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Biographie de Petit Paul.

Par scribe le 6/10/2001 à 6:01:00 (#261370)

Le marché de Light Haven se termine, les vendeurs rassemblent leurs marchandises alors que les derniers badauds sattardent à boire quelque cervoise, et que veuves et jeunes orphelins se disputent les fruits talés et les légumes blettes abandonnés par les marchands.

Le conteur renverse une caisse de bois trouvée non loin, se perche dessus et commence à interpeller la foule :

« Oyez ! Oyez ! Cest lhistoire du mage quon appelait Petit Paul que je vais maintenant vous conter ! Comment il naquit, comment il vécut et comment il est mort écoutez mon récit et vous le saurez ! »

Lhomme observe sur la foule leffet de ses mots, et pense : « et bien ! Ce nest pas gagné serait-il déjà tombé dans loubli ? »

« Comment il naquit, donc ? Et bien je pourrais dire, sans outrager les bonnes murs, par la voie naturelle !

Son père était fonctionnaire aux écritures en notre bonne ville de Light Haven. Il était aussi écrivain public, une fonction dont il sacquittait gratuitement, rédigeant lettres dAmour et autres missives a caractère plus formel pour les gens illettrés. Il était en outre fervent disciple de Syl, impliqué dans le très fameux Ordre Gris.

Sa mère était une guérisseuse de lOrdre Blanc, elle officiait au temple de Light Haven où elle distribuait des repas chauds aux pauvres, et dispensait aussi des soins. Moonrock, la prêtresse, nétait alors quadolescente mais elle sen souvient bien, et la décrit comme une personne fort jolie et surtout absolument charmante avec tout le monde.

Cet homme et cette femme saimaient du plus parfait amour, Paul était le premier enfant né de leur union bénie par Syl, mais la jeune femme était à nouveau enceinte tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes jusquau jour où le destin de la famille, et du héros en particulier, bascula.


Mais je vous conterai tout cela plus après, je dois dabord planter le décor de mon histoire.


La famille résidait en le hameau de Moulin-Vif, qui se trouvait à lépoque plus au sud sur la rivière, là où un rétrécissement du lit du cours deau accélère de manière étonnante la force du courant.
En ce lieu, donc, se trouvait autrefois un hameau, dont la vie sorganisait autour dun moulin à roue dont on aperçoit encore les ruines si lon sen va promener par là bas, il y avait aussi une auberge, un maréchal ferrant et, donc, quelques habitations.
La vie y était douce à ce que racontent les plus anciens dentre nous qui ont connu le bourg avant le sombre jour quon appelle le « Jour du Raid Sanglant »


Laissez moi vous narrer ce jour du point de vue du héros, puisquil le vécut et en fut, par malheur, le seul survivant. Mais pour bien comprendre comment limpensable se produisit, il nous faut remonter à la veille de ce funeste jour.


Une troupe de guerriers bréhanites, revenant de campagne avait pris ses quartiers en notre bonne ville, les auberges étaient pleines, les guerriers, couverts dor par leurs lointaines expéditions, faisaient percer les fûts par centaines. Les chansons paillardes troublaient le calme de la cité, on dit aussi que jamais les courtisanes navaient connu nuit plus agitée.


Quarriva-t-il, donc, qui devait précipiter la vie de notre héros dans labîme ? Lalcool par litres, leffet de groupe aidant, les guerriers décidèrent dorganiser une expédition dans les montagnes du nord, là où se replient les gobelins et les orcs.


Lexpédition fut dune exceptionnelle violence si lon en croit les témoignages des rares guerriers présents qui acceptent den parler. Les éclaireurs gobelins, chargés de faire le guet, furent surpris par cet assaut massif et passèrent rapidement à trépas. Les bréhanites atteignirent bientôt le campement des humanoïdes. Là, les généraux gobelins furent écorchés vifs devant leurs pairs, provoquant cris dindignation et pleurs de la part des femelles et des enfants. Dans un fou rire, quil partagea vite avec ses compagnons, lun des assaillants proposa dempaler les enfants devant leurs génitrices, on fabriqua vite quelques pieux et lodieux projet fut mis à exécution. Les plus avinés et les plus fous des barbares je crois que vous conviendrez à ce stade de mon récit que le mot leur sied violèrent ensuite, et enfin, les femelles gobelins, les laissant pour mortes.
Lhorreur ne prit fin quavec le lever du soleil.

