourfendu. Je regardai mes hommes, qui combattais toujours les forces de l'ombre aussi courageusement et poussa un cri tel que toute l'ile dut l'entendre: " VICTOIRE!!!!!" et ensuite...je m'effondrai au sol...tout devint noir.

Je m'éveillai soudainement, après quelque temps assoupi...j'allais me lever afin d'aller voir les hommes qui ont combattu...mais ne pu me lever. Je remarquai enfin...qu'un visage de femme était au dessu moi. Il m'est étrangement famillier...Elle dit avec difficulté, les larmes aux yeux: "Il s'appelle...( une distraction...j'en suis encore confus). Je tournai la tete pour voir a qui elle parlait. Les deux hommes se tenant dans la pièce dne m'étaient pas inconnu...sauf qu'ils étaient plus jeune: l'un était surement Tarkon, mon pere et l'autre Shugo mon grand pere. J'allais crier...enfin pleurer mais le sommeil me gagna...et je sombrai dans l'inconscience...pour me réveiller en sueur..

Le conteur resta songeur...un cela fesait plusieurs nuit qu'il fesait le meme reve...ce reve. Il devait en parler a quelqu'un, Il se leva et parti dans la Salle des Mirroires...afin de voir si quelqu'un serait en mesure de l'aider a éclaircir se mystere...et il débuta une longue observation de ses connaissances...de ses amis...afin de voir si l'un d'eux pouvait avoir réponse a ses questions...mais peut etre devrait-il raconter ce reve....tel une légende. Il se leva et parti pour la taverne d'HavreClair afin d'y conter se reve...

Par Nelia De Nazga le 1/7/2002 à 11:12:13 (#1738412)

Lors de leur derniere discussion, Charat lui avait semblé étrange. Peut-etre triste. En tout cas, elle l'avait vu plus gai, c'était certain. Et elle avait encore le souvenir de sa possession récente à l'esprit, l'image revenait parfois devant ses yeux : cet homme lévitant, entouré d'une brume épaisse, et tenant un discours si troublant...Que faisait-il maintenant ?

Par Charat Solaris le 1/7/2002 à 22:19:42 (#1741582)

Charat était toujours dans la taverne d'HavreClair. Il avait terminé sont récit depuis longtemps...aucun signe soit d'appréciation soit de quelqu'un sachant comment résoudre se songe...qui le hantais chaque nuit.

Il fixa l'horizon par une fenetre de la taverne, cherchant solution a se songe...cherchant réponse a sa simple interrogation: pourquoi se meme songe...pourquoi me hante-t-il?

Peut etre n'aurait-il jamais réponse a sa simple question...peut etre étais-ce mieux ainsi...nul ne le sait.

Par Lormar Ta Laen le 2/7/2002 à 2:42:12 (#1742680)

Lormar resta là sans un mot, écoutant cette histoire conté par son ami, comme à l'accoutumée.
A la fin, il se leva et sorti prendre l'air, songeur.

*murmure*

Charat, que de mystères emplissent ta personne...

*esquisse un sourire et s'eloigne*


Trés beau texte.