[ 06 octobre 2001: Message édité par : Un Scribe Sylien. ]

Par scribe le 6/10/2001 à 6:02:00 (#261371)

Loin du théâtre de ce drame, et plus tard dans la matinée, retrouvons notre héros. Petit Paul est alors dans les bras de sa mère, et dans les premiers mois de sa vie. Il fait beau en ce début dautomne, la nature ne semble pas prête à se mettre en sommeil tout de suite. Si ce nétaient les premières feuilles darbres rougies, les rassemblements doiseaux migrateurs se préparant au départ, on pourrait se croire au printemps. Un groupe de vendangeurs passe devant le muret qui constitue la seule enceinte de la maison, la jeune femme les salue et retourne à ce qui la préoccupe : le bain du chérubin.


Lauditeur attentif remarquera que de limparfait je suis passé au présent, je répondrais dabord que le conteur est libre de conjuguer à sa guise les verbes quil emploie, et aussi que le temps me semble plus approprié pour vous décrire les minutes, les secondes qui vont suivre. Mais point de dispersion, revenons à notre propos.


Lenfant est donc dans sa baignoire, de temps en temps la mère verse un peu deau chaude pour que son petit prince ne prenne pas froid. A laide dune éponge elle lui lave le corps, en chantant. Paul est aux anges, il babille, imitant les sons mélodieux qui sortent de la gorge de sa mère. La jeune femme lui sourit : « Mais tu chantes mon amour ? Un vrai petit rossignol ! » lui dit-elle en embrassant son ventre rebondi denfant. Souriant, son fils ouvre la bouche : « Moman ! ».


Cest là son premier mot, nous verrons après quil nen prononcera pas dautre avant bien longtemps


La mère, émue aux larmes par la chair de sa chair : « Oh mon chéri ! Mais tu as parlé ? Jai bien entendu, je ne rêve pas ? Redis le pour maman ? Ah ! si seulement ton père pouvait »


Elle ne finit pas sa phrase, coupée net dans son élan, des cris de détresse mêlés à des grognements inhumains lui parviennent de lautre bout du hameau.


Vous aurez compris que ce sont les gobelins qui viennent se venger la guérisseuse, elle, nen sait rien.


Serrant lenfant contre son sein, elle court vers le muret de la maison et ne tarde pas a comprendre : non loin, sur la route qui traverse le hameau et mène à Light Haven, une troupe de gobelins et dorcs, provisoirement alliés, semblant dans une rage folle, massacrent tout être vivant qui se présente à leur portée. Un chien, trop affectueux, ou trop bête pour comprendre quil lui faudrait fuir, se fait ouvrir le crâne par un coup de massue. A la tête de la horde, un gobelin plus grand et plus large que daccoutumée tient ostensiblement la tête dune femme dans la main gauche, et dans la droite un large cimeterre. Les gobelins, écume aux lèvres, pénètrent déjà dans les premières maisons, de lune delles séchappent des cris dhorreur «Marie, la femme du meunier, fuir ! Fuir vite ! » pense alors la mère.


Elle fait volte face et commence à courir éperdument dans la direction opposée aux gobelins, mais il est déjà trop tard, le chef de guerre gobelin, le «nez » en lair pour mieux humer lair, a repéré son odeur. « Urrrrrrgh » hurle-t-il à ses soldats en désignant la direction de la fuyarde. Une dizaine de rapides éclaireurs sélancent alors à sa poursuite. La jeune femme se retourne et voit les assaillants lancés sur ses traces, son ventre gros et Paul dans ses bras lempêchent de courir vite «je ne vais pas réussir, cest fini, Oh ! Mon amour que nes-tu pas là pour me protéger ? ». Déjà elle les sent sur ses talons, pour peu elle pourrait percevoir leur infecte odeur.


Elle court à travers les haies qui séparent les maisons avec cette impression horrible, que vous avez sans doute déjà ressentie dans un cauchemar, dessayer de fuir un danger mais de ne réussir quà courir sur place les ronces qui lui écorchent les mollets sont là pour lui rappeler quelle nest, malheureusement, pas dans un rêve. Encore une fois elle tourne la tête, le plus rapide de ses poursuivants nest plus quà une cinquantaine de mètres, un petit et sec gobelin mais terriblement véloce.


Elle passe maintenant devant la maison du vieux Mark Oakenshield, un homme bourru qui vit à la sortie sud du village, qui élève un peu de bétail, des animaux de basse-cour et vend des objets artisanaux quil fabrique lui-même il est à Light Haven pour la foire. Vient alors une idée folle dans lesprit de la guérisseuse qui sera, nous le verrons, salutaire pour lenfant , elle bifurque, entre dans larrière-cour de la maison et, continuant à courir, dit : « Paul, je ne vais le dire quune fois mon bébé, cest important tu écoutes et tu obéis ! A partir de maintenant tu ne dis plus un mot et ne fais pas un bruit ! ». Lenfant se fige, obéissant à linjonction dont il pressent la gravité.

[ 06 octobre 2001: Message édité par : Un Scribe Sylien. ]

Par scribe le 6/10/2001 à 6:05:00 (#261372)

Lorateur, la bouche asséchée, se désaltère à laide dune gourde. Dun regard circulaire il jauge son auditoire, des pensionnaires de lorphelinat de Syl, construit en la septième année de la vie du héros, quelques badauds, une très belle vieille femme, ses longs cheveux blancs relevés en chignon.
Il poursuit.

Est-elle guidée par une inspiration divine ? Est-elle devenue folle ? Nul ne sait quoiquil en soit, elle fait ce quaucune autre mère, sans doute, ne ferait, et savérera pourtant être salutaire pour le petit. Elle décide dabandonner son enfant à la garde dune truie parquée dans un enclos au fond de la cour. Une grasse et belle truie qui veille paisiblement sur les gorets quelle vient de mettre au monde. « Reste là Paul, PAS UN MOT, MAMAN VA REVENIR ! ». La jeune femme dépose lenfant et sélance à nouveau dans une fuite vouée à léchec, mais destinée à éloigner la meute de son enfant.


Las, à quelques mètres de là, le plus rapide des gobelins la rattrape. Dun coup de genou dans le dos il la fait chuter sur le ventre. Un atroce cri de douleur lui échappe venant raisonner jusque dans la colonne vertébrale de son fils qui, entre les pattes de lanimal et la clôture, assiste à la scène. Un second coup, de pied, porté sur larrière du crâne, lui ouvre le front sur le sol pierreux. De sa main griffue, le petit gobelin teigneux empoigne violemment lépaule de la jeune femme et la fait rouler. Elle est maintenant sur le dos. Lagresseur lève son bras armé dune hache, sapprêtant à labattre sur sa victime qui, dans un geste vain, croise les bras devant son visage pour se protéger et supplie son agresseur de lui accorder sa pitié. Un ordre hurlé par le chef, qui arrive maintenant, retient le bras. La pauvre femme aurait mérité de ne pas connaître ce «répit ».


Le chef de guerre pénètre donc dans la cour, bientôt suivi par quelques-uns de ses lieutenants, il ordonne que soient maintenus les bras de la victime qui comprend instinctivement quel va être son sort. Elle pleure, suppliant maintenant Syl et tous ses Saints de lui éviter ça. Malheureusement elle ne sera pas exaucée. Je passe sur les immondes détails de son viol, sur le traitement qui sera réservé à son corps ensuite de ca. Le grand gobelin, estimant que la récréation a assez duré, se saisit de la longue et fine épée de lun de ses lieutenants, en appuie lestoc sur le ventre de la femme et lenfonce profondément, embrochant au passage la mère et le ftus. La femme et son enfant à naître meurent oserais-je dire enfin ?


Quen est-il de Petit Paul me direz-vous ? Et bien je mapprêtais à vous le narrer. Notre «héros» est prostré il a les yeux fixés sur la scène qui imprime durablement sa rétine et surtout son esprit denfant. La voix de sa mère tourne en boucle dans sa tête «pas un mot, maman va revenir, pas un mot, maman va revenir », dans une obsédante litanie. Sa conscience se fige pour ne pas que Paul devienne fou ou meure littéralement de peur et de douleur, son esprit doit se murer, se retirer loin. Il ne voit déjà plus les couleurs si ce nest ce rouge rouge sang ! Il sest souillé, bien sur, mais ne le sent pas.


Les gobelins se désintéressent donc, maintenant, du corps de la mère, qui plus est le bruit des chiens, des sabots des chevaux, les prévient de larrivée imminente dun groupe important dhumains. Lheure de la retraite a, pour eux, sonné. Dans leur fuite ils passent à quelques centimètres de lenfant mais, heureusement pour lui, ne le remarquent pas. Lun des humanoïdes, cependant, tout en courant, transperce labdomen de la truie dun jet de trident assené rageusement. Lanimal seffondre sur sa portée, écrasant sur le coup trois de ses petits, étouffant les autres. Seul Paul se trouve épargné, coincé et entièrement dissimulé sous la truie. Le sang et les viscères sécoulent sur le visage et le corps de lenfant, les petits cochons se meurent à ses cotés. Mais lenfant ne sen émeut pas, il ne sémeut dailleurs plus de rien sa conscience sen est allée se terrer au fond de son esprit pour ne pas succomber à la douleur.

Par scribe le 6/10/2001 à 6:06:00 (#261373)

Je crois que je puis raconter la suite au passé. Il me semble, en tout cas, que ce sera mieux, et puisque, de mon récit, je suis le créateur, je décide quil en sera ainsi


Prévenue du raid gobelin, la garde de Light Haven, accompagnée du père de lenfant, du meunier et de Mark Oakenshield, arriva et put constater le carnage. Chacun courut dans sa maison à la recherche du ou des proches quil avait laissé le matin. Même les plus rudes des guerriers de la garde furent ulcérés par ce quils virent : des corps décapités ou démembrés, souillés dexcréments et durine gobelins. Cest Mark Oakenshield, accompagné de deux gardes, qui découvrit le corps de la jeune femme. Au loin le meunier hurlait sa douleur, il fallut lintervention de trois gardes pour larrêter alors quil se frappait la tête contre lépais mur de pierre de sa maison. On envoya prévenir le père de Petit Paul, qui déjà ressortait de sa maison, lair hébété, à la recherche de son épouse. « Mon Amour, mon grand Amour ! Ou es-tu ? »


A la vue du cadavre de sa bien aimée, lhomme se figea, il ne versa pas une larme, ne poussa aucun cri toutes les réactions ne sont pas identiques devant la douleur, mais chacune est respectable, ne croyez surtout pas quil ne laimât point vous vous tromperiez Ô combien ! Il demanda quon cherche son fils, on fouilla donc toutes les maisons, on fit travailler les chiens, mais les odeurs mêlées de sang, dexcréments, durine, de mort, troublaient lodorat de ces derniers. On ne trouva pas lenfant, et tout le monde se persuada quil avait été emporté par les assaillants ou dévoré bref quon ne le reverrait pas.


Le père fit transporter le corps de sa femme chez lui. Puis il ordonna quon le laisse seul. Devant sa détermination chacun sexécuta, on lui précisa toutefois quen cas de besoin on était pas loin et quun fort détachement de la garde passerait la nuit sur place, en cas de retour des gobelins. Le disciple sylien donna un bain à sa femme morte, comme elle le faisait plus tôt pour lenfant. Son doux visage réapparut sous la crasse et la souillure. Ensuite de ca, il lhabilla de sa plus belle robe, une robe blanche, brodée de dorures en bas au niveau de lourlet et le long du col. Enfin il lallongea sur leur lit commun, se mit à genoux et commença à prier, des larmes roulèrent ses joues.


Vous vous demandez, sans doute, comment lenfant fut découvert, en tout cas comment il survécut ? Et bien jy arrive


Le lendemain matin, après une courte nuit passée sous la protection de la garde, Mark Oakenshield se résolut à débarrasser son arrière-cour des cadavres danimaux qui la jonchaient, pour ne pas attirer les charognards et les maladies. Soulevant, donc, le lourd cadavre de la truie il trouva lenfant, celui-ci était transi, raide comme un bout de bois, mais vivant ! Il lenveloppa immédiatement dans sa chemise et sempressa daller prévenir le père de Petit Paul. En courant il criait : « Voisin ! Voisin ! Par tous les saints ! Jai trouvé vot marmot, il vit ! ». La porte fracturée de la maison était juste poussée, aussi le bourru artisan osa-t-il jeter un il. Il vit lhomme allongé aux cotés du corps de son épouse, il entra, et avec toute la délicatesse dont il était capable, essaya de réveiller le père de Petit Paul.


Hélas, trois fois hélas ! Il se rendit compte que lhomme ne respirait plus, à ses cotés, sur une table de chevet, il trouva une fiole vide et une lettre : « Je ne peux survivre à ma femme et mon fils, je me donne donc la mort. Puisse Syl nous réunir dans lau-delà. »

[ 06 octobre 2001: Message édité par : Un Scribe Sylien. ]

Par scribe le 6/10/2001 à 6:09:00 (#261374)

Cest ainsi que dans la même journée, notre héros perdit ses deux parents. Il fut confié à la garde du seul parent connu du couple : un vieil oncle qui résidait à Light Haven. Ce nétait pas un mauvais homme mais il était déjà vieux et avait peu de goût pour les enfants. De plus, Petit Paul restait prostré, on prédit, à lépoque, quil resterait autiste à jamais. Il restait la plupart du temps seul, se nourrissait peu, ne parlait pas et passait de longues heures à regarder les nuages, observer les cercles que faisaient un caillou jeté dans leau.

Tel fut le quotidien de Petit Paul jusquau jour de ses cinq ans, jour où quelque chose se débloqua en lui et où il décida de vivre mais cela constitue une autre histoire que je vous conterai dans : « Comment il vécut ? ».

Lorateur sincline, remercie la foule pour son attention. Il descend de son promontoire et, enlevant son chapeau, commence à faire la quête : « pour le griot, Messires, Dames ! ». Quelques auditeurs y glissent de petites pièces, un orphelin y dépose la moitié d'un pain blanc «Merci petit ! ». La vieille femme y dépose une pierre précieuse dune grande valeur, une larme coule sur sa joue «merci conteur » dit-elle en se relevant.

Par P A N Z E R J O le 6/10/2001 à 14:48:00 (#261375)

(mais pas encor tout lu )

Par Neptune-Gx le 6/10/2001 à 15:00:00 (#261376)

*copie P A N Z E R J O *

Par Elerk le 6/10/2001 à 15:42:00 (#261377)

Par Belgar Klein LRN le 6/10/2001 à 16:03:00 (#261378)

( a tt luuuuuu)

Par follet le 6/10/2001 à 16:22:00 (#261379)

itou

Par Orimia le 6/10/2001 à 16:57:00 (#261380)

*s'approche du conteur*

Etait jolie histoire 'sieur !

*fouille dans sa besace*

T'nez ! *tend 5 pièces d'or*

Par Noam Abalham le 6/10/2001 à 18:23:00 (#261381)

*une ombre sort de sous un porche*
- que dites-vous ? Au début de votre récit, vous avez bien dit que Petit Paul était mort ?
*regard grave*

[ 06 octobre 2001: Message édité par : Noam Abalham ]

Par scribe le 6/10/2001 à 18:49:00 (#261382)

*Sourit*

Ce récit ... comment dire cela ... il vient du futur.


Avant qu'il ne meurt, il lui faut vivre .. et cela je ne l'ai pas encore conté. Soyez rassuré, donc, vous le croiserez encore sur les routes d'Althéa.


Et maintenant il parle ... un récit à venir ?

Par Vart le 6/10/2001 à 21:11:00 (#261383)

*Applaudit*
Bravo conteur! *En veux encore*
*Tend 100 pieces d'or au conteur et en donne une piece a tous les orphelins presents*

Par Sargamatas le 6/10/2001 à 22:41:00 (#261384)

Quel triste histoire ... maudits gobelins .....
*tends quelques piecettes a l'orateur*
*repart aider quelques misereux plus loin*

Par Ombre-Lune Gx le 6/10/2001 à 23:21:00 (#261385)

*cela se déroulait au futur*
*a tout *

[ 06 octobre 2001: Message édité par : Ombre-Lune Gx ]

Par follet le 6/10/2001 à 23:24:00 (#261386)

*attend que tous les gens se soient éloignés*

*approche*

Venez j'ai une maison à deux pas. Vous y trouverez feu dans l'âtre, brouet sur table et bon lit chaud.
Il sera temps de reprendre la route au matin.

A moins que vous n'y vouliez passer quelques jours.

Vous trouverez peut-être le temps de nous dire d'où vous vient ce récit.

*attend un peu la réponse avant de montrer, s'il le veut, le chemin*

Par scribe le 7/10/2001 à 4:46:00 (#261387)

C'est avec grand plaisir que j'accepte votre invitation Dame Folet.


Je vous conterai ainsi comment, à partir du témoignage d'un vétéran bréhanite, d'un shaman gobelin, de Mark Oakenshield, des habitants de Light Haven, et enfin de Paul lui-même, devenu adulte et se souvenant de son histoire ensuite du rituel sur lui pratiqué par Dame Tara Serra, j'ai pu reconstituer l'histoire dans son ensemble.


Le griot.

Par Livonia shane le 7/10/2001 à 6:02:00 (#261388)

*passait en se promenant*
*entend le conte*
*s'arrete*
*penetre dans la salle et s'assoie au fond pour ne pas deranger*
*ecoute passionée l'histoire*
*s'eclipse doucement a la fin de l'histoire en laissant 100 Po a un orphelin pour le conteur.*

Par follet le 9/10/2001 à 21:01:00 (#261389)

*revient voir si le conteur ne manque de rien*

*le surprend dormant*

*laisse un écritoire près de lui avant d'aller fouiller les étagères de la biblothèque*
:)

Par rahel le 10/10/2001 à 10:19:00 (#261390)

*a les meme inquietudes que Noam*

Par iko le 10/10/2001 à 17:45:00 (#261391)

*s'assied et écoute*
*content que l'on pense aux gens qui ne savent pas lire*

Par follet le 10/10/2001 à 21:28:00 (#261392)

Ah :) Sire Iko

Je me suis montrée fort incorrecte tout à l'heure, prise par quelques conversations, je n'ai pu trouver le temps de finir ma phrase.

Je voulais vous faire une proposition : aimeriez-vous que je vous apprenne les lettres ?
Et vous, vous pourriez apprendre aux enfants la jongle ?

*s'assoie et attend la réponse*

Par iko le 10/10/2001 à 21:56:00 (#261393)

Apprendre à lire... Je... Je ne sais pas... Si l'homme qui avait conversé avec nous disait vrai quand il avait dit que les écrits ne contenaient que Haine et Douleur...

Par contre je serais heureux de vous enseigner les rudiments du jonglage. Mais pour les bases, je n'ai toujours pas atteint une assez grande maitrise de cet art pour que vous puissiez tout apprendre avec moi.(pour le flag je ne peux rien faire)

Méditez de temps en temps sur ces runes : "CC jonglage". Vous pourrez ainsi rapidement savoir si mon âme à rejoint mon corps.

[ 10 octobre 2001: Message édité par : Iko le Mendiant ]

Par follet le 10/10/2001 à 22:03:00 (#261394)

Débat lancé par Iko le Mendiant:
Si l'homme qui avait conversé avec nous disait vrai quand il avait dit que les écrits ne contenaient que Haine et Douleur....


*relève la tête à ces paroles*

Sire ? *étonnée*
est-ce à moi que ces mots sont adressés ?

*secoue la tête*
Mais de quel homme parlez-vous donc ?
Et comment "les écrits ne contenaient que Haine et Douleur"
Mais quel est donc le fol qui irait croire cela ? !
*entend l'aparté*
"(pour le flag je ne peux rien faire)"

*affiche un air de totale incompréhension*

Bien Sire. Lorsque vous aurez médité sur ce verbiage, dites-moi votre décision :)

:)

Par iko le 10/10/2001 à 22:32:00 (#261395)

Quand je vous ai demandé ce que contenait le livre que vous lisiez. Une voix s'est élevée en disant que tous les livres ne contenaient que l'histoire de l'humanité : de la haine et de la douleur... Je ne puis le contredire moi qui n'ai jamais lu.

[ 10 octobre 2001: Message édité par : Iko le Mendiant ]

Par follet le 12/10/2001 à 0:14:00 (#261396)

Oh....

Je n'ai plus eu le loisir d'écouter après mon début de proposition.

Je le regrette d'autant plus.

Mais à lire comme vous relevez une erreur dans un autre vélin, je pense encore plus qu'il vous faudrait savoir vos lettres.

Donc je me tiens toujous à votre disposition

Servante Sire

Par follet le 15/10/2001 à 2:26:00 (#261397)

*attends la réponse de Sire Iko*

Par Elerk le 15/10/2001 à 6:13:00 (#261398)

Moi, je sais jongler, pas aussi bien qu'Iko mais je sais !
*fier*

Par Volnor FINGLINDAE le 15/10/2001 à 6:55:00 (#261399)

J'ai eu la même inquiétude que Noam et Rahel je suis heureux de votre réponse mais aussi de cette histoire vrai que j'avais deja entendu en parti de la bouche de Mark Oakenshield.

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